(INTERNATIONAL) Yaya plus que…Jammeh fidèle à lui-même

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(INTERNATIONAL) Yaya plus que…Jammeh fidèle à lui-même

Après avoir été battu à la présidentielle et appelé son challenger pour le féliciter puis clamer haut sa volonté d’accepter le choix de ses concitoyens, Yaya Jammeh a fait un revirement à 2000°. Pour tout rejeter et demander l’organisation d’un nouveau scrutin. Il rappelle sa véritable nature à ceux qui, un moment, ont cru avoir affaire à un autre homme.

D’un coup de tonnerre à un autre…Voilà qui qualifierait bien les deux situations vécues par la Gambie ce mois de décembre. Une fin d’année aux extrêmes, en somme. La présidentielle tenue le 1er décembre a vu chuter celui qui, d’une main de fer dans un gant de terreur, dirigeait le pays depuis 22 ans, après avoir pris le pouvoir par coup d’état. Le temps de saluer la maturité d’un peuple, sa patience, de même que de sembler découvrir un démocrate enfoui chez un Jammeh toujours présenté sous les pires angles, le voilà qui trompe tout son monde. Ou plus exactement atteste qu’on a oublié sa vraie nature.

Celle-là qui mâtine versatilité, inconstance et imprévisibilité, entre autres choses faisant les dictateurs. Sans compter la quasi certitude qu’ils ont très peu de chance de finir leurs jours en paix. Ce qui les oblige ainsi à engager un bras de fer. Parce que tous ont passé leur temps à cumuler les pratiques répréhensibles, à allonger la liste de leurs ennemis, de donner à leur peuple des raisons de vouloir leur faire payer et à la justice internationale des raisons pertinentes de les poursuivre.

Jammeh se sait cible privilégiée de traques prochaines. Aussi, son argumentaire lié à des « erreurs dans le comptage des voix » n’est qu’un fallacieux prétexte. Son véritable souci est de négocier une sortie…sinon de ne jamais sortir. Autrement dit, d’ouvrir un bras de fer, même à l’issue fatale pour lui. Pour ne pas ainsi offrir à ses anciens vis-à-vis l’opportunité de lui faire vivre les épreuves auxquelles il les a soumis 22 ans durant.

L’homme fort de Banjul et Kanilaï n’a gouverné que par la force. Il veut finir par la force. Il reste égal à lui-même. Plus que…Jammeh ! Et n’a ainsi cure des avertissements, condamnations et menaces de la communauté internationale pour y avoir fait face 22 longues années durant, sans transiger.


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Anonyme - #1

1234

le Lundi 03 Avril, 2017 à 08:49:26RépondreAlerter

Anonyme - #2

1234

le Lundi 03 Avril, 2017 à 08:49:27RépondreAlerter

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