Vendredi 29 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Afrique

Burkina Faso : investi, Kafando promet de faire identifier le corps de Sankara

Single Post
Burkina Faso : investi, Kafando promet de faire identifier le corps de Sankara
Des investigations seront menées au Burkina Faso pour identifier le corps de l’ancien président Thomas Sankara, a déclaré le président intérimaire Michel Kafando, lors de son investiture, vendredi. "Au nom de la réconciliation nationale, j'ai décidé (…) que les investigations pour identifier le corps du président Thomas Sankara seront [menées]", a assuré M. Kafando, dans son discours d'investiture repris par le site Internet de l’hebdomadaire Jeune Afrique. 
 Thomas Sankara a été tué lors du coup d’Etat qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir, en octobre 1987. Sa famille demande depuis 1997 l'exhumation de son corps, pour vérifier que le corps enterré est bien le sien, ce que la justice burkinabè n'a jamais accepté.


14 Commentaires

  1. Auteur

    G8

    En Novembre, 2014 (22:42 PM)
    THIEY BLASE !
  2. Auteur

    Bonnes Nouvelles.

    En Novembre, 2014 (23:10 PM)
    BLAISE COMPAORÉ EST FOUTU J´ESPÉRE QU´IL VA PAYER OÚ IL SE TROUVE AU MAROC OU EN FRANCE OU A LA LUNE OU SUR MARS CE CHIEN PAYERA CHÉRE POUR NOUS AOVIR ENLEVÉ NOTRE ESPOIR.
    {comment_ads}
    Auteur

    Dioufou

    En Novembre, 2014 (23:47 PM)
    Ça fait beaucoup plaisir de constater que le réveil africain est à l'ordre du jour. Oui,il est temps de nous départir de la France et de tous ceux qui l'aide à continuer de sucer l'Afrique. La voix réelle est en train de raisonner partout sur le continent. Il nous faut juste la lever en choeur. Nous y sommes car nous avons grande conscience que le rapport que la France entretient avec l'Afrique ne bénéficie qu'elle.

    Africa for Africans first.

     :sn:  :sn:  :sn: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Cfa

    En Novembre, 2014 (00:30 AM)
    Debarassons de cette monnaie. Le franc CFA est Notre malheur.
    {comment_ads}
    Auteur

    Deug J

    En Novembre, 2014 (00:52 AM)
    Ce gars là n'a aucune légitimité constitutionnelle, il doit organiser des élections et partir au lieu d'amuser la galerie.
    Auteur

    Pharoah

    En Novembre, 2014 (11:09 AM)
    AFRICAIN , DIOUFOU et Cie vous avez raison !!!! plus de Français ni d'occidentaux en Afrique , restez dans votre réserve naturelle entre les singes et les zébus , défendez vous contre Boko-Haram et Aqmi avec vos propres armées , gérer vos guerres tribales vos coups d'état et vos Présidents à vie qui bricolent les constitutions avec l'U.A , débrouillez vous contre les famines , Ebola et toutes les maladies mortelles ( Tetanos , Polyo , rougeole....) avec vos médecins , que vos étudiants restent dans vos universités ultra-performantes et surtout remplacez le franc CFA par votre propre monnaie : tous les 6 mois elle devra dévaluer de 10% ....c'est tout bon pour les vacances des Toubabs en Afrique   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">   Au jeux Olympique de la connerie l'Africain sera toujours médaille d'or :)
    {comment_ads}
    Auteur

    Indigné

    En Novembre, 2014 (12:17 PM)
    Pharoah, je te conseille de faire de la politique, comme cela tu pourras jouer toi aussi le role de pantin en Afrique. Car tu es un traitre parmi ces traitres afaricains, collabos, capable de vendre toute sa famille pour faire plaisir au blanc...



    Des traitres comme toi sont le Retard de l Afrique á l instar de Blaise qui tuent son propre frére pour le beau yeaus des blanc.. Vas-y, n atenbds rien , tu pourras devenir haut fonctionnaire dans leurs Organisation qui font légion.. Mais de grace, ne sois pas lache, et ne défends pas gratuitement.. Ce serait trop lache de ta part
    {comment_ads}
    Auteur

    Mounos

    En Novembre, 2014 (13:33 PM)
    C'EST LE MOINS QUE des centaines de millions d'Africains puissent attendre, dès les premiers mois de la transition ! Les responsabilités de la mort de ce grand homme doievnt être situées le plus rapidement ^possible, et s'il est démontré que Balise Compaoré et quelques autres officiers avaient été manipulés par le ploc de l'Ouest, en particulier la France, il faudra tout mettre en oeuvre pour éviter que Blaise aille se réfugier en France, pays qu'il a servi avec fidélité depuis la chute de SANKARA !
    {comment_ads}
    Auteur

    Pharoah

    En Novembre, 2014 (15:20 PM)
    Pauvre connard d'INDIGNE revient donc un peu sur terre : ! le jour qu'une monnaie nationale remplacera le Franc CFA des le lendemain elle perdra 10% et dans les 6 mois elle dévaluera , qui creuse et trouve du pétrole en Afrique : des multinationales occidentales pendant que tu bois ton thé , qui protège le Nord Mali contre les djihadistes : des soldats Français ....conclusion : l'Africain n'est pas capable de battre sa propre monnaie , pas capable d'exploiter d'exploiter ses richesses , pas capable de défendre son pays .....tu peux brailler à longueur de journée tes discours pompeux et vide de sens la réalité est telle que je la décris
    Auteur

    Sarrdialtabe

    En Novembre, 2014 (16:18 PM)
    La france c l ennemy de lafrique il faut les bouder hors de afrika ses chiens c les plus mauvais de les blancs
    {comment_ads}
    Auteur

    Samoyede

    En Novembre, 2014 (19:18 PM)
    Michel bul KAF dé même si tu t'appeles KAFANDO!
    {comment_ads}
    Auteur

    Boua Camara

    En Novembre, 2014 (22:27 PM)
    Aujourd'hui tous le monde doit être content car la vérité commence à triompher la patrie ou la mort nous vainquerons

    {comment_ads}
    Auteur

    Thiessois

    En Novembre, 2014 (07:47 AM)
    Bonne nouvelle. Le tuer et le déshonorer, c´est trop. Heureusement qu´il y´a des Patriotes encore ! Blaise commence déjà à payer. Il ne se sentira plus en sécurité et il se peut que désormais l´Afrique Noire lui soit fermée.
    Auteur

    Cijs

    En Novembre, 2014 (20:38 PM)
    CIJS

    Campagne Internationale Justice pour Sankara



    Les membres de la CIJS (Campagne Internationale Justice pour Sankara) saluent la mémoire des martyrs de la révolution de l’automne 2014 au Burkina, l’avènement de la charte de la transition ainsi que l’investiture de l’exécutif qui a été désigné. Ils reconnaissent avoir été sceptiques, conscients que les deux ténors de l’exécutif sont liés au dispositif géopolitique qui enserre la sous région. Cependant, tous deux, malgré leur cumul de pouvoirs, ont pour l’instant traduit patriotiquement les aspirations issues de l’insurrection populaire qui a débarrassé le pays de son régime honni. La CIJS respecte le choix du collège de désignation et fait aussi sien l’esprit de tolérance et de vigilance essentiels à cette période de transition d’un an.

    Profitant de ce régime d’exception, le Président intérimaire Kafando a déclaré lors de son investiture :

    «Au nom de la réconciliation, j’ai aussi décidé, par le fait du Prince, que les investigations pour identifier les restes du président Sankara ne seront plus assujettis à une décision de justice mais seront du ressort du gouvernement, aujourd’hui même, à cet instant même cette autorisation est accordée».



    Tout en se félicitant d'une telle déclaration, la CIJS estime que ces investigations doivent se réaliser dans le respect des procédures légistes et légales et ne doivent pas se limiter à la simple identification des restes du Président Sankara, mais également aux circonstances de son assassinat et celle de ses camarades, afin que la page de l’impunité soit définitivement tournée et la réconciliation scellée. En somme, identifier la tombe du président rime avec l’identification et la poursuite de ses assassins.



    Pour rappel, entamée en 1997, la Campagne internationale a épuisé tous les recours juridiques au Burkina et a été déboutée honteusement en Cour Suprême par une magistrature instrumentalisée par le régime Compaoré. Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, saisi ensuite par la CIJS, avait considéré que ‘’suite à l’arrêt No 46 de la Cour Suprême du Faso du 19 juin 2001, rendant définitif l’arrêt N° 14 de la Cour d’Appel, déclarant les juridictions de droit commun incompétentes, les autorités du Burkina Faso ont refusé de renvoyer la cause aux juridictions du Ministre de la Défense afin que des poursuites judiciaires soient engagées devant les tribunaux militaires, tel que prévu à l’article 71(1) et (3) du code de justice militaire» et que le procureur avait arrêté à tort la procédure que nous avions engagée. Le comité avait donc statué :

    « La famille de Thomas SANKARA a le droit de connaître les circonstances de sa mort (…) Le Comité considère que le refus de mener une enquête sur la mort de Thomas SANKARA, la non-reconnaissance officielle du lieu de sa dépouille, et la non rectification de l’acte de décès constituent un traitement inhumain à l'égard de Mme SANKARA et ses fils, contraire à l'article 7 du Pacte».

    « En vertu du paragraphe 3 a) de l’article 2 du Pacte, l'Etat partie est tenu d'assurer un recours utile et effectif à Mme SANKARA et ses fils consistant notamment en une reconnaissance officielle du lieu de sépulture de Thomas SANKARA, et une indemnisation pour l'angoisse que la famille a subie ».

    « L'Etat partie n'a pu expliquer les retards en question et sur ce point, le Comité considère que, contrairement aux arguments de L’État partie, aucune prescription ne saurait rendre caduque l’action devant le juge militaire, et dès lors la non-dénonciation de l'affaire auprès du Ministre de la défense revient au Procureur, seul habilité à le faire. «… »



    Le régime Compaoré a proposé différents recours non contentieux; du Collège des sages; de la Commission de réconciliation nationale; du Fonds d’indemnisation des victimes de la violence en politique ; du Médiateur du Faso. Or ces recours n'étaient pas des recours utiles. Ayant par la suite, par la complaisance de certains experts de l’ONU, échappé malgré tout à la justice le régime Compaoré s’est de nouveau retrouvé confronté à la détermination de nos avocats. Ils ont requis la désignation d’un expert ou un laboratoire indépendant notoirement reconnu, habilité à procéder à l’identification des empreintes génétiques et un calendrier de procédure a été établi le 09 février 2011. Le 11 mars 2011, l’Etat Burkinabè a soulevé l’incompétence du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, et l’irrecevabilité de la demande. Puis la tombe présumée de Thomas Sankara a été vandalisée le 28 juillet 2011. Le régime de Blaise Compaoré, affirmant que c’était le fait d’un déséquilibré mental, annonça le déploiement d’une unité de police afin d’assurer la sécurité de la ‘’présumée’’ tombe jouxtant toujours des immondices de la décharge voisine. Seulement 2 ans et 4 mois après, la tombe présumée a été de nouveau profanée, malgré les policiers de faction devant la porte principale du cimetière. Par jugement en date du 30 avril 2014, la demande de la CIJS d’identification des empreintes génétiques a été rejetée, ledit tribunal se déclarant incompétent.



    Blaise Compaoré était aussi Président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). La magistrature a été tellement gangrenée par l’impunité qu’elle a été volontairement exclue du processus de la transition. Seule une magistrature assainie pourrait veiller à ce que la lutte contre l’impunité soit effective, avec des cours et des tribunaux intègres et impartiaux et soucieux des libertés individuelles et collectives. Une assemblée constituante corrigerait les manquements graves occasionnés par la soumission du corps judiciaire à l’exécutif, mais aussi veillerait à la réforme de l’armée. Nonobstant cette exigence, et prenant acte de la position courageuse d’autoriser l’investigation sur l’identification du corps du président Thomas Sankara, nos avocats recommandent que celle-ci soit effectuée dans les règles du droit assortie de toutes les garanties d’impartialités afin que le fardeau des preuves ne soit d’aucune façon entaché d’irrégularités.



    La CIJS escompte que le pouvoir de transition saura démocratiquement trouver le cadre juridique de probité et d’impartialité, pour que ses avocats achèvent leur travail de 18 ans et que la vérité et la justice adviennent. La CIJS réitère ses demandes pour que les sociétés civiles de France, des États Unis et de Côte d’Ivoire aident à y faire divulguer les responsabilités dans l’assassinat de Thomas Sankara. Elle remercie le peuple du Burkina de son soutien, l’enjoins de jouer son rôle de veille et d’encadrer plus que jamais cette lutte contre l’impunité.

    -30-

    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email