Fuck l’histoire et les portraits

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  • Article ajouté le : 02 Lundi, 2021 à 20h08
  • Author: Birame Ndiaye

Fuck l’histoire et les portraits

Depuis Senghor, presque tout est falsification, jusqu’aux nouvelles promesses de renouveau faites d’idées et de résolutions. Du moins mystification du passé, sinon maniement des évènements neufs afin de provoquer un avènement d’ordre individualisé, toujours est-il que c’est sous l’emprise du fabuleux destin d’un seul homme que les accidents historiques surgissent, mobilisant forces et fureurs du moment. Si ce n’est pas pour décharger quelqu’un de toute ignominie, c’est pour entamer une procession lénifiante à la couleur, au rythme, aux désirs et aux directives d’un béni souvent inattendu et impréparé.

Du Seigneur ou de Lucifer, le résultat est le même : enjoliver le messie par la force de l’amour des autres ou enlaidir le diable par la haine de soi. Depuis le fils de Diogoye Senghor jusqu’au paternel, oncle et beau-frère des Sall, Faye et Timbo, poursuites présentement présentables, seul prévaut le filament des conquêtes du cœur et de la mentalité des masses. « Tout le monde manipule tout le monde et c'est ce qui rend la politique dangereuse et passionnante à la fois. »

C’est vous dire. Aimer ou haïr pour exister, sinon sa place est aux gémonies, dans le clan des cons qui classent beaucoup trop au-delà du manichéen champ nombriliste des ennemis et des inverses. De Mamadou Dia à Kounkandé et bien au-delà, il va falloir délibérer bel et bien. Ne pas renoncer à son intelligence, c’est le prix à payer pour aller de l’avant du moins, sinon pour ne point céder aux intempéries de la saison des modes et des pensées antiquisantes, tyranniques.

Probité des uns, particularité d’autres et leur prise pastiche sur les peines du peuple, toutes celles-là ne suffisent guère. Beaucoup plus qu’un simple diagnostic, beaucoup plus que des promesses, le défi requiert cohérence dans les idées et dans le tri des partisans affiliés et non moins hétéroclites. Dans l’espace politico-médiatique sénégalais, il n’y a pas ni société civile, ni démocratie. Il y a des blasés d’une part et des bouffons de l’autre, n’en déplaise à tous ces adorables affectés.

Birame Waltako Ndiaye
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Mane - #1

Mon Cher Birane, Je Vous Encouragement à écrire Dans Un Langage Clair Et Compréhensible Par Tous. Je N'ai Pas Compris Grand Chose De Votre Article. Alors Que Le Titre était Très Alléchant. Bonne Continuation.

le Jeudi 12 Août, 2021 à 12:08:49RépondreAlerter

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