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Mercredi 24 Avril, 2024
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La violence dans la campagne électorale commence à inquiéter sérieusement les populations. Une vraie escalade est notée entre les coalitions, et ceci risque de déboucher sur des morts. Après, il ne restera qu’à s’indigner, à s’accuser mutuellement et à envisager des actes revanchards. Avant d’en arriver à cette affligeante situation, le président de la république doit prendre les devants en condamnant fermement les dérives, sans parti-pris.
Ce n’est pas pour rien que la loi électorale interdit la participation du président de la république à la campagne. C’est aussi pour qu’il reste à un certain niveau qui lui permette de procéder efficacement à l’arbitrage et au règlement des questions conflictuelles, hors cour. Des deux casquettes, chef de parti et chef de l’Etat, Macky Sall doit faire la différence. Pour la pacification de l’espace politique, le président de la République a l’obligation de mettre son statut de « père de la nation » au service de la paix et de la cohésion sociale.
La responsabilité de la coalition Benno Book Yaakar, dont il est le chef, est engagée tout comme celle des autres, du seul fait de leur participation aux élections. Il est vrai que certains leaders tels que Ousmane Sonko ont ouvertement condamné cette violence qui « affecte surtout les jeunes issus des milieux sociaux défavorisés ». Tout de même, le Président de la République doit prendre la distance qu’il faut vis-à-vis de sa famille politique ainsi qu’une indispensable hauteur sur les broutilles politiciennes. Pendant qu’une telle initiative peut calmer le jeu et prévenir les dérapages, le chef de l’Etat ne doit pas priver le peuple d’un levier de commandement que celui-ci lui a confié. Vivement qu’il parle.
Birame Waltako Ndiaye
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