À Dakar, Le Fmi En Opération De Revue ....
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L’approbation de 35 représentants de coalitions sur les 44 présents, lors de la séance de concertation organisée par la Commission électorale autonome, fait office de consensus. Selon les protocoles de la CEDEAO sur la bonne gouvernance signés à Dakar le 20 décembre 2001, la loi électorale et la Constitution des pays membres ne doivent pas être modifiées dans la période des 6 mois qui précèdent les élections, sans le consentement d’une large majorité. En toute logique, l’esprit d’une telle disposition renvoie surtout à l’importance en nombre des forces en présence.
Autrement dit, il faut nécessairement un fort consensus pour y arriver. Une définition simple du consensus renvoie à un « accord entre plusieurs parties, plusieurs personnes. Accord de la majorité ou du plus grand nombre ». Dans la situation actuelle, le consensus ne peut pas être établi, de façon arithmétique, qu’à partir du nombre de coalitions en faveur d’une résolution. Sans la coalition Manko Taxau Séenegaal et la coalition gagnante Wattu Senegaal, parler de consensus parait forcément excessif dans le contexte politique actuel.
Certes, le gouvernement peut, bel et bien se servir de quelques assentiments mineurs traduits maladroitement en large consensus pour engager la procédure de modification de la loi électorale. Pour autant, ce sera vraisemblablement une atteinte à l’esprit des protocoles sus-évoqués. Dans la forme, il sera toujours possible d’évoquer minimalement la majorité des représentants et la traduire en entente. Néanmoins, il est davantage indiqué que la puissance publique, par souci de transparence et d’équité, mettent la barre haute, très haute.
Birame Waltacko Ndiaye
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