Menaces sur les examens du BFEM et du BACCALAUREAT 2012 L’Etat de droit face au TERRORISME SYNDICAL

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Menaces sur les examens du BFEM et du BACCALAUREAT 2012 L’Etat de droit face au TERRORISME SYNDICAL

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Menaces sur les examens du BFEM et du BACCALAUREAT 2012

L’Etat de droit face au TERRORISME SYNDICAL

 

 

EXTREMISME SYNDICAL LE SAEMSS-CUSEMS A LA BARRE :

La grève générale, tout comme la grève illimitée, pose quelques problèmes éthiques et peut-être même juridiques. Le droit de mener des négociations collectives, ou le droit de poser des revendications de conquête ne devrait pas en mon sens aboutir à ces grèves extrêmes (20 plans d’action du SAEMSS-CUSEMS, sans le moindre succès). Au passage, soulignons la stratégie inefficace : Il est urgent de s’arrêter et d’analyser les objectifs en rapport avec la démarche et surtout d’ajuster cette dernière à la situation statutaire et réglementaire, et  à toutes les réalités. Nous enseignants, qui sommes-nous pour faire la pluie et le beau temps ? Aucune menace sur la tenue des examens de fin d’année n’est justifiable.

 

CONTEXTE POLITIQUE ET ECONOMIQUE EN 2012 :

Les réalités politiques du calendrier électoral ont fait qu’aucun engagement financier, allant dans le sens de la résolution de la crise scolaire et universitaire, n’était sérieusement envisageable avant les élections législatives du mois de Juillet 2012. Tant par la tension des finances publiques que par l’absence de majorité parlementaire indispensable à l’action gouvernementale (loi de finance rectificative par exemple). Non. Il ne faut pas seulement suspendre, mais lever tous les mots d'ordre de grève et aller sereinement vers les examens du BFEM et du Baccalauréat 2012. L’année-blanche et/ou l’année invalide sont des catastrophes nationales : Au-delà du budget consommé et du manque à gagner en termes de diplômés, tous les apprenants, futurs travailleurs, perdent une année de carrière-professionnelle et par conséquent, un salaire annuel.

 

DROIT FONDAMENTAL A L’EDUCATION :

Ne jamais perdre de vue que le droit à l’éducation, parce qu’il est un droit fondamental, prime sur le droit de grève. D’ailleurs les droits fondamentaux ne recouvrent la plénitude de leur sens que lorsqu’ils sont opposables à l’Etat. C’est-à-dire que l’Etat doit prendre toutes les dispositions utiles, en amont et en aval, pour que les droits des élèves et étudiants soient strictement respectés. La rétention des notes et le blocage des conseils de classe rendent les livrets scolaires inexploitables : ce qui prive les candidats du nécessaire droit au repêchage. L’Etat de droit garantit aux citoyens une bonne distribution de la justice. Il faut rendre justice aux apprenants, par conséquent toujours arbitrer et parfois même trancher.

 

GOUVERNEMENT REPUBLICAIN FORT :

Face au terrorisme syndical qui menace le déroulement des examens de fin d’année, le gouvernement du Premier ministre Abdoul MBAYE devra rester ferme pour que force reste à la loi.

Rien ne doit être laissé au hasard :

Ø EN AMONT : Réquisition du corps des PEM (professeur d’enseignement moyen) et Réquisition du corps des PES (professeur d’enseignement secondaire) appelés à corriger.

Ø EN AVAL : Sanctions pouvant aller jusqu’à la radiation des corps précités.

Si on n’y prend pas garde, alors l’impossibilité de repêcher les candidats aux livrets incomplets(conséquence de la rétention des notes d’évaluation) finira par rendre catastrophiques les résultats déjà peu prometteurs en 2012.

M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP / Thiès

 


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