Le tandem Sonko/ Diomaye peut-il réussir ?

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Le tandem Sonko/ Diomaye peut-il réussir ?

Voilà une question qui taraude l’esprit de millions d’hommes et de femmes en Afrique et ailleurs au motif que le continent a connu dans le passé des expériences de gouvernance très prometteuse au début mais qui, au finish, se sont muées en véritable cauchemar pour les populations.

A titre illustratif, le fameux Sopi avec Wade ! L’espoir était immense au début mais très vite les populations se rendent compte que ces gens, installés au sommet de l’Etat, n’étaient là que pour jouir des délices du pouvoir. Mais fait plus grave : leur magistère fut marqué par un embouteillage de scandales de tous ordres.

Idem pour le sosie de Wade, Macky ! Ce dernier a vendu un slogan accrocheur et percutant au peuple : « Gouvernance sobre et vertueuse » ! Le peuple y a cru et a voté massivement pour lui. Le reste se passe de commentaires ! Jamais dans l’histoire de ce pays, nous n’avons vécu une gouvernance aussi traumatisante que celle de Macky. Aux scandales financiers et autres à répétition, s’ajoutait une répression féroce pour tous ceux ou celles qui osaient élever la voix pour dénoncer les errements de ce régime sans foi ni loi. Tout cela pour dire !

Continuons avec ces rappels de gouvernance hideuse et nauséabonde pour paraphraser le grand Mody Niang en convoquant le cas de la Guinée avec Sékou Touré. Quel est l’africain qui n’a pas frémi d’admiration et de fierté quand Sékou défiait le général -président avec ces mots aux relents d’éternité et qui résonnent encore dans la conscience populaire comme un hymne à la gloire de la VERITE : « Nous préférons la pauvreté dans la liberté à l’opulence dans l’exploitation ! »

Cette posture de dignité et de grandeur de la part de Sékou avec tout ce qu’elle comportait comme risque, a poussé nombre d’intellectuels africains à rallier la Guinée pour appuyer le nouveau pouvoir en place. Mais très vite, une dictature s’installe avec des purges à n’en plus finir. Et tous ces hommes de culture qui étaient venus à la rescousse de la révolution guinéenne finirent par quitter la Guinée et rentrer chez eux.

Le rêve d’une Guinée, défricheuse d’avenir et de perspectives nouvelles pour le continent, s’envola. La révolution proclamée par Sékou se mit à dévorer comme pas possible ses enfants. La paranoïa aidant, Sékou avec la complicité de ses frères IsmaÏla et Siaka qui avaient la haute main sur la sécurité intérieure du pays ne se donnaient aucune limite à la répression sanglante et barbare (voir l’ouvrage de l’historien guinéen Baba Kake, Sékou Touré :le héros et le tyran).

Ces exemples supra de gestion du pouvoir, porteurs d’espoir à leurs débuts peuvent être multipliés à la pelle. Hélas !

Au fait, si j’ai tenu à faire cette rétrospection, c’est pour montrer la complexité et les pièges qui peuvent perdre les hommes et femmes de pouvoir les mieux intentionnés. Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions. Peut-être que ces dirigeants cités plus haut et qui ne bénéficieront pas de témoignages élogieux sur les langues de la postérité, nourrissaient de belles et généreuses ambitions pour leurs peuples. Qui sait !

Tous ces échecs regrettables et qui ont laissé un goût amer aux peuples africains, m’amènent à me poser un certain nombre de questions. Pourquoi ces hommes et femmes qui avaient tout pour réussir ont fini par échouer. Et lamentablement !!!

Le pouvoir africain !!!!???? Parlons-en avec ses réalités à la fois tristes et préoccupantes ! L’Afrique demeure le continent le plus mal loti dans tous les domaines. Cette situation n’est pas liée à une quelconque fatalité. La responsabilité première, à mon humble avis, incombe aux africains.

La plupart de nos chefs d’Etat sont très mal entourés. Les fortes personnalités qui pouvaient leur tenir le langage de la vérité sont écartées systématiquement au profit de larbins et autres thuriféraires uniquement préoccupés par leurs poches. Et là bonjour les dégâts !

Toujours dans l’observance des pouvoirs africains, je me rends compte que beaucoup de nos chefs qui ont beaucoup souffert dans leur enfance cherchent à se venger d’un passé de maltraitance, de frustrations, de manques une fois qu’ils accèdent au pouvoir. Comment comprendre alors cette manière impudique d’étaler sur la place publique des richesses le plus souvent volées (grosses cylindrées qui coûtent la bagatelle de 80 à 100 millions dans des pays aussi pauvres, villas cossues d’un milliard et plus).

Sans oublier le fait qu’ils emprisonnent à tour de bras avec la complicité d’une justice corrompue ! Ils torturent et tuent sans état d’âme ! Qu’est qui peut expliquer cette méchanceté gratuite sinon une enfance au cours de laquelle la personnalité fut totalement déstructurée ?

Autre chose peut être : le goût immodéré de pouvoir et des honneurs qui finissent par vous tourner complétement la tête. Philosophes, travailleurs sociaux, sociologues, historiens et autres devraient se pencher sérieusement sur le rapport de l’africain avec le pouvoir. Ce rapport malsain qui fait qu’on ne reconnaît plus au bout d’un certain temps le monsieur ou la dame aux belles idées, est problématique. Qui pouvait imaginer qu’un certain, Ismaïla Madior Fall aux belles envolées philosophiques, juridiques pouvait changer à ce point jusqu’à devenir méconnaissable sous le magistère de Macky ? Mais bon, l’autre, Ismaïla qui faisait rêver, c’était dans une autre vie !

Et cette autre dame de ……Osez l’avenir ? Terrible ! Comment peut-on se métamorphoser à ce point ?

Ne quittons pas encore les arcanes compliqués du pouvoir africain ! La présence bruyante et inélégante de la famille au cœur de l’Etat et  ses incursions intempestives dans les affaires intérieures du pays .Cette immixtion  dangereuse dans les affaires de l’Etat est source de graves dysfonctionnements dans la marche de l’Etat. Suivez mon regard…La famille, Faye/Sall. Que de dégâts commis par le clan Faye/Sall !

Dégâts incommensurables ! L’histoire nous dira !

Je n’en ai pas encore terminé avec le pouvoir africain.

 Je l’ai dit et redit : l’homme est fragile. TRES FRAGILE ! Quand vous avez la malchance d’évoluer dans un environnement vicié par l’hypocrisie et où on cherche à faire plaisir au chef à tout bout de champ, pour peu qu’il ne fasse pas attention, il se croira un démiurge. Voyez Macky Sall à la fin de son règne. Sa façon de s’adresser à son peuple en disait long sur la déformation de sa personnalité. L’homme était devenu arrogant, imbu de sa personne ! Aucun respect ni considération pour son peuple qui lui a tout donné ! Et qui dans cet entourage pour lui dire : « Monsieur le président, vous êtes en train de faire fausse route  » ?  Personne !

Ces réalités sus évoquées et qui ont plombé bien des gouvernances en Afrique, le binôme, Sonko/Diomaye y échappera-t-il ? L’avenir répondra !

Toutes ces problématiques agitées, m’amènent à répondre à la question de départ : le duo, Sonko/Diomaye peut-il réussir ?

Je réponds tout de go par oui ! Ils peuvent réussir à la condition qu’ils réfléchissent et méditent en permanence sur l’échec des autres. Le Sénégal n’est pas un pays facile !

PAS DU TOUT ALORS !!!

Le couple Léopold Senghor/Dia Mamadou, c’était la franche amitié mais les aléas de la politique ont fini par séparer ces deux grands amis qui pouvaient ensemble beaucoup apporter au Sénégal. Senghor avec son tempérament conciliant se complétait merveilleusement avec le caractère un peu plus bouillant de Dia. Cette belle symphonie entre ces deux grands messieurs fut cassée par les forces du mal. Et Dieu sait qu’ils sont encore là !

Abdou Latif Coulibaly, dans une conférence qu’il a donnée à la librairie, Clairafrique, Université, en 2011-2012 rapporta cette discussion : « Parti voir monseigneurThiandoum- que Dieu ait pitié de l’âme de ce grand monsieur-, ce dernier lui montra une lettre, adressée au Pape, le chef du Vatican par un grand dignitaire musulman. Ce dernier s’offusquait-le verbe utilisé n’est -il pas trop faible-du soutien que le cardinal apportait à Dia Mamadou. » Le vœu de ce guide religieux, c’était d’amener le chef de l’église catholique à sanctionner le cardinal Thiandoum.

Latif, très en verve ce jour-là ne s’est pas arrêté là : « Henry Charles Gallenca, ancien président de la chambre de commerce de Dakar, s’est écrié publiquement pour dire que s’il faut dépenser des millions de francs lourds, il le fera pour avoir la peau de Dia Mamadou ».

In fine, ces forces du mal ont eu ce qu’ils voulaient.

Pas facile de gouverner ce pays ! Un pays un peu spécial ! Mon père, qui fut chauffeur du président Senghor, m’a raconté certains faits assez troublants.

Parlant de faits assez troublants, j’en viens à cette confidence que nous a faite un grand notable de ce pays. Ce monsieur, je l’ai connu par le biais de mon collègue Ibrahima Ndiaye. Tous les vendredis, ce bon samaritain nous invitait à prendre le déjeuner chez lui. Ce très haut cadre de l’administration sénégalaise doublé d’un musulman pratiquant hors pair- Ah, les Saints Louisiens d’une certaine époque, hommes à la fois cultivés et racés- en savait beaucoup sur les mœurs en cours dans ce pays. Ecoutons-le : « En 1962, avant son départ pour les pays de l’Est, Dia Mamadou m’appelle pour me dire qu’à son retour, il va me nommer au poste de ministre de la jeunesse et des sports.

La nouvelle de cette nomination à ce poste prestigieux m’emballa fortement. Ce qui m’amena à faire le déplacement sur Thiès pour aller voir celui que je considérais comme mon mentor, mon guide spirituel et religieux. Ce guide religieux de grande dimension morale, je le considérais comme un père. Cette belle amitié, ce respect profond que j’avais pour cet homme, il me le rendait bien.

Quand j’eus terminé de lui communiquer l’objet de ma visite, l’homme de Dieu que j’avais en face de moi fut comme bouleversé. Sa figure était défigurée par les sentiments contraires qui se bousculaient dans son esprit.

L’homme nourrissait un amour vrai pour ma personne. Lentement, il me fit comprendre que je ne serai pas ministre sous le gouvernement de Dia. X, notable religieux, très respecté dans le pays est passé me voir. Il m’a payé beaucoup d’argent et m’a demandé de prier pour que Dia soit évincé du pouvoir. Dans ma retraite spirituelle appelée Khalwa en Wolof, on m’a informé que Dia sera arrêté dès son retour. Le décret divin est passé par là !  Tu m’aurais informé un peu plus tôt, jamais je n’aurai engagé les démarches qui vont conduire à l’éviction de Dia du pouvoir. Mon amitié et mon estime pour ta personne m’auraient dissuadé d’entreprendre une quelconque action contre Dia. »

Cet homme, Dia Mamadou qui rêvait d’un Sénégal, prospère, respecté dans le concert des nations, a été combattu et férocement par des religieux, des industriels, des politiques sans oublier la main de la France (Voir son ouvrage, Mémoires d’un militant du Tiers Monde). Je recommande VIVEMENT à la jeune génération de lire cet ouvrage phare.

Tous ces faits relatés doivent pousser les nouvelles autorités du pays à ne pas dormir sur leurs lauriers.  Le Sénégal est ce qu’il est ! Les valeurs de rationalité brandies par certains africains occidentalisés ne doivent nullement occulter le fait que l’univers est constitué de mystères, de forces qui échappent totalement à l’emprise de l’homme.

Et ceux et celles-là qui prennent pour référence les blancs, ne savent-ils que parmi ces derniers, y en a qui fréquentent assidument les mages et autres faiseurs de miracles.

Sékou Touré dans un discours devenu célèbre et dans lequel il attaquait virulemment son ancien ami François Mitterrand et le parti socialiste français qu’il qualifiait de parti de la souillure française, déclarait : « Mitterrand manque de reconnaissance au motif qu’il est plus d’une fois venu en Guinée pour des bains mystiques, prières et autres sacrifices afin qu’il puisse accéder au pouvoir ». Et Dieu sait que Sékou ne mentait pas !

Au demeurant, je dois dire que les sociétés africaines ne sont pas une tabula rasa. La lecture des ouvrages de Maryse Condé, Ségou I et II ; ceux de Hampathé Ba, Oui mon commandant et L’étrange destin de Wangrin sans oublier celui de Seydou Badian Kouyaté, Le Sang des masques, finit par convaincre le sceptique sur certaines réalités africaines qui sortent de la normalité.

Seydou Badian Kouyaté, chercheur, écrivain, conteur, ministre de la Culture sous Modibo Keïta et grand connaisseur des sociétés africaines, raconte dans Le Sang des masques, l’histoire de ce colonialiste féroce qui terrorisait les populations noires. N’en pouvant plus de supporter les agissements aux relents racistes de ce blanc qui ne trouvait du plaisir qu’en humiliant les noirs, ces derniers finirent par faire appel à l’arsenal mystique de leurs ancêtres. Et ce qui devait arriver, arriva ! Le blanc en question connut une fin atroce.

Tout cela pour dire que rien n’est à négliger par les nouvelles autorités. Aux attaques mystiques qui seront dirigées contre elles pour les déstabiliser moralement, socialement, psychologiquement, il faudra ajouter les milles et un pièges qui leur seront tendus.

Attention aux faux amis, spécialistes de la manipulation qui viendront raconter du n’importe quoi. Ils sont très forts dans la séduction et pourraient passer par les femmes.

Vigilance ! Vigilance ! Vigilance redoublée de ce côté-là ! Nous sommes des hommes avec nos imperfections et nos limites ! L’homme avec ses masques multiples peut tromper n’importe qui. Sékou Touré avait raison quand il martelait que l’homme est un inconnu, connu !

Des hommes et femmes sans dignité ne reculant devant rien pour leurs propres intérêts sont légion dans ce pays-là. Il faudra s’en méfier comme de la peste.

Et ce n’est pas tout !

Des meutes de journalistes et soi-disant hommes de réseaux, stipendiés seront mis à contribution pour distiller toutes sortes de rumeurs. De faux bulletins de renseignements seront dénichés pour donner de la crédibilité à certaines de leurs déclarations. Tout sera fait pour créer la zizanie dans cette belle symphonie entre deux hommes que le destin a réunis pour conduire les destinées du Sénégal. Plaise à Dieu que ces enfants de Satan, assis sur un matelas financier immense, ne réussissent pas dans leur mission.

LEUR MISSION SATANIQUE ! ILS USERONT DE TOUT ! DE TOUS LES MOYENS A LEUR BORD ET CELA POUR ARRIVER A LEURS FINS ! C’est comme ça, il faudra faire avec et faire face !

Sonko et Diomaye doivent se convaincre d’une chose, ils auraient échoué s’ils devaient un jour se séparer. Que ces deux hommes se convainquent de cette vérité d’airain : l’un sans l’autre sera fortement affaibli.

Cela dit, les conflits, les divergences voire même certaines oppositions ne peuvent pas manquer. Et Dieu sait que ces contradictions se présenteront inéluctablement. Elles ne peuvent pas manquer pour la bonne et simple raison que les deux hommes à la tête de l’Etat n’ont ni le même héritage génétique, ni le même héritage social, ni le même héritage culturel.

Je me répète, ces désaccords sont inévitables et même souhaitables. L’essentiel est qu’ils ne prennent pas les allures d’une lutte âpre entre deux égos hypertrophiés.

Blaise Compaoré et Thomas Sankara étaient des amis véritables. Certains sceptiques m’objecteront pourquoi deux amis peuvent   en arriver à cette extrémité ? C’est le pouvoir et ses multiples traquenards qui ont eu raison de cette belle amitié.

Le pouvoir en Afrique est d’une complexité à nulle autre pareille, tiraillé entre des forces difficilement maitrisables voire incontrôlables.  C’est cela la vérité !

Naviguer dans ce milieu avec sérénité, n’est pas facile surtout que beaucoup parmi nous, fonctionnons sur le registre des émotions et autres affects.  « Linu beugue rek, lanu xam » (Nous n’aimons que les choses qui nous apportent joie et plaisir !) Dur, dur d’évoluer dans un environnement pareil !

Tout ceci me fait dire qu’il va falloir beaucoup de tact pour pouvoir manœuvrer dans un environnement aussi difficile. La tâche s’avère compliquée pour le binôme, Sonko/Diomaye qui hérite d’un pays TOTALEMENT abimé surtout au plan moral.

Seulement en réfléchissant sur le parcours des deux hommes qui ont traversé un saut d’obstacles inimaginables, on peut valablement être optimiste.

Et ce brillant et digne marabout, Habib Sy Dabakh, une véritable fierté pour la Oummah islamique, n’a pas manqué en recevant les anciens de Pastef de rappeler ces mots enrobés de sagesse et qui doivent retentir en permanence dans toutes les consciences : « Les évènements vécus ces dernières années et qui ont abouti à cette nouvelle alternance doivent être source de méditation et d’introspection pour nous tous ! » L’homme de Dieu a raison ! Qui pouvait penser après les péripéties douloureuses et traumatisantes que nous avons connues ces temps derniers qu’on allait vers un dénouement pareil ?

Pas grand monde !

Cette main invisible qui a sauvé le Sénégal du chaos fait de cette terre un pays béni des dieux. De fait, œuvrons tous et toutes à faire de ce pays un pays de convivialité où chacun et chacune peuvent dire ce qu’ils pensent sans être inquiétés.

Je dois conclure !

La mission qui incombe aux nouveaux décideurs de ce pays est titanesque, voire herculéenne. Elle exige d’eux beaucoup de patience, de tolérance, de sens élevé de l’écoute.

Quand rien ne vous sera pardonné, il urge de ne pas faire dans la précipitation, de réfléchir encore et toujours avant de poser un quelconque acte. Le sociologue Djiby Diakhaté ne s’y est pas trompé. Dans une émission sur Walf TV, il faisait remarquer qu’il y a des sénégalais qui souhaitent au plus fort d’eux-mêmes que la nouvelle équipe échoue. Ce qui va conforter leurs prévisions pessimistes.

Tout compte fait, cette génération-là n’a pas le droit d’échouer. Quand on porte l’espérance de tout un continent, on se doit de tout mettre en œuvre pour ne pas décevoir les attentes de centaines de millions d’hommes et de femmes. Si cette expérience réussit, elle pourra surement créer une lame de fond susceptible de faire bouger les lignes dans beaucoup de pays africains.

Notre salut à tous et à toutes, est dans la réussite de ce groupe qui a pris les rênes du pouvoir, le soir du 24 mars 2024. Et c’est pour réitérer ce que j’avais dit un peu plus haut : Sonko et Diomaye peuvent réussir.

OUI, ILS PEUVENT REUSSIR A LA CONDITION QU’ILS SOIENT JUSTES ET QUILS FASSENT PREUVE DE SOBRIETE EN TOUTES CIRCONSTANCES. Si Macky et Wade ont lamentablement échoué, c’est qu’ils étaient foncièrement injustes et considéraient le pouvoir comme un lieu de jouissance, de sinécure.

Et dans cette perspective, j’aurais suggéré aux hommes et femmes qui ont la guidance de la barque Sénégal de se rapprocher de certains hommes d’expérience et d’un certain âge qui pourraient beaucoup leur apporter.

« Maag, matna bayi cim Reew » (La présence des hommes d’âge mûr est fort utile à la société). Ils pourraient, compte tenu de leur capital –expérience, aider à surmonter beaucoup d’écueils. Je pense aux doyens Mody Niang, Mandiaye Gaye, Commissaire, Boubacar Sadio, Amadou Tidiane Wone, Lamine Mbaay, le psychologue clinicien, Serigne Mor Mbaye, Serigne Momar Diagne. La liste est loin d’être exhaustive.

Dieu fasse que ces hommes et femmes aux commandes à la tête de ce pays, soient des aristocrates de la foi et de l’action et qu’ils puissent rayonner ici et ailleurs en donnant partout le bon exemple.

LE MEILLEUR EXEMPLE ! Pour ce faire, rappelez vous toujours et en permanence, messieurs et mesdames qui avaient en charge les destinées de ce pays ces mots sublimes de George Santayana

: « Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter ».                                                                       FAIT A PIKINE LE 2 MAI 2024

 

 

                                                       Madi Waké TOURE

                                                       [email protected]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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