(POLITIQUE) Demain, la fin du Parti Socialiste…

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(POLITIQUE) Demain, la fin du Parti Socialiste…

Le Parti Socialiste, l'une des plus vieilles formations politiques du Sénégal et pivot de la coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir, vit encore une épreuve douloureuse. Déjà marqué par la démission du bureau politique d'une de ses nouvelles figures, le maire de la Médina Bamba Fall, cet épisode risque de faire un peu plus mal au Ps, s'il ne sonne pas définitivement son glas.
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\r\nLe Ps est un grand parti. On ne le dira jamais assez. On se plaît à rappeler toujours les divisions qui ont marqué l'évolution de ce parti, et même étaient à l'origine de son existence actuelle. On n'oubliera surtout pas les innombrables cassures depuis la perte du pouvoir en 2000, après 40 années de règne, et que malgré tout, la formation tienne encore. Genoux à terre, d'un seul appui, on peut dire ce qu’on veut. Mais, le Ps reste en place.
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\r\nPour combien de temps encore ? La réponse se trouve à la fois dans l'issue du dossier des jeunes arrêtés après la réunion tendue du Bp en mars passé et le compagnonnage avec l'Apr au pouvoir depuis 2012. Deux faits d'ailleurs considérés en intrinsèque liaison. Les détenus seraient des proches de Khalifa Sall, le maire de Dakar, dont la suite du chemin Apr-Ps annihilerait les ambitions présidentielles qu'on lui prête.
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\r\nLe débat sur Khalifa n'est pas en réalité nouveau. Il est aussi vieux que se fait strident le silence du principal concerné sur la question. Des gens qui se réclament de lui ou sont contre « le système Tanor » se chargent de l'animation. Leur « mentor » donnant lui l’impression d’attendre la caution du patron des socialistes et/ou de vouloir éviter un sort à la Aïssata Tall Sall, le maire de Podor, en disgrâce depuis sa bravade consistant à briguer le fauteuil de secrétaire général du parti.
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\r\nLes enseignements à en tirer sont nombreux. Entre autres : après l'Afp du président de l’Assemblée Nationale Moustapha Niasse, le Ps, l'autre grand souteneur de Macky Sall est dans la plus grande incertitude, avoir digéré 12 ans d'opposition consécutifs à quatre décennies de règne ne garantit pas un retour calme du Ps aux affaires, le choc des générations ou, c’est selon, la volonté de jeunes loups aux dents longues de bouger les caciques, fait rage.
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\r\nNul ne sait jusqu’où ça peut aller. Que le Ps ait pu toujours trouver les moyens de passer les obstacles les plus compliqués est un fait incontestable. Que les temps, la façon de voir et de faire politique aient changé sont également des données à prendre en considération.

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En attendant, place aux petits meurtres entre grands camarades de parti…

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