ABDOU LATIF COULIBALY PRIS EN OTAGE AU MINISTÈRE DE LA BONNE GOUVERNANCE !

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ABDOU LATIF COULIBALY PRIS EN OTAGE AU MINISTÈRE DE LA BONNE GOUVERNANCE !

ABDOU LATIF COULIBALY

PRIS EN OTAGE

AU MINISTÈRE DE LA BONNE GOUVERNANCE !

 

 

La rançon est à prix d’or. Silence, on pille ! Sept mois dans l’engrenage du système et pas le moindre brûlot : Abdou Latif COULIBALY est muselé ! Le combat avant-gardiste du journaliste-écrivain, lui a valu l’admiration des patriotes sénégalais. Faut-il d’entrée lui suggérer de regarder droit devant ? Il y’a plus de matière dans le viseur que dans le rétroviseur. En effet, la « Réforme de l'État sous Macky Sall [par (NDLR)] une politique dynamique de mise en garde (…), par l'imputabilité et la responsabilité », est un vaste chantier broussailleux. C’est au bilan que les compatriotes jugeront l’action du prophétisé Ministre de la bonne gouvernance. Encore la magie du verbe créateur : Soit ! Rien ne sera que par des ruptures courageuses dans les principes et les pratiques de gestion des affaires publiques. AU TRAVAIL, M. COULIBALY !

 

 

Debout Monsieur le Président de la République. Le devoir vous commande de respecter l’hymne national et d’honorer le drapeau qui porte vos initiales (M S). L’enrichissement sans cause, brandi comme une épouvante par ses anciens frères du sopi, n’honore pas le Premier magistrat de la république. Le gouvernant devenu milliardaire doit au peuple sénégalais, une explication sincère, juste et honnête  sur l’origine licite d’une fortune jugée soudaine.

Son intégrité publique et son impartialité décriées par ses adversaires politiques peuvent, assurément, vider sa traque des biens mal acquis de tout son fondement éthique. S’appliquer, pour la pédagogie de l’exemple, les règles communes aux justiciables est le meilleur garant contre l’impunité bien comprise. Mais les hommes politiques sont plutôt habitués à la licence, aux privilèges de juridiction et le cas échéant à l’autoamnistie ou à la grâce très présidentielle.

Aucun audit n’est nécessaire, si Monsieur Macky SALL restitue tous les biens mobiliers et/ou immobiliers acquis à titre gratuit sous le « régime de l’alternance ». Sera alors envisageable, une vente aux enchères publiques au plus offrant ; le produit de la vente étant reversé au trésor. Nul doute que le Ministre de la bonne gouvernance, lui fera cette requête. Le patrimoine du Chef de l’Etat n’a-t-il pas rendu perplexe beaucoup de sénégalais ? Oter tout soupçon de pillage et de recel des biens publics participe d’une bonne communication gouvernementale !

L'argent des fonds spéciaux, en principe destiné au fonctionnement de l'État et à des compléments de rémunération des ministres, est de l’argent public dépensé sans déclaration et sans contrôle. Cette pratique n’est pas conforme à une éthique de bonne gouvernance et de gestion transparente, toutes deux exigées par la nouvelle citoyenneté. Toute honte bue, deux anciens Premiers ministres ont admis avoir bénéficié, à titre particulier, des fonds politiques. Curieuse privatisation de l'État sénégalais : Les dirigeants s’attribuent les actifs et refilent le passif au peuple !

Les fonds politiques votés par l’Assemblée nationale, tout en gardant leur essence, doivent être l’objet d’un contrôle parlementaire. Exigeons l’ouverture et l’accès libre des comptes de la présidence, à la bien nommée Cour des comptes pour qu’elle en contrôle la régularité des opérations ! La première institution doit avoir l’ambition d’être la vitrine de la transparence. Pour réussir, le Président Macky SALL devra poser des actes décisifs et non se borner à l’incantation, comme tous ses prédécesseurs qui ont maintenu l’opacité.

La Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat et les autres structures d’audit et de vérification doivent être placées sous la tutelle du Parlement. L’équilibre institutionnel a fait du contrôle réglementaire de l’exécution du budget, une prérogative parlementaire. Cette compétence doit bien être appuyée par les instruments techniques qui permettent de la rendre opérationnelle. De plus, la production de rapport annuel public est une exigence de bonne gouvernance, par la transparence et la traçabilité dans la gestion des affaires publiques.

Par ailleurs,la batterie de nomination au Conseil des ministres tourne à plein régime. Aussi, la distribution des postes de responsabilité consacre-t-elle la république des copains et des coquines ? L’opinion encore traumatisée, par la dévolution monarchique, râle, s’emballe et dérape dangereusement : Un soupçon de « poularisation » et de « sérérisation » de la haute administration est brandi, sans mesurer les conséquences incendiaires de la stigmatisation méprisante et/ou, plus fondamentalement, de la monté du communautarisme arrogant et destructeur.

 

 

Certes le Président de la République nomme à tous les emplois civils et militaires. Cependant la 12e législature devrait légiférer pour exclure des nominations, les ascendants et les descendants au premier degré, voire même au second degré. Cette pratique existe dans les grandes démocraties et même dans certains pays du tiers monde. Il faut lutter résolument contre le népotisme, le clientélisme et l’accaparement de l’Administration par la seule caste politique dirigeante ! Quid du mérite, de la compétence et des immenses talents dans la société civile ? Exigeons, une véritable rupture dans la gestion des ressources humaines civiles et militaires des administrations publiques et parapubliques. Avertissement sans appel à l’ « Apprenti » :

NE BRÛLONS PAS LA NATION SÉNÉGALAISE !

Latif censuré ? Évidemment. Au banquet de la république, « On ferme sa gueule » : Ce n’est pas de moi ! Aussi lorsque le vent aura tourné, alors le journaliste d’investigation reprendrait-il sa liberté d’expression et son combat avec cette fois-ci, une observation au cœur du système : Malheur aux corrompus qui seront inévitablement dans l’œil du cyclone ! Telle est la chronique avancée d’une rupture certaine. Est-ce une rupture de bonne gouvernance ou alors de compagnonnage ? Les intimidations et menaces du régime sortant n’ont pas fait battre en retraite, le Soldat-Latif. Bien au contraire, il est resté ferme et déterminé face à la mal gouvernance. Surtout, qu’on se garde bien d’attenter à la vie…Libérez l’otage sain et sauf.

AUCUNE THÈSE DE SUICIDE OU D’ACCIDENT !

SenPOLITIK

M. Momar Idrissa NDIAYE, Chroniqueur Politique

SenPOLITIK est un site d’Analyses et de Chroniques hebdomadaires sur l’Actualité Politique Sénégalaise.

Adresse :http://momaridrissa.seneweb.com/

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