Le Madagascar à l’avant-garde de la révolution des fils d’Afrique

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  • Article ajouté le : 25 Samedi, 2020 à 03h04
  • Author: Birame Ndiaye

Le Madagascar à l’avant-garde de la révolution des fils d’Afrique

Le président Macky Sall a bien fait de soutenir expressément le médicament malgache contre le coronavirus. De telles initiatives qui sortent des sentiers battus par le cartel sont les seules à pouvoir faire bouger les lignes. Nous ne pouvons attendre des organisateurs et tenants du système de prédation qu’une petite portion de subside, celle qui nous est destinée en termes de ravitaillement, de ration pour la survie.

Tant que la situation nous l’exige, nous n’aurons pas le choix que de faire avec toutes les contraintes au suivisme en minimisant les risques et en jouant sur les quelques failles. Maintenant que le covid19, contre toute attente, est venu asphyxier les assurances et les promesses de domination, il nous revient de saisir cette opportunité pour renaitre de nos cendres. C’est cela l’intelligence économique situationnelle.

IL faut retenir le symbole séditieux devant l'industrie pharmaceutique internationale mercantiliste. Il revient aux scientifiques de valider. De la même manière que la chloroquine a été tolérée pour cause d'urgence, la version malgache peut également être perçue de la même manière.

Sur la dette africaine et sa demande d’annulation, les préteurs ont beaucoup à gagner en l’épongeant. C'est le prix à payer pour que survive le système à "taux usurier". Ce scénario leur est préférable à un refus (révolte) annonciateur irrémédiablement d'un nouvel ordre économique international.

L'enjeu de l'annulation de la dette est dérisoire par rapport à celui de la redéfinition des termes de l'échange international et de l'affirmation des pays d'Afrique.

C'est une erreur que de croire que les choses changeront par elles-mêmes. Derrière, il y a des intérêts substantiels de classe à défendre. C'est par des actes concertés des opprimés qui subissent la tyrannie des affaires que changera la réalité des accords multilatéraux. Cela s'appelle révolution. Nous la préférons douce et intelligente.

Ce sera dans les limites de la responsabilité et de la souveraineté que s'exercera l'affirmation avec la pleine mesure de notre position de force née de la crise sanitaire. Une première.

Birame Waltako Ndiaye
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