L’idéal démocratique à l’épreuve de la Pratique ?

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L’idéal démocratique à l’épreuve de la Pratique ?

Faut-il le rappeler, la démocratie suppose l'existence d'une pluralité d'options et de propositions, généralement incarnées dans des partis et des leaders ayant la liberté de s'opposer et de critiquer le gouvernement ou les autres acteurs du système politique. Elle exige également que les grandes libertés soient reconnues à savoir la liberté d’association, la liberté d’expression et la liberté de presse.

Parler de l'Etat démocratique, c'est penser un Etat plus ou moins idéal, c'est-à-dire un Etat où les libertés et les droits de l’homme sont respectés en fait et non en théorie, où le minimum social commun est garanti. En d'autres mots, c'est penser un Etat politiquement bien organisé et responsable, responsable devant le peuple et responsable de ses actions. Il s'agit bien entendu des actions qui sont conformes au droit ou conformes à ce qui est prescrit par la loi en vigueur. L’Etat démocratique est par essence l'organisation d'une communauté particulière où le gouvernement ne peut pas agir seul, mais doit plutôt agir avec le concours du parlement qui représente légitiment le peuple.

L’Etat démocratique c’est aussi et surtout le respect du principe de la  séparation des pouvoirs qui vise à séparer les différentes fonctions de l’État, afin de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines. Une vraie démocratie ne peut pas exister sans la séparation des pouvoirs.  Même si les différents modèles sont discutés, elle est plus ou moins mise en pratique dans les régimes démocratiques.

Cette séparation des pouvoirs distingue donc dans tout régime politique trois fonctions fondamentales : le pouvoir législatif édicte les normes générales organisant la vie sociale, tandis que le pouvoir exécutif se charge de l’exécution de ces règles et de la gestion de leurs conséquences administratives, et que le pouvoir judiciaire en assure l’application dans le cadre du règlement des litiges. Le peuple, garant de la souveraineté nationale doit également être au cœur du processus décisionnel.  

 

 


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