De sources concordantes et dignes de foi, il s'agit bien d'un sénégalais bon teint.

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De sources concordantes et dignes de foi, il s'agit bien d'un sénégalais bon teint.

L'interrogation sur ses origines est d'autant plus légitime que jusque-là, pour endormir la vigilance de nos concitoyens, on ne peut échapper à certaines exigences au nombre desquelles l'étrangeté par l'accent et par l’accoutrement. Rien de tout cela pour le cas présent. Non seulement il connaît le pays mais y est aussi bien reconnu ayant même ses entrées dans certaines sphères de diffusion de la bonne information, invité vedette à l'occasion.

L'expression limpide dans la langue la plus parlée est la preuve que son changement n'a rien d'une histoire d'une branche d'arbre qui aurait trop séjourné dans l'eau.  C'est que sans masque, il nous montre quand bien même un autre visage.

Dans la réalité, il n'a fait que promettre sur une vieille doléance. Il y a de cela quelques années, en effet, toute la jeunesse, ou, grande partie de celle-ci était emportée par le rythme endiablé d’une musique aux fins de cri du cœur. Trop à l’étroit chez eux et désireux de réaliser leur rêve ailleurs, beaucoup de jeunes ont rêvé de voyager vers l'eldorado. Ils ont, à l’instar de l’artiste chanté : « Ouvrez les portes »

Rien n'y fit. Ne pouvant passer par la porte, là où il n'y a pas de fenêtre, quoi de mieux que d'attendre le sauveur, celui qui fendra la mer, frontière entre la vraie vie et le paradis illusoire d'une vie en Occident ? Le rêve est permis.

S Mansour SY Ndiaye 


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