Le Sénégalais Lamda à l'épreuve du variant Delta : Quand le protocole "samba Ndiaye résiste aux vaccins importés

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Le Sénégalais Lamda à l'épreuve du variant Delta : Quand le protocole "samba Ndiaye résiste aux vaccins importés

 

Tout porte à croire que dans cette histoire, il y a certes une variante liée aux discours sans cesse changeant d’une science qui a atteint le paroxysme de ses limites ; mais aussi une constante, celle de l’impuissance de tout un continent qui, encore aujourd’hui, peine à s’affranchir de la tutelle occidentale. L’impertinence et l’incohérence des méthodes jusqu’ici employées n’obligent-elles pas à repenser nos politiques sanitaires ? Face au scepticisme de l’expertise scientifique mondiale, pourquoi vouloir museler les positions critiques ?  La science, pour son progrès, doit-elle ignorer ces dernières ? Sommes-nous donc incapables, en tant qu’africains, d’avoir notre ou nos propres vaccins ?

 

Nous sommes tous, sans exception, interpellés par ces questions qui, au-delà de nous inviter à constater la faiblesse de nos décideurs, toujours dans la revendication d’une pseudo souveraineté sanitaire, exigent un diagnostic sans complaisance de notre système de santé. Je veux dire par là qu’il y a, et nous le savons, véritablement une certaine absurdité dans la gestion des différentes vagues de cette pandémie ; mais que valent nos chercheurs qui peinent encore à trouver des réponses au moment où de l’autre côté on s’active même dans la production de vaccins. Il est quand même déplorable de voir oh combien nous nous aliénons sur tous les plans et à tous les niveaux, et cela, devant une histoire qui est en train de s’écrire.

Comment peut-on se permettre si urgemment d’attendre que des doses de vaccins supposés « salvateurs » ou « protecteurs » du virus, soient importées ou nous soient données par des pays qui n’ont que leurs intérêts en jeu dans le nôtre. Cheikh Anta Diop serait peiné de voir ce que sont devenus ses héritiers dans le cadre de la recherche qui devrait nous extraire de la « politique de la main tendue » comme si notre sort était fatalement scellé dans un sempiternel parasitisme. N’y a-t-il pas une marge de manœuvre clinique qui donnerait à la Tradi-thérapie une certaine crédibilité, plutôt que de se précipiter dans une campagne de vaccination dont toutes les prémisses sont ratées vue la nature du cobaye (l’humain). Il nous faudrait en tout cas éviter les « enfermements mortifères » pour reprendre Edgar Morin, surtout dans le contexte actuel où une certaine dictature de l’immédiateté tend à se propager de plus en plus.

 A suivre 

 

Jamal Cissé

 

Lycée de Keur Massar

 


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