(POLITIQUE) 2019, c’est maintenant !

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(POLITIQUE) 2019, c’est maintenant !

Ceux qui nourrissaient l’espoir de voir la politique au repos au lendemain du référendum du 20 mars peuvent déchanter. Les résultats de la consultation et l’obligation qu’ont les camps respectifs de réagir font que, les échéances électorales prochaines commencent maintenant. Notamment la très attendue présidentielle de 2019 qui verra le président Macky Sall remettre en jeu son mandat.

 

Ce n’est pas demain la veille que le terme « campagne électorale permanente » va cesser d’être d’usage dans les qualificatifs du paysage politique sénégalais. Comme toujours, un rendez-vous politique va succéder à un autre. A peine est-on sorti de la consultation autour de la révision constitutionnelle proposée par le président de la République qu’on a en ligne de mire les élections. Les Législatives de 2017 d’abord, mais surtout la Présidentielle de 2019.

 

Rien de surprenant à cela en réalité. Le référendum a plus été une consultation pour ou contre Macky Sall. Et pour avoir obtenu un nombre de voix considérable, les partisans du « Non » ont la conviction d’avoir secoué le cocotier, pour penser à continuer le mouvement afin de le faire tomber. Dans le camp du pouvoir, ne pas avoir eu de plébiscite, comme lors de tous les référendums auparavant organisés au Sénégal, est une alerte à ne pas négliger, à prendre très au sérieux pour dire vrai. Dès lors, la réaction du président du camp du « Oui » est attendue. On parle d’un remaniement ministériel qui pourrait s’opérer dans le sillage du retour du président du Maroc où son séjour depuis quelques jours serait à des fins de « méditation ».

 

Généralement aux lendemains de scrutins, on s’attend toujours à la mise en place d’une équipe de ou avec beaucoup de politiques, pour mieux vendre ses réalisations au plan économique, social et/ou barrer la route à une opposition qui ne se fera pas prier pour corser la cadence.

 

Ça et là, l’espoir est le même : se faire plus entendre par ces Sénégalais, environ 60%, qui se sont détournés des politiques lors du référendum, en ne votant ni « Oui », ni « Non ». En choisissant de ne pas choisir. C'est-à-dire l’abstention.

 

Une élection ayant par principe l’objectif d’amener le maximum de votants à adhérer puis adopter ses projets, la force de persuasion est importante pour tous les candidats. Le départ à temps itou. Qui plus est dans un contexte de plus en plus marqué par un désintérêt des populations vis-à-vis de la chose politique, ou de la façon de ses acteurs de la faire.

 

Autant dire, c’est le pouvoir contre l’opposition avec le peuple comme cible et arbitre. Direction 2019 !

 


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