(RÉFÉRENDUM) OUI, NON, Abstention : le peuple sénégalais sait choisir

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(RÉFÉRENDUM) OUI, NON, Abstention : le peuple sénégalais sait choisir

Le référendum de ce 20 mars à, au moment de l'annonce des premières tendances puis des résultats provisoires, donné à constater un coude à coude serré entre le « OUI » et le « NON » dans bien des localités. Sinon, ce sont des marges très courtes entre les deux camps. Ce sont des preuves, si encore besoin, que les Sénégalais savent exprimer leurs convictions. Quelles que soient la clameur et les tentatives d'influence d'hommes politiques ou religieux.

Parmi ces derniers, ils devraient d'ailleurs être nombreux à se mordre les doigts. A nourrir plein de regrets, d'avoir vérifié que le peuple ne va pas forcément dans le sens où ils ont cru pouvoir l'amener. Le déploiement de moyens financiers et/ou matériels, souvent colossaux, n'y auront rien fait. Les consignes de vote itou. 

Il n'y aura eu de raz de marée nulle part. Partout où le « OUI » a triomphé, le « NON » a eu son mot à dire. Et vice-versa. L'adage voulant que « le Oui [n’ait] de sens que quand il est possible de dire Non » s'est traduit dans sa plénitude. 

Au finish, tout le monde aura eu sa part de satisfaction. Le camp présidentiel, celui du « OUI », a sa victoire, mais pas écrasante, comme on l’a remarqué lors des référendums de l’histoire du Sénégal, en 1963, 1970 et 2001. Avec toujours un score dépassant de loin les 90 %. Macky aura de loin moins bien fait que ses prédécesseurs.
Les « NON-istes » brandiront des lieux symboliques remportés comme Touba ou la défaite de certains leaders dans leurs fiefs respectifs. Ce dernier argument est également brandi par des responsables du pouvoir.

La seule grande victoire sera finalement celle du peuple, qui a choisi comme il le sent. C’est aussi une sorte de point noir de ce rendez-vous du 20 mars. Le rush aux urnes a été faible presque partout.

 

Le taux de participation estimé à 40 % reflète l'échec de la mobilisation pour faire comprendre aux Sénégalais les enjeux réels de ce referendum, tous camps confondus. Si un minimum avait été fait dans ce sens et surtout dans un temps plus long, davantage de Sénégalais auraient saisi cette opportunité à eux offerte d'aller de participer massivement à cette consultation populaire. Pour dire « OUI » ou « NON ». Pour dire leur avis sur des points sensés régir leur vie. Tous les peuples ne peuvent pas en dire autant.

 

Maintenant, tournons la page pour aller à l’essentiel : le travail et la réalisation des aspirations des Sénégalais. Il y a un temps pour la politique, il y en a un autre pour le boulot. Le second doit tout de suite prendre le pas pour le second.


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Au Moins Vingt (20) Jours Avant Le Jour Du Référendum, L'eau A Coulé à Ouest-foire Comme Aux Cascades De Dindifélo Et L’électricité N’a ‘tremblé’ Qu’une Fois. Le Nirvana. Pour Ma Part, J'appréhendais La Fin De La Campagne Pour Le Référendum Connaissant Les Politiciens Sénégalais Et Leurs Astuces. Seulement, Ces Mêmes Politiciens Oublient Que Les électeurs Ont Aussi Une Arme Redoutable Face à Leurs Tricheries De Politiciens Qui Nous Prennent Pour Plus Bêtes Que Nous Ne Sommes. Pour Ma Part, étant Apolitique Et Travaillant Dans Le Privé (donc Sans Aucune Forme De Corruption Politique), La Paix Et La Satisfaction De Nos Besoins Primaires (eau Et électricité, Car Pour Le Reste Il Suffit De Casquer : Tél., Santé, Transport, Routes, éducation…) Me Guident Pour Mes Choix électoraux. Juste Pour Dire Que Ne Bénéficiant D’aucune Part De Gâteau Comme Sûrement Plein D’agents Du Privé Trop Occupés à Gagner Leurs Vies à La Sueur De Leurs Fronts Et à être De Bons Chefs De Famille Sans Histoire, Nous Nous Devons D’être Aussi Durs Dans L’appréciation Du Niveau De Vie Au Sénégal Par Rapport Aux Efforts Que Nous Fournissons Pour Nous En Sortir Et Pour Pouvoir Prétendre à Un Minimum De Confort Dans Ce 21ème Siècle. Le Président Sall Devrait Revoir Sa Copie Quant à Son Mode De Nomination Des Ministres Et Du Cumul De Mandats Pour Certains Qui Ne Pensent Plus Qu’à S’amuser Et à Le Neutraliser Une Fois Confirmés, Au Lieu D’intensifier Les Efforts Commencés. La Politique Politicienne Ne Prospère Plus Et Puis, Au Sénégal, Tout Se Sait. Les ‘grands électeurs’ Perçoivent La Rigueur Et L’honnêteté Des ‘délégués Du Président’ Qui, Malheureusement, Est Souvent Obligé De Monter Au Créneau Pour Rattraper ‘leurs Virages’ Et Ratés. L’indifférence-légèreté De La Prise En Compte Des Inconvénients (préparation Repas, Ablution Et Purification Et Problèmes De Couples, Pourrissement Aliments, Hygiène, Minimum De Loisirs, Fuite Des Domestiques…) De Ces Pénuries Sur Notre Vie Quotidienne Nous Conforte De Notre Insignifiance Aux Yeux Des Politiciens. Il N’y A Que Le ‘bétail électoral’ Et Leur Environnement Immédiat Qui Les Intéressent. Ils Font L’erreur D’oublier Ces ‘électeurs Instruits Et Motivés ’ (de Plus En Plus Nombreux) Tranquilles Dans Leurs Coins, Mais Redoutables (en Comptabilisant Leur ‘bétail’ à Eux) Analystes Le Jour J Et à L’instant T. Qui Trompe Qui ? Les échéances Ne Sont Jamais Bien Loin. Conseil : Concentration, Proximité, Sincérité, Honnêteté, Franchise, Sérieux, Vertus, Implication Et Efforts-efficacité Soutenus. Ma Carte D’electeur, Ma Voix. A Vos Marques…

le Mardi 22 Mars, 2016 à 20:39:36RépondreAlerter

Jean - #2

Pertinente Analyse Grd Ca C Un Signale Fort A L'endroit De La Class Politique Sénégalaise Ils Doivent Essayé De Décrypté Ce Message Des Populations

le Mercredi 23 Mars, 2016 à 09:20:11RépondreAlerter

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