Remèdes contre la Sclérose en plaques : « Une maladie à cause controversée ! »

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Remèdes contre la Sclérose en plaques : « Une maladie à cause controversée ! »

La sclérose en plaque ou sclérose multiple est une maladie chronique du système nerveux. En général, elle frappe beaucoup plus les femmes que les hommes. Les deux tiers de sclérose multiple sont diagnostiqués chez des personnes de 20 à 4O ans.

Elle se caractérise par une dégénérescence des gaines de myéline qui entourent les axones. Les gaines de myéline sont constituées de cellules myélinisées. Ce sont ces cellules qui meurent. La mort de ces cellules engendre une perte de protection des neurones qui meurent à leur tour.

La sclérose en plaque (SEP) est une affection du système nerveux central caractérisée par un processus de démyélinisation localisé dans la substance blanche aboutissant à la constitution de plaques de sclérose et évoluant par poussées successives, plus ou moins régressives, survenant à intervalles irréguliers dont la durée est imprévisible. Les plaques correspondent donc à l'aspect que les zones de démyélinisation revêtent sur une coupe de cerveau.

 

La SEP ou maladie de la substance blanche !

Le cerveau est composé de différentes zones qui élaborent différentes fonctions (motrice, sensitive, visuelle.) dont les ordres sont transmis au reste du corps par l'intermédiaire d'influx nerveux.

Les neurones sont les cellules responsables de la création et du transport de cet influx nerveux. Ils sont formés d'un corps cellulaire et d'un prolongement qualifié d’axone. Ce dernier est entouré d'une gaine graisseuse que l'on appelle la myéline. Elle assure un rôle protecteur et nutritif pour l'axone, mais sa principale fonction est d'accélérer la conduction de l'influx le long de la fibre nerveuse et donc la transmission des informations du cerveau vers le corps ou inversement. La myéline n'est pas fabriquée par les neurones mais par des cellules de leur voisinage immédiat, les oligodendrocytes.

Dans le cerveau et la moelle épinière, les zones riches en axones forment la substance blanche. Les corps cellulaires des neurones sont eux concentrés dans la substance grise. Celle-ci recouvre toute la surface du cerveau, pour former une écorce grise correspondant au cortex cérébral. On retrouve d'autres zones de substance grise dans la profondeur du cerveau qui sont qualifiées de noyaux gris.

Par définition, la SEP est une maladie de la substance blanche, puisque c'est dans cette zone que sont concentrés les axones engainés par la myéline. La myéline est la cible principale du mécanisme pathologique. Sa destruction, sous l'effet de phénomènes inflammatoires, est à l'origine d'un défaut de transmission de l'influx nerveux. Dans un second temps, l'inflammation disparaît pour céder la place à des mécanismes de réparation sous la dépendance des oligodendrocytes. L'amélioration consécutive de la conduction nerveuse est accompagnée d'une disparition plus ou moins complète des signes neurologiques. Néanmoins, la nouvelle myéline reste souvent moins efficace que l'ancienne pour transmettre l'information.

Les plaques sont les lésions consécutives aux épisodes d'inflammation (plaques actives) et de réparation de la myéline (plaques cicatricielles). On les retrouve dans la substance blanche ou à la jonction substance blanche/substance grise.

 

Quels sont ses symptômes ?

Rappelons que dans la sclérose en plaque, la gaine protectrice de myéline qui recouvre les principaux nerfs est détruite, ce qui entraîne diverses dysfonctions nerveuses mineures. Les personnes atteintes de sclérose multiple peuvent constater des effets très divers, pouvant aller d’une certaine faiblesse jusqu’à la paralysie. Chez la plupart des malades toutefois, il ne s’agit pas de symptômes permanents. Après chaque crise ou aggravation de la maladie, certaines victimes parviennent à retrouver une vie normale. D’autres gardent en permanence des séquelles plus ou moins graves. Notons que la manifestation la plus fréquente est l'apparition d'une cécité unilatérale assez brutale.

L'ophtalmologiste diagnostique une névrite optique rétro bulbaire. Cette névrite est synonyme d'atrophie du nerf optique. La SEP en est l'une des causes les plus fréquentes.
Les autres manifestations neurologiques sont de tout genre, paralysie d'un globe oculaire, paralysie d'un membre, paralysie des deux membres inférieurs, incontinence etc.

Quelles sont les causes de la maladie ?

Les médecins ne savent pas très bien ce qui provoque la sclérose multiple, mais ils avancent deux grandes explications possibles : le fait que cette maladie se manifeste fréquemment chez plusieurs individus d’une même communauté a conduit à formuler la théorie selon laquelle un virus ou un micro-organisme semblable à un virus pourrait en être la cause. Selon une autre hypothèse, la sclérose en plaques serait une maladie auto-immune. Le système immunitaire, confondant la gaine de myéline avec quelques envahisseurs dangereux, se mettrait à l’attaquer.

Une troisième théorie a également été émise, mais elle n’a reçu qu’une attention discrète de la part des médecins : la sclérose multiple serait liée à une alimentation trop riche en matières grasses. Un médecin fait état de résultats impressionnants après avoir traité la sclérose en plaques par u régime d’élimination pauvre en graisse.

 

Pensez à régime pauvre en graisse !

Vers la fin des années 1940, un médecin neurologique commença à s’intéresser à la sclérose multiple. En ce temps là, les scientifiques restaient perplexes après avoir constaté que la maladie était de plus en plus courante à mesure que l’on s’éloignait de l’équateur. Le nombre de cas recensés aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Scandinavie, en Allemagne et en Suisse était en effet plus élevé qu’au Mexique et dans le sud de l’Europe.

l y a soixante ans, les statistiques concernant la sclérose en plaques n’étaient pas très précises pour la plupart des pays à l’exception de la Norvège, qui avait organisé l’un des systèmes les plus complet pour le dépistage des maladies. C’est là que le médecin choisit de se pencher sur la sclérose multiple, s’attendant à recenser davantage de cas dans le nord du pays que dans le sud. Contre toute attente, il allait s’apercevoir que la situation ne correspondait pas du tout à cette hypothèse. Les malades étaient rares tout le long de la côte norvégienne, du nord au sud, mais beaucoup plus nombreux à l’intérieur du pays. A quoi pouvait bien tenir cette différence ?

En se basant sur divers sondages alimentaires, le médecin finit par découvrir que la population agricole au centre du pays avait une alimentation considérablement plus riche en graisses saturées (viandes et produits laitiers) que la population côtière, composée essentiellement de pêcheurs. Intrigué, il proposa une interprétation nouvelle pour rendre compte de cette étrange répartition géographique de la sclérose multiple : en effet, tous les nordiques où de nombreux cas de sclérose en plaques avaient été recensés avaient également une alimentation plus riche en graisses saturées que les régions méridionales, où la sclérose multiple restait plutôt rare.

Pour vérifier sa théorie, au début des années 1950, des dizaines d’années avant que l’on ait établi officiellement un rapport entre les matières grasses dans l’alimentation et diverses maladies comme le cancer et la maladie cardiovasculaire, le médecin recruta 150 patients atteints de sclérose en plaques. Il leur administra une alimentation pauvre en graisses saturées et compara l’évolution de leur maladie avec ce qui se passait dans un groupe compara l’évolution de leur maladie avec ce qui se passait dans un groupe comparable auquel il n’avait imposé aucune restriction alimentaire. Vingt ans plus tard, les malades qui avaient profité du régime spécial du médecin avaient beaucoup moins fréquemment des poussées de sclérose en plaques. Par ailleurs, les survivants étaient plus nombreux et souffraient de handicaps moins importants. (Leur taux de cholestérol sanguin s’était également abaissé pour atteindre en moyenne moins de 150, ce qui avait en outre pour effet de diminuer considérablement le risque de maladie cardiovasculaire).

De nombreux témoignages attestent permet de ralentir sensiblement, voir de stopper la détérioration neurologique liée à la sclérose multiple. Cependant, il demeure extrêmement controversé et mieux vaut en parler avec votre médecin avant d’entreprendre quoi que ce soit.

 

Les plantes au secours de la sclérose multiple !

La plupart des approches diététiques de la sclérose en plaques soulignent l’importance qu’i y a de diminuer la consommation de graisses saturées, les types de graisses présents dans la viande et les produits laitiers. Permettez-moi en outre de vous suggérer quelques plantes utiles :

1 Ananas: L'ananas contient des enzymes, la pancréatine et la bromélaine, qui composent les molécules de protéines. Non seulement ces enzymes ont un effet anti-inflammatoire, mais il a été démontré qu'elles contribuent à faire baisser le taux de complexes immuns en circulation. Des taux élevés se produisent dans un certain nombre de maladies auto-immunitaires, notamment la sclérose en plaques. Ces complexes immuns conduisent le système immunitaire à agresser l'organisme, ce qui finit par provoquer des lésions tissulaires. 

 

2 Cassis: L'huile de cassis contient une substance complexe, l'acide gammalinolénique, censé être utile pour traiter la sclérose multiple. Un spécialiste en médecine naturelle recommande de prendre deux fois par jour 500 milligrammes d'huile de cassis. Il précise qu'une amélioration devrait se produire au bout de huit semaines. 

NB: De toute façon les recherches continuent et peut être que dans un avenir proche, nous trouverons d'autres plantes efficaces pour traiter cette maladie. 

Source: www.sambamara.com     Facebook: Serigne Samba Ndiaye 


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Anonyme - #1

Jai été Diagnostiqué Comme Ayant Cette Maladie Depuis 2009 Et Impossible D'avoir Un Traitement Ni Meme Des Informations Convaincantes De La Part De Nos Neurologues Qui J'ai L'impression Ont Encore Des Limites Sur Ces Maladies Neurologiques Dites Rares En Afrique

le Mardi 05 Novembre, 2013 à 12:59:32RépondreAlerter

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