Pauvres cons, je vous emmerde. Et alors !

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  • Article ajouté le : 25 Dimanche, 2018 à 00h03
  • Author: Birame Ndiaye

Pauvres cons, je vous emmerde. Et alors !

Vil prix, prix d’un retour au pays natal, nativité qui poursuit inlassablement, empêtré comme jamais dans la rectitude et la politique politicienne, sans égards aux moyens, et ce, jusqu’au sacrifice terminal : renoncement des saines sensualités et autres empressées autorités paternalistes. En quête de reconnaissance puis désenchanté, ensuite surpris d’embarras, d’afflictions et de pénibles remords devant la porte pétrifiant du voyage sans retour. Au-delà, on se retrouve dans un isolement étrange, capteur de toute sorte de froideurs, de fureurs, de folies des seuls frères conformistes, confinés intensément, insensément, dans un déni ineffable, finalement.

Tu veux la vérité ? Je vais tout te dire. Rien à foutre de tes deniers publics, Gagner beaucoup plus, mais vraiment beaucoup plus que tes miettes de sous-fifre est tout à ma portée. Tout ce qui est voulu, c’est retrouver frères, sœurs et terre des origines, quel qu’en soit le prix. Mal en a pris. Il est actuellement question d’en rire jaune, pris au piège jusqu’au coup de semonce de l’orgueil propre. C’est à toi que je parle, crétin, crêpé et contraint qui se croit clean confusément. Laisse-moi te dire, en substance, tout ce que je pense de ta piètre personne : t’es ni plus ni moins qu’un vulgaire imbécile qui se prend trop au sérieux. Un point c’est tout.

Tu veux vraiment savoir ? Je vais te dire : Fuck ton africanisme bidon, ton patriotisme de pacotille, ta fierté à la con. Le monde est autrement fait. A toi, Chaka Zoulou perdu en plein 21e siècle. Bon sang ! Tu ne peux pas aller trouver mieux que dans la presse des vendus et des suivistes qui, pour faire buzz, ménage la susceptibilité de la meute,  jusqu’à consacrer actualité l’offre des colporteurs  de la moins-disante. Cette presse clownesque, quelconque et hyperémotive, qui a vachement capitulé devant les mercenaires populistes et démagogues, comme tout. Hayayay ! Elle veut faire croire qu’elle est pionnière. C’en est rien ! Elle est domestiquée pétasse de luxe, dressée à la remorque des nouvelles technologies de l’information. Coïncidence fortuite.

Hey ! Tu te fais berner, mais vraiment, mon cher compatriote. Pour faire oublier le soupçon de banqueroute qui guète l’Etat, il a suffi que le président de la République annonce la construction d’une annexe du palais présidentiel au parc de Diamniadio, simple coup de com. Et alors, tout dévoyé, tu as commencé à épiloguer sur l’opportunité d’éventuelles dépenses, en lieu et place de la trésorerie nationale que certains commençaient à pointer du doigt. Purée ! De même, quand Aly Ngouille Ndiaye s’est clairement prononcé sur sa posture d’homme politique, rien à voir avec sa casquette de Ministre de l’Intérieur, tu es monté au créneau pour prolonger les gesticulations d’une opposition malveillante qui voulait manigancer. Pauvre toi, marionnette devant l’éternité.

Fais ton choix ! Qu’est ce que tu veux ? D’une classe politique qui te serve ou qui t’obéisse ? Qui te suive dans des délires sexy ou qui obéisse, malgré tout, à tes non-dits, inexperts et confus, mais fidèles, faits de oui et de non, à la fois et en même temps ? Bon ! Que tu sois panafricaniste, nationaliste ou libre de tout conformisme, je m’adresse indifféremment à toi. De toute façon, on vivra ensemble et périra assortiment ! Disons, à tout le moins : qu’il en soit ainsi, c’est Dieu, Unique Puissance hégémonique, sous les tropiques, qui le veut comme tel. On est solidairement coupables et tous critiquables, ne serait-ce que par croisement ou par extension.

Je reviens à toi, pauvre aliéné. Ta mauvaise foi et tes conneries et tes fixations et tes exigences conjoncturelles n’y feront rien du tout. De toute façon, tu te pètes effrontément les plombs et je t’emmerde carrément.  

Birame Waltako Ndiaye


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