Le Blogs de : Usman TUREY

"Prétendant au poste de secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Mauricien Jean-Claude de l'Estrac veut se poser en candidat de l'"industrialisation de l'Afrique" à travers des partenariats inter-entreprises Nord/Sud." Voici le passage d'un article que j'ai lu sur le site www.seychellesnewsagency.com et qui a provoqué cette réaction.

Première chose à dire c'est que Jean Claude de l'Estrac doit savoir qu'un continent industrialisé n'est pas un continent industriel. 
Si l'Afrique tombe encore dans ce piège de cadrage international, Il reste à considérer que la chaîne de dépendance de l'Afrique vis-à-vis des autres va redoubler de poids et sera ainsi plus que difficile à couper. Il est certes évident que n'ayant pas les techniques nécessaires pour réaliser par nous-même cette industrialisation, une sollicitation de partenaires stratégiques ne pourra être refusée par quiconque réfléchit une seconde. 


Seulement, ce que nous pensons et disons c'est qu'il est beaucoup plus préférable d'apprendre à voler de ses propres ailes que de toujours compter sur les ailes des autres pour voler. Même si on n'a pas des ailes, il faut avoir l'intelligence d'approcher stratégiquement ceux qui en ont en vue d'apprendre comment en façonner pour nous.  


Le Japon doit être un exemple pour tous les pays qui ont décidé d'entreprendre la voie de l'industrialisation. A travers une importation polie, une résolution nippone et une coordination synchronique des ressources disponibles, le Japon a su arpenter le chantier de l'industrialisation avec audace et intelligence pour aujourd'hui mériter sa place au niveau du classement des puissances industrielles du monde. 

Ce en quoi nous avons foi, c'est que l'Afrique, pour s'industrialiser, doit revisiter ses programmes d'éducation nationale et faire sauter tous ces "wastes" inclus dans le menu des matières enseignées au niveau de ces véhicules de transmission de connaissances (écoles, universités etc..) et les substituer à d'autres programmes plus pertinents et adaptés en vue de produire, par elle-même,d es ressources humaines et intellectuelles capables de prendre en charge, avec efficience, cette question de l'industrialisation du continent. 

Pour une fois, faisons montre de gestion responsable de notre indépendance et de nos ambitions. Nous ne pouvons pas par toujours commencer à interpeller les autres alors que nous ne nous sommes jamais testé! Ayons confiance en nous, en nos ressources et aptitudes. 

L'industrialisation de l'Afrique par elle! L'Afrique, un continent industriel et non industrialisé: Voilà le pari Monsieur le Mauricien! 

#Le_Combat_Continue...