La Revanche Par La Revocation....
Vendredi 14 Septembre, 2018
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Nous sommes en préparation vers les élections présidentielles 2019 qui sembleraient multi plurielles quand on se base sur la pléthore d’intentions de candidatures présentées dans notre article intitulé :
CANDIDATURES DECLAREES AUX PRESIDENTIELLES 2019
http://yoffois.seneweb.com/candidatures-declarees-aux-presidentielles-2019_b_184.html
Une grande partie de ces intentions de candidatures ne passeraient pas à travers les mailles du parrainage. Paradoxalement, cette issue constitue dans l’ensemble une bonne nouvelle pour l’opposition. En effet, elle permet d’éviter une élection multi plurielle qui avantagerait le candidat au pouvoir.
Nous notons également que l’opposition n’est pas en train de se regrouper autour de plusieurs pôles crédibles. Chacun y va de son propre chef espérant un passage au second tour. D’ailleurs, l’opposition s’est seulement regroupée à travers une plateforme qui se prépare pour ce second tour.
Le second tour de la présidentielle n’est pas un postulat.
Une stratégie de coalition est nécessaire pour forcer un second tour. Le Président Macky Sall est en train de tout faire pour assurer un premier et éviter le second. Par
Contre l’opposition est en train de préparer le second tour sans s’assurer de son inéluctabilité.
L’assertion stipulant l’impossibilité du Président Macky Sall à passer au premier tour n’est pas un postulat. Il faut dégager une stratégie réfléchie et gagnante pour forcer un deuxième tour et ainsi se débarrasser définitivement de lui.
Si les candidats en compétition ne sont pas crédibles, alors l’opposition n’aurait eu que ses recours pour pleurer pendant que certains Apéristes commenceraient à soulever la possibilité d’un troisième mandat.
D’ailleurs des constitutionnalistes (Pr Babacar Gueye appuyé par Pr Jacques M. Nzouankeu) ont déjà sonné l’alerte en détectant une brèche dans notre nouvelle Constitution qui pourrait permettre à son excellence Macky Sall de briguer un troisième mandat. La brèche est similaire à celle empruntée par l’ex Président Wade. De plus, un avocat de l’Etat et défenseur du Président Macky Sall vient d’annoncer que Wade avait juridiquement le droit d’un troisième mandat. Et pourtant Wade, lui-même, avait annoncé son impossibilité de se présenter pour un tel mandat.
L’appétit vient en mangeant
Ce qui a été vrai hier restera vrai demain si rien est fait. D’ailleurs, la brèche sera plus grande dans le cas du Président Macky Sall que dans celui d’Abdoulaye Wade. Les raisons sont multiples :
1. La même brèche juridique est encore dans la Constitution
2. Le Président Macky Sall est près de quarante ans plus jeune que Abdoulaye Wade
3. Des défenseurs non convertis du troisième mandat sont dans le camp de Macky
4. Les ressources pétrolifères en début d’exploitation constitueraient un attrait
Le titre de cet article doit énerver plus d’un, aussi bien dans l’opposition que dans le camp du pouvoir. En effet, ils trouvent ce débat stérile et non essentiel.
Comment éviter des troubles et des morts inutiles n’est pas essentiel ?
Ce n’est pas un débat que nous demandons mais une assurance. S’il y a une brèche comme le signifie des constitutionnalistes, il faut la colmater définitivement et maintenant en ajoutant une disposition transitoire. Maintenant qu’il n’y a pas d’intérêts en jeux.
Gouverner, c’est anticiper et prévoir
La confiance n’empêche pas la mise en place de garanti
Il ne sert à rien de me répondre ou de montrer que ce n’est pas possible que le Président Macky Sall se présente en 2024 s’il est réélu en 2019. C’est votre interprétation, je vous concède la véracité de cette idée que je partage. Cependant, comme il existe une différente interprétation d’experts, alors il faudrait mieux lever toute ambigüité et ainsi l’éliminer une bonne fois pour toute.
Certains me rétorqueront que le Président Macky Sall a définitivement réglé la question en donnant explicitement sa parole. Maitre Wade n’avait-il été plus explicite que lui. Que vaut une simple disposition transitoire introduite à l’Assemblée Nationale pour éviter toute ambiguïté ?
Ce doute doit être facilement levé bien avant les élections présidentielles 2019 en introduisant une correction et une fermeture complète de cette brèche par le biais de l’Assemblée Nationale.
Ce doute pourrait également être levé si le peuple sénégalais décide de ne pas octroyer un deuxième mandat au Président Macky Sall.
Dans tous les cas, ce problème devrait être réglé d’une manière ou d’une autre dans l’intérêt des deux camps.
Si ce n’est pas le cas, ce troisième mandat pourrait être utilisé comme une épouvante de propagande contre le Président Macky Sall lors de la campagne présidentielle 2019.
Si ce n’est pas le cas, nous risquons en 2023 de souhaiter à nouveau la bienvenue à l’année 2011 et le Sénégal pourrait dire ; rebelote !
Professeur Gningue Youssou, Mathematics and Computer Science Dep.,
Laurentian University, Ontario, Canada
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