Serie - Les Doméros : Episode 1 l\'IPRES

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  • Article ajouté le : 14 Samedi, 2018 à 19h04
  • Author: mbourou pain

Serie - Les Doméros : Episode 1 l\'IPRES

Les défaillances de l’administration : L’IPRES

Rappel :        

L'institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (I.P.RE.S.) est un organisme de droit privé placé sous la tutelle technique et financière de l'Etat et qui dispose d'une réelle autonomie dans sa gestion et son organisation comme ils le disent si bien sur la page d’accueil.

Elle a pour mission, d’assurer d'une pension ou allocation de retraite aux anciens salariés ayant cotisé au moins 1 an ; des pensions ou allocations de réversion aux veufs, veuves et orphelins de père ou de mère, à charge en cas de décès d'un salarié.

L’Ipres trouve son financement par : les cotisations des membres adhérents (employeurs : 60%) et participants (salariés : 40%), les majorations de retard de paiement des dites cotisations, les revenus de placement des fonds et des immeubles de rapport, les produits de la gestion financière des réserves, les subventions, les dons et les legs… ça commence mal dès lors que les majorations sont un moyen de financement comme les autres.

L’employeur est responsable de la déclaration et du paiement à l’IPRES des cotisations patronales et des cotisations salariales retenues sur la rémunération de ses salariés. Pour une entreprise de moins de 20 salariés, la déclaration est trimestrielle et pour une entreprise d’au moins 20 salariés, les déclarations sont mensuelles. Les déclarations annuelles de salaires doivent être transmises à l’IPRES en fin d’année et au plus tard le 31 mars de l’année suivant leur production

L’un de ses crédos est le suivant : Nous considérons l’entreprise comme un partenaire et souhaitons accompagner quotidiennement l’employeur dans la responsabilité sociale.

Moi je constate plutôt le slogan suivant: A l’Ipres, nous considérons les entreprises comme des vaches à lait que nous tuons jeunes uniquement par nos pénalités.

Les abus constatés :

Date de dépôt : Lorsque la date légale de dépôt est le 10 du mois, si par malheur, le 8 c’est un vendredi, vous avez une grande chance (je ne sais pas si c’est le bon terme) de vous prendre une majoration : Le vendredi en général, à l’Ipres comme dans de nombreuses agences de l’Etat, les gens ne travaillent pas (ou peu travaillent) après la prière du vendredi. Et si vous déposez votre déclaration et le chèque le 11 c’est-à-dire le 1er jour ouvré après la date limite, vous allez vous prendre des pénalités, parce qu’à l’Ipres, le 10 c’est le 10 et vous devez vous débrouillez et prendre comme on le dit si bien toutes les dispositions nécessaires.

Majoration et Pénalités : Le taux de majoration est de 5% par mois de retard (plafonné annuellement à 50% des sommes dues) et vlan ! Les pénalités sont de 1% … par jour de retard de déclaration, auxquelles s’ajoutent 50 000 f ou 150 000 f (et plus si l’entité compte plus 40 salariés) selon que l’entreprise emploie ou pas plus de 20 salariés.

 

Mise en demeure : l’une des pratiques les plus pernicieuses concerne sans nul doute, la mise en demeure. Car avec l’Ipres, vous ne recevez pas de mise en demeure. Le jour où pour je ne sais quelle raison vous avez besoin d’une attestation de l’Ipres, on voit présentera par la même occasion les pénalités et majorations dues à l’Ipres, ce qu’il ya 3 ans (c’est peut être un peu exagéré), du fait que votre coursier a déposé les déclarations le 11 du mois qui se trouve être un lundi, alors qu’il était passé le 8 (c’est-à-dire le vendredi) à 15h35 déposer ses déclarations mais s’était aperçu que les employés étaient déjà partis en week end et comme en plus il ne pouvait pas les déposer à la poste avec cachet de la poste faisant foi, il n’avait d’autre choix que de les déposer le lundi. Et là commence la longue bataille pour réduire ces pénalités… il vous faudra demander une remise gracieuse alors que vous n’êtes pas fautif, mais si vous commencer à essayer de prouver que la faute est imputable à l’institution, vous vous engager dès lors dans une voie sans issue…

C’est ainsi que les entrepreneurs, au lieu de penser à des stratégies pour augmenter leur parts de marché, réduire leur charges, etc…  se retrouvent empêtrer dans des basses tractations pour empêcher leur entreprise de se retrouver en cessation de paiement pour motif de non-paiement de pénalités…

Ça c’est le Sénégal d’aujourd’hui, celui de Macky SALL et de nos précédents présidents…

 

Bon tout ce que j’écris n’engage que moi…

 

Retrouver toutes les informations : http://www.ipres.sn/

 


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Anonyme - #1

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le Mardi 24 Avril, 2018 à 12:05:03RépondreAlerter

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