SEYNABOU CISSE SARR
26 AVRIL 2017 - 26 AVRIL 2018
1 AN DEJA
SEYNABOU CISSE SARR : UNE GRANDE
DAME S’EN EST ALLÉE
Oui,
le décret divin s’est abattu brusquement sur toi ce mercredi 26 avril 2017.
Je venais de
perdre une vraie amie, de plus de quarante ans. Oui Maman, tous les jours, nous
nous levions ensemble, mangions ensemble, vivions nos joies et peines ensemble,
traitions ensemble tous les cas qui se présentaient à nous et dormions ensemble.
Une partie de moi s’est éteinte à jamais.
J’accepte
entièrement parce que tout simplement, tu me disais avoir peur de pleurer face à
la volonté divine et comme tu es ma référence, je l’accepte pleinement.
Alhamdoulilah.
Cissé Ousmane Demba ak Diodio.
Tu as été durant
toute ta vie, une femme de vertu, de bravoure, de courage, de dignité, de
bonté, d’honnêteté, de discrétion mais surtout de mesure et de piété.
Oui maman, issue
d’une bonne famille, tu as été forgée à la bonne école, reçu des privilèges et
gravi des stations remarquables :
§ Enseignante formée
à l’Ecole Normale des Jeunes Filles de Rufisque.
§ Invitée du
Général DE GAULLE en France le 14 juillet 1963 sur décision du Président Léopold
SENGHOR pour représenter la jeunesse de ton parti l’UPS d’antan.
§ Fondatrice du
foyer de la femme de Kaolack-institution de formation et de promotion
économique inauguré par le Président Léopold Sédar SENGHOR.
§ 5e
femme député du Sénégal,
§ Secrétaire élue
à l’Assemblée nationale, institution où, pendant 15 ans tu t’es distinguée par
ton comportement empreint de courtoisie et de correction mais aussi par ton
travail bien fait.
§ 1ère
Adjointe au Maire de Kaolack
§ 1ère Adjointe
au Secrétaire Général de la Coordination communale socialiste de Kaolack
§ Présidente des
femmes socialistes de l’Union Régionale du Sine-Saloum
§ 2èmeAdjointe
au mouvement national des femmes socialistes
§ Présidente nationale
des femmes de l’Union pour le Renouveau Démocratique
Tu as su,
Maman, toujours garder la tête sur les épaules et intacte ta foi musulmane,
talibé Cheikh, disciple de Mawlana Cheikh al Islam El Hadj Ibrahima NIASS, tu
ne ratais aucune obligation religieuse,ton calendrier fût-il chargé, ta santé
fût-elle précaire.
Tu craignais fortement
ton créateur, tu adorais profondément le coran et tu as puissamment incarné la
dignité à telle enseigne que ta mort en soit également enrobée.
Ton engagement
envers ta famille, tes amis et tes proches était sans conteste.
Nabou Lamine
SARR « Diiguene bou meune goor » comme l’a si bien chanté Feu Ndiaga
MBAYE (RIP)
Habituée à ta
présence, j’ai commis un acte irrationnel le soir de tes obsèques.Rentrant dans
ta chambre d’un pas pressé, je venais comme d’habitude, te raconter le film de
ma journée, oubliant hélas que ce sont tes funérailles que je venais de vivre
et que tu n’étais plus là à m’attendre et à m’écouter. Il me faudra du temps et
rien ne pourra te remplacer dans mon cœur et dans ma vie.
Diour ngua ma,
yar ngua ma, ar ngua ma, ir nguama, teral ngua ma, dieureudieuf yaye boye.
Je sais que,
de là où tu es, tu me surveillescomme tu l’as toujours fait d’ailleurs, me
considérant comme unéternel bébé.Je m’évertuerai à vivre suivant tes nobles
valeurs. Je viendrai très souvent m’entretenir avec toi et prierai
éternellement pour toi.
Puisse Allah
(SWT) dans sa Grandeur et sa Bonté, te couvrir de sa miséricorde et t’accorder
une place de choix à JannatoulFirdawsi par la grâce du prophète Mohamed (SAW).
Amine.
TON UNIQUE