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Feu nourricier de toute existence

   En toi, loge le sein de la vie

      Mère, sœur, fille, amie : tu  es le sel du monde, la fête au quotidien

  Mamelle de l’humanité, ta présence est source de joie et sédatif pour tout cœur bouleversé

En te célébrant, l’homme se réalise et actualise en lui ce qu’il ya de plus enfoui et de plus humain

 

Es-tu homme ? Si oui, alors retiens ceci :

     Ta femme n’est pas ton adversaire

          Ta femme n’est pas ton esclave

              Ta femme n’est pas une rivale pour toi              

                   Ta femme est une mère pour toi

                        Ta femme est une sœur pour toi

                              Ta femme est une fille pour toi

                                  Ta femme est l’amie pour toi

                                       Ta femme te confirme que tu es un homme

                                          Ta femme est ta fête, c’est elle qui te fait hurler de joie

                                            C’est elle qui t’immortalise en te donnant une descendance

Respect et considération pour cette douce créature, ce parfum de nos vies

Respect et attention pour cette rose qui embellit nos vies et nous fait oublier les vicissitudes du quotidien.

 

Oh femme ! Oh vie ! Oh sein ! De toi part ce qui rappelle à l’homme sa condition et amortit son quotidienne angoisse. Pour t’avoir crée, l’Eternel a fait un présent incommensurable à l’humanité. Ta venue est une victoire contre la déchirante nostalgie, une énergie, une source d’inspiration intarissable. La vie sans la femme est lourde et insipide. Cette créature, tel un, papillon, telle une rose, est le parfum de notre existence. Par toi, nous défions le temps et goûtons aux délices de la perpétuité.  J’ai visité le manger, le dormir, le boire ; mais, quand j’ai rendu visite à la chaire de la femme, j’ai découvert une senteur indicible, une fraîcheur intimidante, une joie enivrante. Ta place et le mode sous lequel notre Seigneur t’a glissée dans nos vies me donnent à penser que tu es le sel notre séjour terrestre et même d’ailleurs. L’une des plus fortes récompenses faites aux élus de l’Eternel est «  des femmes éternellement jeunes, aux yeux grands et beaux ».

Nietzsche n’a pas tort de faire de toi « le délassement du guerrier ». Ce conseil socratique à la jeunesse en dit très long : « Mariez-vous ! Si votre femme est bonne, vous serez heureux, si elle est mauvaise, vous serez  philosophes. Voilà qui est excellent. » Al Makhtoum disait que l’homme n’éduque pas ; c’est à la femme que revient ce privilège. L’être-femme participe de l’équilibre psychosomatique de l’homme. De la philosophie à la religion, de la sociologie à la psychologie, de la politique à l’économie, la condition de la femme est d’être le sein de la vie, les mamelles de notre existence, l’énergie dont tout guerrier a besoin pour exister et réaliser des prouesses. Aristote distinguait ce qu’il appelait « les fonctions du dedans » et les « fonctions de dehors ». Celles-ci sont réservées à l’homme ; celles-là à la femme. Sa délicatesse, sa douceur, son sens du détail, de la propreté, sa disponibilité et sa générosité naturelles lui ont valu le privilège de s’occuper de l’intérieur. Tu es l’école de la vie, tu es la vie même. Sans toi, la vie aurait disparu depuis longtemps. C’est par toi, à travers l’enfantement, que la vie se conjugue encore au présent. 

Ta force est de paraître faible, ta grandeur est que tu allaites nos vies. Amour, assistance, complicité, considération, gratitude, voilà ce qu’impose ta grande petite personne. Humains, nous sommes, respect, nous devons à la femme.

Diama Badiane professeure de philosophie


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