Du Marché De La Corruption Et Du Laisse....
Mardi 26 Mars, 2024
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Pape Cheikh Diallo en est l’instigateur. Il est question d’impulser les ondes d’influence qui finiront par couronner l’évènement en maitre et propulseur de toutes les attentions. Il faut bien canaliser les instincts, les pulsions des cibles, quitte à associer Bercy de Youssou Ndour à un théâtre panafricaniste et à un creuset des fréquences nationalistes. Comme quoi, la survie actuelle du patron du super Étoile tient davantage au dispositif et à l’appareillage de communication qu’à la grâce de ses membranes du larynx.
En voilà une nette manifestation de la violence des voies et moyens par lesquels s’exercent la concurrence, les libertés et la démocratie. Nous serions dans un espace autocratique, la contrainte aurait suffi. La bascule dans le monde fou de la politique permet de voir à quel point le pouvoir d’influence crée les besoins, éduque les goûts et suggère les idées de l’opinion publique. En définitive, il suffit de créer et consolider des représentations symboliques, moules psychologiques, pour être en mesure de façonner la ferveur populaire.
C’est moins des intérêts que des instincts qui gouvernent le monde. La manipulation de l’opinion, dictature aboutie, passe par les émotions de celle-ci. C’est ce que l’animateur Pape Cheikh Diallo a compris. En bon stratège, il a cherché à promouvoir socialement l’achat de billet pour la soirée Bercy du 18 juin prochain. En cela, rien ne le différencie des politiques. Pour ameuter et se positionner en démocratie, il faut s’adresser non pas à la raison, mais aux représentations inconscientes. Cela passe forcément par des clichés et autres crédulités comme révolution, panafricanisme, nationalisme, valeurs, etc.
Birame Waltako NdiayeMardi 26 Mars, 2024
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