Prix Francophilie : Fatou Diouf Faye honorée par Walfadjri et la presse culturelle
Le mercredi 7 août 2025, une cérémonie officielle d’hommage à Fatou Diouf Faye, journaliste sénégalaise sacrée Championne du Monde 2025 de la Presse Culturelle, s’est tenue au siège du groupe Walfadjri à Dakar. Cet événement a réuni un large éventail d’acteurs des secteurs médiatique et culturel, venus célébrer le parcours exceptionnel de Mme Diouf, désormais figure emblématique du journalisme culturel francophone à l’échelle mondiale.
Parmi les invités d’honneur figuraient :
- M. Cheikh Niass, PDG du groupe Walfadjri
- Le directeur général du Grand Théâtre National, représentant le ministre de la Culture
- Me Serigne Amadou Mbengue, avocat et écrivain
- M. Alioune Badara Mané, président de l’Association de la Presse Culturelle Sénégalaise (APCS)
- Des représentants d’associations professionnelles, journalistes culturels, figures de la société civile et du monde des arts
Un moment marquant de la cérémonie a été la lecture d’un courrier officiel du ministère de la Culture, félicitant Mme Diouf pour sa distinction internationale. Des audiences officielles avec le ministre de la Culture et le ministre de la Communication sont prévues prochainement pour une présentation formelle du trophée.
Un pont pour le journalisme culturel
Au-delà de l’hommage, cette cérémonie a renforcé les liens entre les associations de professionnels de l’information culturelle, marquant une étape stratégique pour la coopération et la solidarité dans le secteur. L’APCS, qui envoie chaque année des candidats à la Coupe du Monde de la Presse Culturelle, a été saluée pour son engagement. Cet événement illustre les ambitions de la compétition : célébrer l’excellence journalistique, favoriser les synergies entre acteurs de la presse et promouvoir les valeurs culturelles pour connecter les peuples.
Grâce à son exploit lors de la 6e édition de la Coupe du Monde de la Presse Culturelle à Yaoundé (20-27 juillet 2025), où son reportage sur le thème « Architecture » a obtenu une note de 18,5/20, Fatou Diouf Faye est devenue une figure respectée au Sénégal. Elle entre dans l’histoire comme la première Sénégalaise à remporter le Grand Prix Francophilie des Médias dans la catégorie Télévision.
En tant que présidente du comité d’organisation de la Coupe du Monde de la Presse Culturelle – Grand Prix Francophilie des Médias, je renouvelle mes félicitations à Mme Fatou Diouf Faye pour cette victoire historique. Je remercie tous les participants qui ont fait de cette journée un jalon majeur dans la promotion du journalisme culturel.
Comité d’organisation, Coupe du Monde de la Presse Culturelle – Grand Prix Francophilie des Médias
Commentaires (3)
Comment Mme FATOU DIOUF peut remporter un tel prix ? Ce n'est point un dénigrement mais c'est juste irréel pour moi. J'ai cessé de regardé le journal de WALFADJRI du matin à cause de ces "D'ACCORD", "D'ACCORD" à Seydina, ses hésitations en lisant et sa gène pour montrer ses mains ternies par le khésal au point qu'elle a du mal à tenir ses papiers en lisant. BREF, félicitations à elle, mais je l'invite à beaucoup de leadership
ignane bakhoul surtout thi borom
Et bien entendu, de tels prix, reconnaissance et cérémonies, n’existent pas pour nos langues et cultures. Nous Africains, sommes les seuls, sur toute la surface de la planète Terre, à travailler à valoriser et magnifier la langue et la culture de nos oppresseurs multiséculaires tout en ignorant et méprisant nos propres langues et cultures qui cèdent chaque jour un peu plus la place au français et qui n’existeront certainement plus dans quelques décennies si rien n’est fait. Partout en Afrique francofolle, bien parler français est revêtu d’un grand prestige et assimilé à un haut degré d’intelligence au point où le premier critère pour juger de la « baisse du niveau scolaire » dans nos pays, ce n’est point l’inaptitude aux mathématiques ou aux sciences en général, mais bien plutôt le faible niveau de maitrise du français. Ceux qui ‘’parlent bien français’’ se font toujours féliciter mais personne n’aura l’idée de féliciter ceux d’entre nous qui parlent deux, trois, ou quatre langues nationales africaines. On fait porter le bonnet d’âne à ceux qui parlent mal le français (sans compter la stupide obsession de l’orthographe) et ils sont raillés et montrés du doigt comme on le faisait autrefois dans les cours de récréation. Le prototype de l’homme inculte, c’est, aux yeux de tous, celui qui parle mal le français ou celui qui ne le parle pas du tout. Et quand on s’avise de critiquer l’usage du français au détriment de nos langues, on s’entend toujours dire : « Et toi-même, c’est en français que tu t’exprimes, non ?» tout en oubliant de souligner que si nous parlons français, ce n’est pas parce que nous avons librement choisi de parler français, mais parce que le français nous a été imposé par la violence institutionnelle coloniale. Sinon, il n’y a rien de spécial dans le français. Rien qui ferait que nous devions le préférer à n’importe quelle autre langue. N’importe laquelle de nos langues pourrait aisément remplacer le français dans nos échanges quotidiens, y compris au niveau international. Il se trouve seulement que nos langues ne sont pas enseignées à nos enfants, y compris sur notre propre sol, en particulier sur notre propre sol. ARRETONS LE GENOCIDE LINGUISTIQUE ET CULTUREL PERPETRE PAR LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE ! ARRETONS DE COMMETTRE NOTRE SUICIDE !
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