Commissaire Boubacar SADIO fusille Macky Sall

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Commissaire Boubacar SADIO fusille Macky Sall

           A SON EXCELLENCE,   MACKY SALL.

 Quand une autorité ment, elle est minable et méprisable ; et quand elle fait du «  njucc-njacc », elle devient détestable et haïssable.

Excellence, tout juste pour vous demander de ne point considérer mes propos liminaires comme vous étant destinés. Pas du tout. Je ne saurais me permettre de vous traiter de menteur ; et honni soit qui mal pense à vous. Seulement, je me dois de vous informer et vous dire que beaucoup de vos compatriotes sont convaincus que vous  êtes profondément allergique à la vérité avec laquelle vous seriez fâche. Certains parmi eux pensent que vous leur dites souvent des contre-vérités et des balivernes. Pour illustrer leurs propos et conforter leurs convictions, ils évoquent le cirque médiatique et narcissique que vous aviez organisé au palais de la république. Au cours de cet one man show, monsieur Yérim Seck vous  avait rappelé qu’à l’époque où vous étiez dans l’opposition, vous aviez récusé le ministre de l’intérieur Ousmane Ngom pour l’organisation des élections. Devant cette question pertinente et irritante qui avait semblé vous prendre au dépourvu, vous aviez farouchement nié avoir émis une telle récusation. Et sans se faire prier, les internautes, à travers la magie du click et la mémoire du var, vous avaient démenti à la minute même en rediffusant les éléments sonores et visuels de vos déclarations  qui prouvaient à suffisance que vous aviez publiquement dit des contre-vérités, d’autres diraient des mensonges. Pour le Larousse « Mentir, c’est donner pour vrai ce que l’on sait faux et nier ce que l’on sait vrai. ». C’est une lapalissade de dire que l’on dément quelqu’un qui a menti. Comme vous le voyez, on aura beau user de circonlocutions, de tournures idiomatiques, de périphrases voire de paraboles et de contorsions lexicales ce sera toujours pour décrire la même réalité sémantique, le mensonge.

Excellence, lors d’une audience avec le khalife général des mourides, le Président Abdoulaye Wade, dont vous êtes entièrement redevable, parce que vous ayant fabriqué de toute pièce, vous a accusé devant le saint homme et publiquement de n’avoir pas dit la vérité, donc d’avoir menti  sur les sept milliards que aviez déclaré avoir reçus de ses mains en guise de libéralités. Il a expliqué que si, à l’époque, il s’était tu, c’était par décence et surtout pour ne pas vous indisposer. Jusqu’à présent aucun démenti ni réaction d’indignation de votre part. Auriez-vous menti ? That’s the question.

 Le mensonge fait partie de l’ADN de votre régime et constitue l’élément paradigmatique essentiel  de votre système de gouvernance. Tous les  responsables étatiques, politiques, à tous les niveaux, s’y adonnent, s’y complaisent avec une insouciance, une aisance et une désinvolture à vous fendre le cœur. Aujourd’hui, le mensonge est devenu une valeur cardinale qui structure le discours officiel.

Excellence, le mensonge, je reprends ce que j’avais dit, a atteint le comble de l’indécence et le summum de l’immoralité et de l’ignominie lors de la visite du Président Emanuel Macron dans notre pays, avec l’utilisation honteuse et sans scrupule ni vergogne d’une enfant, d’une mineure du cycle primaire dans une sordide et dégueulasse entreprise de falsification, de travestissement de la réalité. En effet, pour donner une bonne image et faire croire au Président français que notre pays a le même niveau de développement éducatif que l’hexagone, avec des classes de 25 élèves, nos autorités ont réduit le nombre de tables bancs et donné congé au reste d’une classe pour avoir un effectif qui ne puisse pas refléter la pléthore habituelle. Quelle indignité, quelle honte, quel manque notoire de scrupule,  quelle vile, vilaine et basse manœuvre que de mettre au-devant de la scène , jeter en pâture et se servir  d’une enfant encore dans le cocon familial dont l’esprit candide n’était habité que par le rêve d’une réussite sociale après de brillantes études et un parcours académique irréprochable, irréprochable et admirable à tout point de vue. Mais comme un crime n’est jamais parfait, la supercherie, le stratagème, la manigance, le « tapalé » et le « njucc-njacc » furent découverts, éventrés et étalés au grand jour et au grand dam des maléfiques comploteurs. La jeune enfant dont le subconscient n’avait pas encore été corrompu ni souillé pars les travers et les tares des adultes, n’a pas voulu ni pu trahir sa sincérité juvénile, détruire sa candeur puérile encore moins maculer d’une sombre tache indélébile la pureté de son âme.

Excellence, concernant le « njucc-njacc », c’est vous-même, alors que vous n’y étiez guère contraint, qui avez déclaré y avoir renoncé et que, désormais, c’est une pratique condamnable à laquelle vous ne vous livrerez plus. C’est un aveu de taille et d’une monstruosité inimaginable de la part d’un Président de la République censé incarner les valeurs morales et sociétales les plus positives de la communauté qu’il dirige. Le « njucc-njacc » est une pratique abominable et exécrable à laquelle ne devrait point s’adonner quelqu’un  dont on dit, avec certainement une très forte dose d’affabulation, qu’il a une origine guerrière et nobiliaire. Quand on a réellement du sang noble dans les veines, on ne fait pas du « njucc-njacc » » qui est généralement le fait de minables roturiers de basse extraction sociale qui font fi des valeurs morales, éthiques et religieuses. Toute personne qui s’adonne au « njucc-njacc » est adepte invétéré du mensonge, de l’escroquerie, de la tricherie, de la magouille, de la tromperie, de la duplicité, de la traîtrise, de la trahison, de la manigance, de la malhonnête, de la cachotterie et d’expédients. Malheureusement, c’est triste de le constater, les Sénégalais constituent un peuple, indolent, apathique, docile à la limite de la veulerie voire de la soumission au point de tout tolérer et de tout accepter sans la moindre indignation.

Excellence, comment pouvez-vous et osez-vous regarder les Sénégalais les yeux dans les yeux pour nier avec hardiesse et véhémence, sans gêne aucune, que vous n’êtes pas en train de faire des tournées politiques ou mieux des pérégrinations politiciennes. C’est plus qu’évident et point besoin d’être un analyste pointu pour s’en rendre compte. Vous avez entamé une véritable campagne électorale pour les prochaines échéances, et plus précisément pour l’élection présidentielle de 2024 à laquelle vous voudriez vous présenter, nolens volens. Une tournée économique avec des bains de foules, des inaugurations et des lancements de travaux qui sont de véritables miroirs aux alouettes. Comment peut-on prétendre être en tournées économiques sans une seule rencontre avec les acteurs économiques, sans accorder une seule audience aux acteurs de développement sans visiter une seule structure pourvoyeuse d’emploi, sans aucun échange de vive voix et direct avec les populations concernées, ne serait-ce que pour s’enquérir de leurs véritables besoins.. Excusez-moi, mais c’est du charlatanisme politique à but démagogique sur fond de discours spécieux et populiste. Les seuls échanges avec les populations vous ont été imposés lors d’arrêts forcés par des jeunes en colère brandissant des morceaux de tissus rouges ; moi qui pensais que vous ne pas le rouge.  La seule préoccupation lors vos « doxantus », était de réconcilier les responsables politiques des différentes localités ; et cela ne concernait que les leaders de l’APR, les autres membres de votre coalition ne valant qu’epsilon à vos yeux. Au-delà de l’aspect politique et partisan, il s’agissait pour vous, de vous bercer de l’illusion d’une popularité réellement décadente et de vous prévaloir, faussement, d’une légitimité factice. Le réveil sera brutal, dur et tétanisant.

Excellence, vos tournées sont éculées, d’un autre âge ; elles se concevaient et se pratiquaient aux premières heures de l’accession des anciennes colonies à la souveraineté internationale, mais soixante après, cela relève d’un atavisme rétrograde,  d’un avatar ringard et d’une pratique passéiste. On attendait de vous une véritable rupture dans les rapports d’un Président de la République avec les populations. Malheureusement, comme séduit et figé par le passé, vous n’avez pas pu vous départir de cette vicieuse  conception qui voudrait qu’il y ait toujours des rapports de vassalisation entre le Président et ses concitoyens considérés comme des sujets obéissant et soumis sous la férule du chef omnipotent. Vous avez avec les Sénégalais des rapports très distants, sans grande chaleur. Vous affichez tout le temps une mine patibulaire, renfrognée qui n’exprime aucune forme de sympathie à l’endroit de vos semblables ; il a toujours été noté une attitude condescendante et un comportement arrogant de votre part. N’avez-vous pas menacé de redonner à d’autres les vaccins destinés au Sénégalais, feignait d’oublier que c’est avec l’argent du contribuable que ces vaccins ont été achetés ? Vous passez tout votre temps à tenir des propos comminatoires envers vos compatriotes comme si vous vous adressez à vos enfants, vos discours sont caractérisés par une propension à la menace à l’intimidation, oubliant par la même occasion que vous n’êtes que l’esclave du peuple que vous devez servir avec humilité. Vous semblez perdre de vue vos origines. C’était vraiment humiliant, triste, déshonorant et insoutenable de voir des milliers de pauvres hères courant et suant à grosses gouttes derrière de votre impressionnant cortège constitué d’une longue théorie de véhicules d’ un luxe insolent ; des vieillards, des femmes, des malades et même des infirmes mobilisés avec quelques billets de francs frauduleusement soutirés du Trésor public. Pouvaient-ils faire autrement ? Ils sont pauvres et ont été appauvris et paupérisés par l’élite ploutocrate qui se nourrit du sang de ses congénères et s’abreuve de la sueur de la plèbe.

Excellence, l’Etat dont vous êtes l’incarnation suprême a décidé de recruter  trois mille volontaires qui doivent à terme, après une formation sommaire bâclée, intégrer les personnels des forces de police. Sur le principe de renforcer les effectifs de la Police nationale, aucune intelligence ne peut s’y opposer, on ne peut qu’adhérer ; le problème se situe dans les modalités, au niveau des cibles et de l’opportunité entre autres considérations. Je puis affirmer que cette décision résulte des conclusions et enseignements que les autorités ont certainement tirés des émeutes survenus au mois de mars. Lors de ces manifestations, le déficit criard en ressources humaines des forces de sécurité est apparu de manière visible et ne souffrait d’aucune contestation. Les forces de sécurité ont du s’accommoder de la présence de nervis recrutés par des autorités étatiques et politiques identifiées. Ces images de policiers travaillant  en bonne entente, en totale et parfaite collusion, alors que la collision devait s’imposait, avec des nervis a choqué plus d’un Sénégalais, notamment les anciens éléments des forces de police aujourd’hui à la retraite. Si le phénomène des nervis a de tout temps émaillé les rivalités politiques et partisanes, jamais les forces de défense n’ont toléré leur présence ; elles les ont toujours combattus. Les nervis ne sont rien de moins que des délinquants qui évoluent en marge de la loi et qui, dans une république normale, devraient être appréhendés et traduits devant la justice. Aujourd’hui, malheureusement dans notre pays, ce sont les plus hautes autorités du pays qui donnent officiellement leur onction à cette interférence et cette ingérence des nervis dans le dispositif sécuritaire. Les autorités, au plus haut niveau, semblent cautionner la sous-traitance des missions régaliennes  de défense et de sécurité par les institutions constitutionnellement dédiées à cette tâche

Excellence,  de prime abord, il me semble que le seul enseignement tiré par l’Etat se situe au niveau des effectifs, c’est vraiment maigre comme constat et peu perspicace comme analyse. Contrairement à ce qui se passe chez nous ou l’on se complaît dans le déni de la réalité et la vérité, les autorités françaises, après les différentes manifestations des « Gilets jaunes »souvent accompagnées d’émeutes, ont examiné le phénomène sous tous les angles et sa complaisance. Leurs réflexions ont conduit à la mise en place d’un Schéma national de maintien de l’ordre avec des innovations sur la communication entre les forces de l’ordre et les manifestants, sur la priorité à donner à la préservation de l’intégrité physique des manifestants, sur l’obligation de rendre identifiable tout policier intervenant dans le dispositif, sur le distinguo entre manifestants et casseurs, sur la priorité à accorder à la presse qui doit être protégée, sur l’abandon de l’utilisation de certaines formes de grenades jugées dangereuses etc. ……En somme, les réflexions ont abouti à un changement de la doctrine d’emploi. Au Sénégal, on a retenu que le manque d’effectifs alors que des dysfonctionnements graves ont été notés aux niveaux suivants :

-         mauvaise ou absence d’anticipation des autorités ;

-         attitude provocatrice de certains membres des forces de l’ordre ;

-         comportement incongru et zélé du Préfet de Dakar ;

-         protocole d’intervention bafoué ;

-         mauvais traitement de la presse ;

-         communication inappropriée avec les populations ;

-         utilisation des nervis comme supplétifs ;

-         absence d’identification des intervenants favorisant l’irresponsabilité ;

-         etc….

Excellente, à quoi vont servir les trois mille volontaires de la polie ? Ils n’auront ni la formation théorique nécessaire ni l’expérience pratique souhaitée pour être efficace et se rendre utiles et efficaces dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens. Avant d’imaginer la nouvelle formule des volontaires de la Police, l’Etat aurait été bien avisé de faire un bilan, d’évaluer la police de proximité comme mode d’action au sein de la police nationale, d’évaluer les résultats de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité comme nouveau élément paradigmatique dans la lutte contre la délinquance. L’Agence d’assistance à la sécurité de proximité n’est jamais entrée dans son cœur de métier pour des raisons à la fois endogènes et exogènes. Avant de recruter des volontaires il fallait d’abord procéder à une réorientation stratégique de l’agence pour lui faire jouer son rôle originel d’interface entre les populations et les forces de sécurité étant entendu que  la Police et de la Gendarmerie sont toujours dans l’urgence et dans la parade permanente. Il faut aussi dire que n la Police ni la Gendarmerie n’ont accepté les asp de gaieté de cœur, on leur a imposé la nouvelle structure.

Excellence, l’Etat dont vous êtes le chef semble vouloir encourager une dérive à la fois scandaleuse et dangereuse, celle d’une banalisation et d’une libéralisation de la violence gratuite avec la présence systématique de nervis dans les opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre. La passivité, le manque de réaction des policiers et des gendarmes, assimilés par certains comme une forme de complicité, devant les inacceptables et graves exactions des nervis est d’autant plus préoccupante et inquiétante qu’elle semble indiquer sinon confirmer l’abandon du terrain et la désertion de la voie publique par les forces régaliennes au profit de bandits de tout acabit, alors que le monopole de la violence légitime a, de tout temps, été de la prérogative de l’Etat.  On dit qu’ « il y a fonctions policières, quand dans le cadre d’une collectivité qui a les caractères d’une société globale, l’un des aspects les plus importants de la régulation de celle-ci, est confié à une ou des institutions qui, agissant au nom du groupe, peuvent user, en dernier recours, de la force physique ».

Les nervis, recrutés par les responsables du parti au pouvoir, sont en terrain conquis et ne répondront jamais de leurs barbaries. Il faut considérer la présente situation comme un échec des forces de sécurité que, personnellement, j’ai du mal à reconnaître. C’est pour moi  l’occasion d’interpeller les hiérarchies de la Police et de la Gendarmerie par rapport à cette image peu reluisante que ces très prestigieuses institutions sont en train d’offrir aux citoyens sénégalais qui voient en elles les seules capables de les mettre à l’abri de toutes formes d’agressons. Il est bien vrai que les militaire sont sous l’autorité du civil, mais ce n’est pas une raison pour tout accepter, surtout quand il s’agit de la stabilité du pays.

 EXCELLENCE, j’ai beaucoup d’appréhensions sur le recrutement des volontaires de la police. Ce dont je suis sûr et certain, c’est qu’il y aura un système de quotas pour certaines personnalités politiques et dignitaires religieux comme cela avait été le cas avec les agents de sécurité de proximité ou vous aviez placé des membres de votre garde rapprochée. Ce recrutement sera mis à profit pour caser tous les gros bras et autres nervis en service présentement auprès de responsables de l’APR. Ce sera une manière discrète, pernicieuse et subtile d’introduire dans le dispositif sécuritaire nationale de vrais brutes qui, à terme, risquent de poser un problème de commandement. En effet, ils se sentiront redevables, uniquement, de leurs mentors politiques ; ils auront tendance à suivre les directives politiques plutôt que d’obéir aux ordres de la hiérarchie officielle. Ils seront en uniforme et disposeront de « tonfas », ces battons utilisés dans la police avec l’avantage d’agir sous le couvert de l’Etat. Tout simplement pour dire que les lendemains risquent d’être agités au sein des forces de défense et de sécurité, et ce sont les pauvres populations qui vont en pâtir ; il appartient aux professionnels de la Police et de la Gendarmerie d’imposer leur autorité. Ils doivent faire les leurs les propos du Général américain Max Miller, se dire et se convaincre qu’ils n’ont prêté serment  d’allégeance qu’à la seule Constitution du pays et non à un individu, fut-il Président de la République.

Excellence, permettez-moi de m’adresser aux Sénégalais pour leur demander d’arrêter de pleurnicher, de se morfondre et de se plaindre devant le comportement des nervis ; il faut aller au-delà des indignations pour envisager de poser des actes, de mener des actions vigoureuses et de riposter contre ces véritables bandits de grands chemins qui, en réalité, ne sont courageux que dans un cadre grégaire. Ils ont des cervelles de moineau et une intelligence inversement proportionnelle à leur masse musculaire. Ils sont faciles à combattre, i ne faut point perdre de vue que ce sont des êtres humains faits de chair, d’os et de nerfs ; ils ressentent les mêmes douleurs et les mêmes souffrances que le plus frêle des sénégalais. Il s’agit de les identifier ainsi que leurs commanditaires, ensuite il faudra localiser leurs domiciles, leurs salles d’entraînement et leurs lieux de regroupement. En attendant………… !Un appel est lancé aux Sénégalais pour qu’ils s’organisent individuellement et collectivement (quartiers, associations, clubs, ASC et ocb) pour se défendre contre les violences et brutalités des nervis qui poussent l’audace au point d’agir à visage découvert. Avec les nervis du régime, ce sera cent pour cent œil pour œil, dent pour dent et sang pour sang. Chers compatriotes il faut refuser l’intimidation et mettre fin au règne de la terreur.

Excellence, l’atmosphère délétère que connaît le pays résulte uniquement de votre volonté de plus en plus affichée et affirmée de briguer un troisième mandat auquel vous n’avez pas droit ; la constitution vous l’interdit. Ce n’est même plus une affaire de droit, c’est tout simplement une question d’honneur, de fierté personnelle, de dignité, de « ngor » et de respect de la parole donnée si tant est que vous en êtes capable.

Excellence, il faut refuser de maculer votre conscience du sang innocent de compatriotes qui se seront opposés légitimement à la violation de la constitution de leur pays et retenez que « Toute personne morte en accomplissant un devoir ou en réclamant une doléance est un martyr ». (Hadith)

Que La Grace éternelle d’ALLAH vous guide sur le bon chemin, celui de la sagesse.

Dakar le 20 Juin 2021.                             Boubacar SADIO

                                            Commissaire divisionnaire de police de classe

                                            Exceptionnelle à la retraite.


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