Lettre Ouverte A Me Abdoulaye Wade !....
Samedi 26 Avril, 2014
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L’OFFICE DU BAC S’ENGOUFFRE :
Ø Enrichissement sans cause
Ø Dépassement budgétaire
Respect du décret portant organisation du baccalauréat :
« Une session unique normale à la fin de l’année scolaire ou de remplacement, pour cause de force majeure dûment constatée, au début du mois d’octobre », telles sont les dispositions du décret 95-947 du 18 octobre 1995 plusieurs fois modifié. L’Office du Baccalauréat, en proposant une session au choix, est resté dans la légalité. En effet, la longue crise scolaire 2011-2012 est bien constitutive de la cause de force majeure citée plus haut. Malheureusement l’Office du Bac s’est engouffré dans le dépassement budgétaire malgré la correspondance électronique, adressée au Directeur le 23 Mai 2012 et restée sans réponse.
Mutualisation des correcteurs dans les centres d’examen :
Même si les centres d’examen sont maintenus, le choix de la session normale, ou (EXCLUSIVEMENT) de la session de remplacement, nécessitait quelques réaménagements dans le nombre et la composition des jurys du Bac. En effet le profil et le nombre précis de candidats, ayant opté pour une session donnée, déterminent à la fois les nombres de jurys et de correcteurs. Dès lors, regroupements d’anciens jurys dégarnis et mutualisations de correcteurs d’un même centre d’examen étaient envisageables. Il fallait juste connaitre les nombres respectifs de candidats à la session normale et à la session de remplacement : le choix des élèves de terminales devait être impérativement remonté à l’office du Bac. C’est à ce moment seulement que la convocation des candidats revêtirait tout son sens. Bien entendu une refonte totale, partant de la nouvelle donne, aurait été plus avantageuse. Dommage l’Office du Bac ne l’a pas jugé opportune.
Enrichissement sans causes et Dépassement budgétaire:
Le déplacement d’un correcteur peut coûter à l’Etat jusqu’à 25000 FCFA/jour (vingt-cinq mille francs), pendant environ dix (10) jours : soit un total de 250000 FCFA (deux cent cinquante mille francs). A la session normale du mois d’Août, il fallait éviter à tout prix la convocation de correcteurs en surnombre. Et par suite un renchérissement, abusif, du coût de l’examen, si d’aventure des examinateurs passaient leur séjour à se tourner les pouces, faute de copies à corriger. La session de remplacement du mois d’Octobre pose, de ce point de vue, moins de problèmes ; son nombre de candidats s’obtient de fait par déduction. La bonne gestion des deniers publics est plus que d’actualité.
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETPF/Thiès
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