STRATEGIE OPIMALE ET GAGNANTE DE LA PRESIDENTIELLE EN RDC

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STRATEGIE OPIMALE ET GAGNANTE DE LA PRESIDENTIELLE EN RDC

L’idée initiale consistant à la mise en place d’une coalition autour d’un candidat unique de l’opposition significative est lancée par six candidats qui ont réussi à bâtir une plateforme commune.  Malheureusement,  il  est difficile de mettre en place cette noble idée car chaque camp  mise naturellement sur son candidat. En conséquence, les violons ne s'accordent pas entre les principaux leaders de l'opposition congolaise en ce qui concerne le choix d'un candidat commun. Plusieurs analystes pensent que l'opposition risque d'aller à la présidentielle de décembre 2018 en ordre dispersé.

Dans cet article, nous présentons une stratégie gagnante de la présidentielle en RDC basée sur cette idée de coalition. Comment fournir si un beau  cadeau de fin d’année au peuple de la RDC ? Un processus interne, transparent et démocratique aboutissant sur une unique candidature accompagnée par une forte coalition symbolise le facteur qui devrait délivrer ce si beau cadeau pour toute l'Afrique. Nous commençons tout d’abord par présenter les six candidats initiateurs de la démarche avec la plateforme commune dans les deux prochaines sections.

CANDIDAT UNIQUE DE L’OPPOSITION

Ces six candidats voulant porter un seul et commun candidat à la prochaine élection présidentielle de la RDC sont présentés alphabétiquement ci-dessous.

  1. Jean-Pierre Bemba, MLC, «Avec Dieu nous vaincrons»

  2. Martin Fayulu, ECiDé  «La Dynamique de l’Opposition»

  3. Vital Kamerhe, UNC,  «Toujours ensembles»

  4. Moïse Katumbi, «Ensemble pour le changement»

  5. Freddy Matungulu, SYENCO, «Le nouveau Congo, c’est maintenant»

  6. Félix Tshisekedi, UNDPS, «Le peuple d’abord, que les médiocres dégagent»

Certaines sources laissent croire que d’autres figures de l’opposition pas des moindres, pourront annoncer leur ralliement dans les prochaines jours. Ainsi, l’article basé sur le nombre des 6 leaders pourrait être facilement adapté avec l’adhésion de nouveaux candidats de l’opposition.

PLATEFORME COMMUNE

Ils ont produit une déclaration commune dans laquelle ces leaders énumèrent tous les devoirs encore à réaliser par le pouvoir en place et la CENI pour aboutir à des élections démocratiques, inclusives et crédibles.

Les signataires rappellent également l’exigence absolue de voir appliquer à la lettre l’Accord de la Saint-Sylvestre qui prévoit la libération des prisonniers politiques. Les signataires posent également le retour de Moïse Katumbi, en homme et candidat libre, comme préalable à la tenue des élections du 23 décembre. A la fin de leur déclaration, ils mettent en garde le pouvoir de Kinshasa sur des velléités d’instrumentaliser la CENI et la Cour constitutionnelle, notamment pour invalider la candidature de Jean-Pierre Bemba. Ils terminent en affirmant qu’ils poursuivent leur concertation en vue de désigner un candidat commun, autour d’un programme commun, pour la présidentielle du 23 décembre 2018.

COMITÉ CENTRALE

Chaque candidat fournit une quinzaine de personnes pour constituer un comité central,  ce qui fournit avec les candidats 96 membres. Les nombres proposés peuvent être révisés à la discrétion des comités des candidats. Si le nombre de candidats reste pair, alors un membre indépendant de la société civile pourrait être désigné. Son vote ne pourrait être considéré que  dans le cas d’égalité de candidats pour lever  tout embarras de choix.

CORPS ELECTORAL

Nous considérons l’ancien découpage en 11 provinces. Le comité de chaque candidat désigne 400 membres électeurs avec au moins 20 dans chaque province. Et ensuite,  avec l’appui du comité central, il propose 100 leaders apolitiques et  indépendants de leur organisation avec au moins 5 dans chaque province. Ceci fournit au total un groupe de 500 électeurs. Ainsi seront déterminés 3000 électeurs dont 600 indépendants.

En général, il est difficile d’avoir un consensus sur un candidat. De plus, la nomination d’un candidat peut induire des frustrations au sein du groupe. La meilleure stratégie est de déterminer démocratiquement le représentant.

N.B. Les nombres choisis pour faciliter ce processus interne pourraient être multipliés, à la discrétion du comité central,  par 2, 5 ou 10 ...

SYSTEME INTERNE DE VOTE

Le vote que nous proposons est un vote à 3 tours dont le premier résulte d’un vote pondéré que nous présentons ci-dessous.

Vote pondéré du premier tour. Le vote pondéré est un système de vote très adapté pour déterminer démocratiquement le candidat de l’opposition. En effet, compte tenu de la constitution du groupe électoral composé de manière plus ou moins équitable, le vote majoritaire risque de fournir des résultats très serrés car chaque membre chercherait à élire son candidat.

Le principe du vote pondéré  consiste à donner un «poids»  à chaque candidat au lieu de voter systématiquement pour un seul. Dans le cas qui concerne, le nombre de candidat est pour l’instant au nombre de 6. Chaque électeur fournit des points 1, 3, 5, 7, 9 et 11 aux six candidats reflétant sa préférence progressive. Son meilleur candidat reçoit la valeur 1, son suivant 3, ainsi de suite jusqu’au dernier avec une attribution de 11. La  moyenne du candidat est ensuite évaluée avec la plus basse associée au candidat étant globalement le plus apprécié.

Si la moyenne de ce meilleur candidat plus 1 reste strictement plus petite que celles de tous les autres, alors il est élu au premier tour.

L'avantage de la pondération est une prise en compte plus complète de la volonté de l'électeur, qui peut exprimer sa préférence globale.

L'objectif principal de ce système de vote est d'améliorer la sérénité des votes en permettant l’expression sur chaque candidat de chaque électeur. De plus, le fait de s'intéresser à tous les candidats permet d'avoir une plus grande maturité puisqu'il faut les connaître plus ou moins. Dans le cadre d'un vote pondéré, la course à la notoriété des candidats devrait se faire de manière suffisamment positive pour qu'une majorité de gens les classe assez bien.

ORGANISATION DES ÉLECTIONS ET STRATÉGIES

Les élections de premier tour pourraient être organisées dans 6 différentes localités assez bien réparties à travers la RDC tenant compte du corps électoral. Chaque électeur devrait être assigné à la localité de son choix ou la plus proche. Le comité est chargé de superviser ces élections de premier tour. Ses membres ne peuvent pas voter dans le cadre de ce premier tour. Ces élections internes devraient se tenir successivement dans les 6 localités durant les 18 premiers jours du mois de septembre. Deux élections successives sont séparées d’un jour facilitant les déplacements et les programmations.

Le premier jour devrait être consacrés aux présentations de la plateforme commune et des candidats par des présentations et poster. Le second jour serait consacré au vote qui devrait intimement individuel. Certaines règles doivent être clairement définies pour éviter les négociations entre les différents camps.  

Les résultats de chaque élection sont scellés. La délibération est seulement effectuée immédiatement après la publication des listes de candidats par la CENI. Ceci permet d’éviter que le représentant choisi soit connu et ciblé par le pouvoir.

Si le premier tour fournit un représentant dont la candidature est retenue par la CENI, alors il est le candidat commun. Les autres candidats retenus par la CENI  retirent leurs candidatures en dedans des 5 jours prévus par la loi électorale.

Si le premier tour fournit un représentant dont la candidature est rejeté par la CENI, alors  le prochain candidat retenu par la CENI doit être maintenu dans cette liste jusqu’à ce que le diffèrent soit réglé. Les suivants candidats retenus par la CENI  retirent leurs candidatures en dedans des 5 jours prévus par la loi électorale. Cette démarche permet d’assurer une candidature pour porter dans les cas l’opposition.

Si le premier tour fournit plus d’un représentant soit 2 ou plus  dont les candidatures est retenues par la CENI, alors ces candidats passent au second tour. Les autres candidats retenus par la CENI  retirent leurs candidatures on passe au second tour par un vote majoritaire.

VOTE  MAJORITAIRE AU SECOND TOUR

 Ce  vote majoritaire est mené en dedans des 2 jours après la proclamation de la liste des candidats retenus par la CENI  et dans le cadre du comité formé par les 96 membres. Il

Deuxième tour. Si le nombre de candidats au second tour  est exactement  deux, alors on procède au vote majoritaire en veillant que le nombre total des électeurs soit impair. Le deuxième tour décide ainsi de l’élection du représentant.

Si le nombre de candidats au second tour  est plus de deux, alors on procède au vote majoritaire. Si un candidat a plus de 50 %, alors il est élu pour représenter l’opposition. Dans le cas contraire, on passe au troisième tour avec les deux meilleurs candidats.

Troisième tour. Ce troisième tour ne concerne que deux candidats. Il suffit d’assurer l’imparité du nombre d’électeur pour être certain de désigner un représentant.

Si, à l’issue de ce vote majoritaire, le représentant retenu dispose une candidature rejetée par la CENI, alors  le prochain candidat retenu par la CENI doit être maintenu dans cette liste jusqu’à ce que le diffèrent soit réglé.

 

Professeur  Gningue  Youssou, Mathematics and Computer Science Dep.,

Laurentian University, Ontario, Canada


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Yoffois - #1

Aucun Candidat Ne Doit S’effacer Au Profit D’un Autre. La Voie Vers L’unité Se Situe Dans Le Vote Démocratique. On Ne Peut Pas L’exiger Au Niveau National Et Le Denier Au Niveau Interne. Charité Bien Ordonnée Commence Par Soi-même. Cet Article Propose Une Démarche Simple, Optimal, Transparente Et Démocratique. Vive La Rdc, Vive L’afrique

le Dimanche 19 Août, 2018 à 12:52:26RépondreAlerter

Youssou Gningue - #2

Pour Organiser Ce Processus Démocratique De Choix De Représentant Pour L’opposition, Le Comité Central Devrait Déterminer La Participation Financière Qui Permettrait De Réussir Un Tel Processus Interne. Vive La Rdc, Poumon De L’afrique

le Dimanche 19 Août, 2018 à 12:55:46RépondreAlerter

Youssou Gningue - #3

Tous Les Candidats Doivent Signer Un Engagement Participatif. Ils Doivent également S’engager à Appuyer Le Représentant Choisis Lors De Ce Processus. Vive La Rdc, Poumon De L’afrique

le Dimanche 19 Août, 2018 à 12:59:24RépondreAlerter

Youssou Gningue - #4

Un Candidat Peut Se Désister à Tout Moment Pour Appuyer Un Autre Candidat. Cependant Ces 15 Membres Ne Pourraient Rester Dans Le Comité Central Et Il Ne Peut Pas Réclamer Sa Cotisation Participative.

le Dimanche 19 Août, 2018 à 13:03:11RépondreAlerter

Youssou Gningue - #5

Cette Démarche Transparente, Démocratique Et Associative Devrait Avoir Un Effet Considérable D’engouement Et D’espoir Sur Les 40 Millions D’électeurs. Vive La Rdc, Poumon De L’afrique

le Dimanche 19 Août, 2018 à 13:03:47RépondreAlerter

Youssou Gningue - #6

« Il N’y Aura Qu’un Seul Président Et Une élection à Scrutin Uninominal à Un Tour Exige Cet Impératif D’unité. Et Je Peux Vous Assurer Que Nous Allons Réussir, Tous Nous Sommes Convaincus Que Le Congo A Besoin D’être Dirigé Par Des Vrais Fils. Nous Allons Donc Nous Organiser Pour Gagner Les élections Dans L’unité » - Jacques Djoli (mlc). Vive La Rdc, Poumon De L’afrique

le Dimanche 19 Août, 2018 à 13:04:37RépondreAlerter

Youssou - #7

Katumbi Accepte De Soutenir Le Candidat Choisi Par L'opposition Quelque Soit Le Candidat. Si C'est Felix Ou Jean-pierre, Il Va Les Soutenir. Si C'est Lui, Il Va L'assumer S'il Réussit A Faire Deposer Sa Candidature. (24 Aout 2018)

le Samedi 25 Août, 2018 à 00:26:34RépondreAlerter

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