Revoilà Ibrahima SENE !

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Revoilà Ibrahima SENE !


 

                                 Revoilà Ibrahima SENE ! 

 

Revoilà donc « SENE PIT », qui, dans ses deux dernières sorties dans Walf Quotidien (17 mai 2021) et (21 mai 2021) l’une sur l’opposition, Sonko,le salafisme et les élections locales entre autres et l’autre sur le professeur Abdoulaye Bathily .L’ancien coureur derrière les bus de Dakar DEM DIKK  au temps des vaches maigres ,se prend faussement pour un intellectuel ,alors qu’ un intellectuel, ou du moins, celui qui se prend pour tel, ne doit parler que de choses dont il maitrise les tenants et aboutissants. Le véritable intellectuel, c’est celui qui doit se refuser de vivre aux crochets de quelqu’un, fût-il le président de la République, mais qui essaie de penser, concevoir et agir pour lui-même au lieu de se dé partir de toute dignité juste pour plaire à quelqu’un afin d’assurer sa survie. L’intellectuel est celui qui vole de ses propres ailes dans certaines circonstances au lieu de se laisser emporter aveuglément comme une feuille morte au gré du vent ; s’agissant du sens d’un mot, il ne doit pas enfourcher la première définition venue et le crier sur tous les toits sans en contrôler le sens. Le mot salafiste est un terme arabe qui signifie « prédécesseur » : salaf lui-même signifie « précèdent » Selon le Dr Khadim MBACKE ancien fonctionnaire à l’IFAN, « ce mot est employé six fois dans le Coran ; dans la terminologie religieuse musulmane, l’une des acceptions dans laquelle le mot est usité désigne les premières générations musulmanes : les Compagnons, leurs successeurs immédiats les successeurs immédiats de ceux-ci » Khadim M’BACKE (le Salafisme.) On ne parlait pas encore de « terrorisme et de djihadisme » mots crées par des Occidentaux pour caricaturer certains musulmans. L’Islam, à ses origines, était pur et si le sens du mot s’est dénaturé, c’est bien du fait des ennemis de l’islam et des musulmans comme tomarich SENE, (ou camarade SENE, choisissez) qui, tels des moutons de Panurge ont suivi le lot sans réfléchir. Les salafistes étaient appelés Salaf-al-Salih, les pieux ancêtres, ce qui veut tout dire. Le Dr Khadime M’BACKE de citer le célèbre hadith qui dit « Le meilleur siècle des musulmans est le mien, puis celui qui le suit immédiatement, puis celui qui suit celui-là ( Ibidem ,rapporté à la fois par Boukhari et par Mouslim)… Mais je me rends compte que je suis en train de jeter des perles à un pourceau : « Ne jetez pas vos perles à un pourceau, de peur qu’il ne les foule au pied, ne se retourne et vous déchire »(Evangile selon Matthieu, chapitre 7,verset6) Cela signifie « donner ou dire  à une personne ignare (le mot n’est pas trop fort pour la circonstance) quelque chose d’important dont il ne comprend pas la portée »…Il est loin le temps où le regretté Sémou Pathé GUEYE en référence  à la liberté de ton du PIT parlait de « ni béni oui oui ni béni non non.

Dans le WalfQuotidien du 17 mai il accuse Sonko, «  le radical, le salafiste » d’être responsable des tueries de mars ! rien d’étonnant, c’est la voix de ses maitres ! et il continue : « sa stratégie …c’est de recruter massivement chez les enfants dont les parents relèvent (des autorités religieuses) ; en fait de recrutement et de (propagande ?) c’est lui qui, sans être enseignant, poussait la bassesse jusqu’à pirater les adresses mails des militants du SUDES et leur envoyait ses contributions dans la presse !

Et comme à son habitude, plaidant pour sa propre paroisse, il s’autoproclame analyste politique et conseille à l’opposition « de ne pas s’aventurer à prendre le pouvoir par la rue » Qu’il se rassure, l’opposition n’a que faire des conseils d’une vieille savate.

Dans le journal du 21 mai 2021, où il s’attaque au professeur Abdoulaye Bathily, on remarque une faute « depuis les années 70, même si on était dans de(sic) partis différents (LD et PIT) et le plus souvent en adversité » Le bonhomme veut-il parler de divergences politiques ? En tout cas adversité signifie sort contraire, fortune adverse ou une situation malheureuse due à une suite de revers. Rien de tout cela dans un tel contexte.

Le combat mené par le Professeur Bathily lors des Assises est reconnu par tous les observateurs de bonne foi. Son statut d’homme politique et d’universitaire en ont fait un participant très apprécié, contrairement au sieur SENE qui n’était que pour la galerie. Le professeur Bathily, lui n’est pas politicien professionnel, il a bien un métier décent.

       

Yatma DIEYE, professeur d’anglais, Rufisque

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