(POLITIQUE) PS. Cette fois, c’est la fin !

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(POLITIQUE) PS. Cette fois, c’est la fin !

Depuis 16 ans qu'il a perdu le pouvoir, le Parti socialiste a fait face à de nombreuses secousses mais tient toujours. L'avenir n'est plus si certain, si on analyse bien la procédure judiciaire ouverte contre quelques uns de ses responsables. La division est telle que, prédire une fin du Ps n’est plus un pari risqué.

L'existence de deux camps au Ps est claire. Elle ne relève plus de simples supputations. Il existe bien des « pro-Tanor » d’un côté, et de l’autre des « pro-Khalifa ». Et une bonne dizaine parmi ces derniers a maille à partir avec la justice. La mise à sac du siège du parti un jour de mars 2016 pour empêcher la tenue d'une réunion du bureau politique leur vaut une plainte. Les faits de « tentative de meurtre » sont, entre autres, brandis contre eux et leur font encourir la perpétuité.

Ce groupe de responsables dont Bamba Fall le maire de la Médina est le plus connu sont étiquetés « partisans » de Khalifa Sall, le maire de Dakar. Qui d'ailleurs a fini de faire une lecture juste de la question et se dit prêt à « aller en prison si c'est (lui) qu'on vise ». Il reconnaît ainsi implicitement tout le débat suscité depuis son élection à la mairie de la capitale, précisément autour de destin politique qu’on lui dessine, et des obstacles dressés sur sa route. Il ne peut dès lors plus continuer à assumer dans le bois. Autrement, il confirmerait tous ceux qui le trouvent couard et apparaîtrait comme un traitre.

C’est d’avoir été intransigeants dans leur soutien à Khalifa et pour s’opposer au compagnonnage aux allures d’affiliation de leur leader Ousmane Tanor Dieng au président Macky Sall que Bamba Fall et compagnie en sont là aujourd’hui. Khalifa leur doit un retour de bâton. En remettant en cause sa discipline militante digne d’un « fils socialiste », pour attendre que le parti lui soit transmis, comme le fit Senghor pour Diouf et ce dernier pour Tanor. D’autant plus que, dans le parti des voix s’élèvent pour attester qu’il ne lui sera fait aucun cadeau. Ou pire, la route pour le sommet du Ps lui sera barré.

Successivement, deux sorties de responsables de premier plan ont renseigné sur la question. Le ministre Serigne Mbaye Thiam, le favori de Tanor pour lui succéder selon de nombreux observateurs, s’est dit prêt si on le choisit comme candidat à la prochaine présidentielle. Tandis que le député maire Aïda Sow Diawara, responsable des femmes à Dakar, a déclaré carrément que Sall ne sera pas leur candidat…

Faut-il en ajouter ? Chaque jour qui passe élargit le gap entre les « deux camps » du Ps. Et si la formation existe toujours, malgré la chute consécutive à 40 ans de pouvoir et le départ d’innombrables hauts responsables, sa vie n’aura pas les apparences de celle du sphinx. Bien malin qui pourra prédire le voir renaître des ses centres.


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Anonyme - #1

1234

le Lundi 03 Avril, 2017 à 08:49:24RépondreAlerter

Anonyme - #2

1234

le Lundi 03 Avril, 2017 à 08:49:31RépondreAlerter

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