Du Marché De La Corruption Et Du Laisse....
Mardi 26 Mars, 2024
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Le sommet sur le financement des économies africaines tenu en France révèle encore une fois la posture attentiste des masses africaines sur des questions davantage stratégiques. À vrai dire, les pays africains ont tout intérêt à tirer profit de toutes les opportunités, même celles venant de la France, qui s’offrent à eux. Malheureusement, à l’image de notre diplomatie économique frileuse qui passe son temps à dénicher des pièges plutôt que d’en poser, l’opinion publique, immobiliste comme tout, entonne sans cesse le vieux refrain des vierges offensées.
Aussi bien dans les négociations des Accords de partenariat économique que dans celles du franc CFA, les activistes jusqu’aux plénipotentiaires dépensent toutes leurs énergies à détecter des guets-apens. Au lieu de mettre sur pied des mécanismes et moyens permettant de doubler les partenaires, anticipant et instrumentalisant leurs convoitises, l’Afrique reste engoncée dans une sorte de frénésie infructueuse. Prenant l'agitation pour de l'action, elle subit, tout friande des théories du complot nourries de la haine et de l’hypersensibilité, le sens pratique des pseudos partenaires au développement.
Sur la sécurité alimentaire, la coopération agricole, la protection des industries naissantes, les taxes à l'exportation, les clauses sanitaires et phytosanitaires et les barrières techniques au commerce, les pays africains ont perdu toute initiative, se contentant d’étudier des offres exclusives de l’Europe. Quant au franc CFA, la masse criticiste de la sous-région s’objecte frénétiquement sans jamais, sinon rarement, formuler des solutions alternatives de préservation des garanties de stabilité antiinflationniste et de coopération monétaire des membres de l’Uemoa.
Birame Waltako NdiayeMardi 26 Mars, 2024
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