Natalie Yamb, notre démocratie n'est pas un objet d'onanisme pour panafricaniste de réseaux occultes

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Natalie Yamb, notre démocratie n'est pas un objet d'onanisme pour panafricaniste de réseaux occultes

 

Symbole de l'enfantillage panafricaniste, cette femme qui cherche à s'imposer en égérie des élites panafricanistes, devrait demander pardon aux institutions sénégalaises, au Conseil constitutionnel. Ses hypothèses fantaisistes sur la commande de Paris que les autorités sénégalaises devaient exécuter se révèlent absurdes et fausses.

 

Tous les intellectuels populistes qui ont théorisé les scenarii les plus alarmistes et conspirationnistes doivent, à partir d'aujourd'hui, reconnaître que le Sénégal n'est pas n'importe quel pays. Nous sommes une grande démocratie, n'en déplaise aux théoriciens du chaos et du parrainage de nos autorités par la France.

 

La justice dans tous les pays est animée par des hommes à la personnalité différente : vouloir discréditer la justice sénégalaise par ce conspirationniste primaire, c'est de l'ignorance arrogante. La vérité est que parmi nos intellectuels, il y en a qui s'agitent sous commande. Ils ont accès à tous les Palais, et on ne sait pas de quoi ils vivent. Manger l'argent de la Russie ou des militaires putschistes et théoriser la France impérialiste et néocolonialisme, c'est de l'onanisme panafricaniste. Ayez l'humilité de demander pardon aux Sénégalais si vous ne voulez pas perdre votre crédibilité. Nous sommes un peuple avec tous les défauts, notre démocratie, comme toutes les démocraties, chancelle parfois. Mais nous avons suffisamment de ressorts mentaux, de ressources culturelles pour endiguer les crises, y compris celles qui sont suscitées par les lobbies sournois.

 

C'est trop facile de manipuler, via les réseaux sociaux, la conscience de jeunes gens en leur désignant des ennemis au lieu de leur montrer la voie du travail, de l'abnégation dans les études et de la citoyenneté positive affranchie de toute mentalité servile ou défaitiste. Nous sommes tous des Africains, nous devons nous intéresser, sans frontière ni tabou, à ce qui se passe dans nos différents pays. Mais il faut le faire dans la vérité et l'honnêteté. La mauvaise foi est une plante aux fleurs très belles mais aux fruits amers.


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