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Mardi 09 Mai, 2017
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La spirale jihadiste continue dans le monde, avec son lot de morts toujours nombreux. L’intégrité des Burkinabé a été mise à rude épreuve le vendredi 15 janvier par des attentats dans un hôtel et un restaurant. Le bilan est de plus de vingt morts…
Après Bamako, Ouagadougou. En l’espace de deux mois, presque jour pour jour, après la tuerie de l’hôtel Radisson de Bamako, c’est dans la capitale du Faso que les terroristes ont frappé. Le mouvement Al Mouraboutine, branche d’Aqmi, a revendiqué cet acte, comme le premier. Ce n’est d’ailleurs pas la seule similitude entre les deux drames. Il y en a bien d’autres.
Partout, on a visé des hôtels de luxe, à forte clientèle de ressortissants occidentaux et de nationaux de la haute société. A Ouagadougou, tout a été fait pour s’assurer une action d’éclat. Pour ne pas dire Splendide…comme le nom de l’hôtel où eut lieu la prise d’otages. Lequel établissement trône majestueusement sur l’avenue Nkrumah, qu’il faut avoir visitée pour mieux mesurer le dessein dévastateur des kamikazes. Imaginez la chaude artère des Almadies ou l’avenue Ponty, sur quelques centaines de mètres, avec d’un côté et de l’autre, des restaurants, bars et plein de lieux de plaisance où, ruent des milliers de personnes dès la fin de journée. Le week-end ou pendant de grands événements comme le Fespaco, le festival biennal de cinéma, on peut y fonctionner jusqu’au petit matin. Bref, c’est un des endroits forts du Ouaga by night…
L’un des enseignements forts en à tirer est que, après Bamako et Ouagadougou, la spirale violente ne compte pas s’arrêter. Tous les pays sont des cibles potentielles. Les grands rassemblements de personnes plus encore. Les terroristes voulant faire le maximum de victimes.
Par conséquent, la vigilance et la dénonciation de comportements suspects doivent désormais être des actes de tous les jours, voire citoyens simplement. D’autant plus que, dans la logique des terroristes, il n’y a ni plus, ni moins qu’une réduction à néant de l’existence, un tant soit peu à contre-courant de leurs visions. Pour, comme on le leur promet durant leur endoctrinement, rejoindre la belle vie avec des « ouroul ayni », femmes sublimes, entre autres, après la mort. Cela passe par l’anéantissement de la vie des autres. C’est presque dire une opposition de la vie d’ici bas contre celle que les terroristes ont hâte de rejoindre.
Leur détermination à réaliser ces objectifs doit avoir un répondant de taille, avec des populations vigilantes, toujours sur leurs gardes. Car le combat ne peut pas être que celui des autorités politiques et des forces de l’ordre. Il est connu que les civils payent le plus lourd tribut. De Bamako à Ouagadougou, ou encore au Nigéria, au Cameroun, au Tchad, Niamey avec les enlèvements, aucun pays n’est à l’abri de ces terroristes. Pour avoir frappé des « grands » tels que la France, la Turquie, ou encore les Etats-Unis jadis, les terroristes attestent, si besoin, que ce ne sont pas de « petits pays » qui peuvent leur poser problème.
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