Moi Et Les Autres : Candidat à L’éle....
Mardi 10 Octobre, 2017
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La morale, au sens du terme, désigne l’ensemble des préceptes relatifs à la conformité de l’action humaine et aux usages d’une société. Ces règles reposent sur la distinction entre des valeurs normatives. De ces valeurs, la morale se fixe des principes d’action qu’on peut appeler devoirs, de l’autrui en vers soi-même, et vis-à-vis de sa société. Transgresser délibérément ces règles, consiste à l’immoralité ? C’est en ce sens, que j’aborde, ma position sur la question de la promesse faite, par le candidat Monsieur Macky SALL en 2012, réitérée par le Président Mr Macky SALL, après avoir été élu Président de la République du SENEGAL. Cette promesse de candidat est devenue, un engagement de chef d’Etat, pour l’avoir affirmé à plusieurs reprises, devant les Sénégalais, des partenaires du Sénégal.
Malheureusement, cet engagement, qui devait être mis en œuvre, depuis son élection a été mis en rebus, durant quatres ans de pouvoir. Aujourd’hui, que tout un peuple attend, la date d’un référendum, le Président nous sort de son «sac à secret», un référendum sans le gratin, qui a invoqué l’utilité et la crédibilité de ce projet. Est-ce morale ?
Cependant d’autres questions me suscitent en mémoire :
- Le pourquoi avoir attendu, tout ce temps, pour afin faire un volteface ? Ne deviez-vous pas prévenir ton peuple, d’avance ?- Le pourquoi, avoir réitéré à plusieurs fois, cet engagement en tant que chef d’Etat, sachant que vous étiez pas prêt à le tenir ?
- Le pourquoi mêler le conseil constitutionnel, à votre décision de réduire ou maintenir votre engagement, sachant que vous saviez depuis longtemps que dans la constitution, le mandat est de 7ans ? Ne me dit pas que vous-étiez pas assez informer sur ce sujet ?
- Le pourquoi, réduire le mandat à venir ? cela ne vous appartient pas.
- Avez-vous subi, une pression de votre entourage ? Monsieur le Président, chacun de nous a des choses en commun avec les autres, mais notre dignité et notre parole, nous sommes propres.
La décision d’aller en référendum sans « la réduction du mandat en cours » ne peut pas se justifier, sur le « dos » du conseil constitutionnel. Ce référendum n’a plus lieu d’être. Je suis pour l’annulation de ce dernier du fait que la quasi-totalité des autres points peuvent effectivement passer par l’assemblée nationale. Pourquoi, vouloir mobiliser tout un peuple cela ? Monsieur le Président, raisons économie.
Au peuple Sénégalais : je comprends maintenant, le pourquoi, vous remettez en cause, toute parole d’un politicien. Vous avez raison, en me disant que les politiciens ne tiennent jamais leur engagement. Mais retenez que personne ne peut, se battre contre sa propre nature. C’est parce que ces gens, qui ne tiennent pas parole, ont toujours été comme ça.
Au peuple Sénégalais, de savoir dire « NON » quand il le faut. C’est le moment de la correction des comportements, où jamais. A force, de ne pas empêcher, la tenue du référendum, je propose de voter « NON » massivement.
Je vote « NON » au référendum.
J’ouvre une parenthèse, sur la tenue des élections au Sénégal dans les 3 années à venir : d’ici la fin de l'année 2019, avec le référendum, les sénégalais devront passer quatre (4) fois dans les urnes. J’anticipe sur la question d’une éventualité possibilité de report et d’un couplage des élections législatives. Je reviendrai sur ce sujet plus amplement.
Vers des réformes engageantes, et plus complètes, qui doivent être la marque de notre constitution, j’appelles à voter « NON » au référendum du 20 mars.
Matar NDAO
S.G Mouvement pour la Prise de Conscience MPC/XIPPI
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