L’homosexualité : Il ne s’agit pas d’une question de liberté, il s’agit de l’interdire.

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L’homosexualité : Il ne s’agit pas d’une question de liberté, il s’agit de l’interdire.

« Juda dit alors à Onan – Va vers la femme de ton frère. Agis envers elle comme le proche parent du mort et suscite une descendance à ton frère. Mais Onan savait que la descendance ne serait pas la sienne : quand il allait vers elle, il laissait la semence se perdre à terre pour ne pas donner de descendance à son frère. Ce qu’il faisait déplut au seigneur qui le fit mourir ». (Gen. 38, 9-10)

 

La tendance est aujourd’hui qu’on peut tout défendre en brandissant haut la main la démocratie, les droits de l’homme, la liberté individuelle ou le droit à la différence. C’est sous ce même prétexte que les défenseurs de l’homosexualité fondent leurs arguments. Ils pensent tout seulement qu’ils ont la liberté de choisir en toute liberté leur sexualité. Ils clament partout ce droit et pire encore veulent l’imposer à tous jusqu’à eux-mêmes devenir de vrais impérialistes. La liberté est tellement chère que quiconque la réclame semble du coup avoir raison. C’est un concept fourre-tout ou une puissance du n’importe quoi. Il ne faut pas qu’on se trompe. Tout combat au nom de la liberté est-il légitime dans une société ? De quelle liberté doit-il s’agir ? La liberté individuelle doit-elle primer sur la liberté collective jusqu'à pervertir les valeurs éducatives d’une société ? Qu’est-ce que l’homosexualité peut apporter à l’humanité ? Sans l’hétérosexualité, les homosexuels existeront-il ? Ne devront-ils pas bénir cette sexualité de nature et normal qui leurs a donné naissance ? Ne sont-ils pas juste ingrats au point de ne vouloir participer à pérenniser l’espèce humaine ? Est-il suffisant de dire juste qu’on ne choisit pas d’être homosexuel pour légitimer cet état contre nature ?

Il faut qu’on se dise les choses de face. Toute société doit ériger des normes, des devoirs et des valeurs pour le bien de tous et pour le bien de l’humanité. Il appartient à chaque société de bâtir le type idéel d’homme vers lequel les individus doivent aspirer. C’est pourquoi il serait alors contradictoire de légitimer, pour une société, une pratique dite anormal. Qu’on cesse de brandir la liberté individuelle. Hegel disait qu’elle est vide de sens. Il prévaut avant tout la liberté collective et le devoir envers la communauté. La liberté est maîtrise de soi et obéissance non pas la suivie aveugle de passion ou d’appétit.

Pleurez, disait Albert Camus, quand vous perdez vos mamans. Oui et il le faut car la société veut l’humanité et le normal. N’est-il pas normal de pleurer la perte d’une mère ? Il est normal de pleurer la perte de celle qui donne la vie. Ne pas pleurer dans ces situations, c’est tout simplement manquer de sensibilité, et c’est justement ce que la société ne veut pas. Qu’est-ce qu’un homme insensible ? Et alors qu’est-ce qu’un homme insensible à la survie de l’espèce humaine ? C’est de cela qu’il s’agit au fait, car l’homosexualité tue la vie. Il empêche les naissances. Il tue les idées de mère de fils, de fille, de nièce, de cousin. L’homosexualité nie même la vie. Elle travaille contre l’humanité.

Les homosexuels ne sont que des masturbateurs. Il faut le dire. Le plaisir ? Oui. Mais si c’est seulement pour le plaisir, alors la présence d’un partenaire devient inutile. La main aurait suffi largement. Le sexe n’est pas que sexe. C’est une institution. Le sexe c’est la vie car c’est lui qui donne la vie. Sont-ils ingrats à tel point d’oublier l’aspect qui leurs a donné, eux-mêmes la vie. Si ce n’était pas le sexe normal, ils ne verraient pas la vie. Le sexe c’est avant tout dans ce qu’il y a de normal un devoir.  

Rousseau disait, s’il y a des esclaves par nature, il y a des esclaves contre-nature. Ces gens-là ,pour parler brutalement, ne sont esclaves que de leur plaisir. Le même auteur disait bien que la soumission à ses passions est esclavage. Alors qu’on cesse de dire qu’on ne choisit pas d’être homosexuel. Le plus souvent c’est le résultat d’une perversité et d’un manque d’adaptation. S’ils sont malades qu’ils aillent se faire soigner ou sinon qu’ils aillent se faire rééduquer car l’homosexualité est une anomalie. C’est la manifestation d’un dérèglement sexuel qu’il faut corriger. Si nous voulons les sauver il faut les soigner. Si nous voulons les sauver il faut les éduquer. Mais les voleurs ont-ils choisit d’être des voleurs ? Ou les pédophiles ? Ou les violeurs ? Ou les psychopathes ? Le même argument serait valable. Imaginons alors que les violeurs ou les psychopathes se mettent à manifestera leurs droits de tuer ou de violer. Inadmissible ? Ce serai nuisible à la société et à l’humanité. Pourtant l’homosexualité tue la vie. C’est pourquoi il faut l’interdire.


Issa Ndiaye 

Professeur de philosophie au lycée de Mlomp/Oussouye


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