Le Blogs de : Herr zack

Le véritable problème aujourd'hui résulte dans le fait que les clés du pouvoir résident seulement dans l'influence et non dans l'autorité. Un président qui réside dans sa maison douillette et ordinaire entouré de l'amour des siens, au dépends du palais de la république, c'est un peu comme le fait d'avoir un chapeau sur la tete vous confère une indéniable autorité sur ceux qui n'en ont pas.

Comme l'ardeur du soleil fait apprécier à la personne d'etre à l'ombre. Une bonne terreur mène à une peur qui émerge de la conscience et qui découle de l'instinct de conservation. De la meme manière qu'une république apaisée, laisse le temps à ses citoyens de se laisser prendre à sa routine. on s'enlise dans l'espoir d'un avenir meilleur, on consomme les jours de faste, on s'entraide entre compatriote par la politique économique de répartition et la générosité de coeur, les jours de galére, comme durant les inondations. On se respecte entre communautés sans stigmatisation aucune. Il n'y a jamais d'ordre véritable sans justice.

Macky Sall, bien qu'élu par une très large majorité de sénégalais,  donne l'impression d'avancer à la boussole. Entouré de la quasi totalité des poles politique de notre pays; meme si il est plutot rassurant de savoir des leaders comme Tanor et Niasse associés à la majorité présidentielle par ces temps de déferlante libérale, donc gage d'amortisseur social; surtout dans un pays où le gouffre des inégalités est abyssale...  Et donc, ne voulant en léser aucun, il tarde à Macky Sall de trouver une aire de sortie à cet enclos. Alors c'est le statu quo, et du coup il lui manque en gros, le gros du gros.

A savoir un programme basique, clair et lisible. En tout les cas, plus concise que le discours de politique général  d'Abdoul Mbaye. En concret clair pour le sénégalais lambda, c'est des annonces fracassantes de la création de nouveaux grands travaux et infrastructures, surtout utilent à l'émergence de nouveaux poles économiques dans les régions. Quand on sait que Dakar concentre la quasi totalité de l'économie et de la population du pays.

Après six mois d'exercice, la majorité de l'équipe gouvernementale reste flou, transparent et invisible. Hormis quatre ou six ministre tout le reste du gouvernement est inconnu des sénégalais et leurs donnent l'impression de ministères totalement atones.

La politique c'est avant tout le ministère de la parole. La république est le gouvernement qui nous divise le moins. La patience peut faire germer pierres à condition de savoir attendre. Et au bout de la patience, il peut émerger un nouveau type de sénégalais.