Prudence à l'abolition de la primature.

Blogs
  • Article ajouté le : 10 Mercredi, 2019 à 01h04
  • Author: Herr zack

Prudence à l'abolition de la primature.

La prompt sentence du Président à castrer une nouvelle fois notre constitution d'au moins d'une quarantaine d'article, ce malgré son supposé verrouillage par le dernier referendum, n'est pas pour rassurer une opposition aux aguets et timoré à déjà répondre favorablement à un dialogue national mystérieux. La suppression du poste de Premier ministre est lourde de consequence. L'opposition, l'opinion publique et la société civile auront toutes les raisons du monde de se méfier encore une fois d'un Président casanier et toujours obnubiler par de futures échéances électorales. Après un septennat  passé à bidouiller et un Referendum et un ficher electoral et un parrainage boiteux, voilà que notre taciturne Président pointe de nouveau et avec audace des coups de mentons face à une opposition en fronde et une population dubitative. Et si tout simplement le Président était obsédé par une future cohabitation aux élections legislative de 2022. En supprimant le poste de Premier Ministre, le Président anéantit cette probabilité cauchemardesque. L'assemble nationale exécutera à bride abattue les nouvelles caprices du Chef et les Gardiens de la Constitution circonspect regarderont ailleurs. Pourtant mille questions se posent. en cas de future victoire de l'opposition eux prochaines législative. Comment celle ci formera son gouvernement? Comment fonctionnera la future assemble nationale de cohabitation? Et encore...  Cette fois ci, le conseil constitutionnelle est oblige de s'impliquer et s'il le faut, rappeler le president de la République à l'ordre sur une question qui risque de chambouler tout les institutions et le fonctionnement de notre Etat. Surtout, ils doivent bider les hardiesses d'un homme qui commence à prendre gout à l'exercice solitaire du pouvoir.

Cette entrée a été publiée dans Politique. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. Alerter

Vous pouvez lire aussi

Commentez cet article

Pseudo *

Votre commentaire :

Pseudo *

Mon commentaire *