Des hommes armés ont attaqué mardi matin le palais du président gambien, Yayah Jammeh, actuellement à l'étranger. L'armée affirme avoir tué trois des assaillants. Plusieurs sources évoquent une tentative de coup d'État.
Des tirs ont retenti dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 décembre aux alentours du palais présidentiel à Banjul, la capitale de la Gambie, alors que le président Yahya Jammeh, 49 ans, effectue depuis le week-end dernier une visite privée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, selon une source gouvernementale. L'accès au pont conduisant au centre-ville était bloqué par des soldats mardi, ont rapporté des habitants.
Des hommes armés ont attaqué la State House, la résidence du président gambien, Yahya Jammeh, alors que celui-ci se trouve à l’étranger. Les assaillants étaient "commandés par un ex-capitaine du nom de Lamin Sanneh, qui est un déserteur de l'armée", a déclaré un officier à Banjul joint par l'AFP. "Trois des assaillants sont morts dont l'ex-capitaine lui-même. Un des assaillants a été capturé sur les lieux. Il a été remis à la NIA [Agence nationale du renseignement] pour interrogatoire. Il est entre leurs mains", a affirmé l'officier.
"Les militaires nous ordonnent de rester chez nous"
Selon lui, Lamin Sanneh "est venu attaquer la présidence avec six autres militaires lourdement armés. Ils sont venus par pirogue à Marina Parade pour attaquer le palais", situé dans cette zone, sur la corniche est de la capitale gambienne.
Les médias locaux et des utilisateurs des réseaux sociaux parlent d'une tentative de coup d'État mais les autorités n'ont fait pour l’heure aucun commentaire. Selon un diplomate d'Afrique de l'Ouest cité par Reuters, des mutins contrôlaient quelques positions stratégiques à Banjul. Des militaires et des policiers ont été déployés dans les rues, vidées des habitants.
"Ce matin, j'ai pu sortir faire mes courses dans une boutique située à 300 mètres du palais présidentiel, rapporte sous couvert d’anonymat un Observateur de France 24. Les militaires dans la rue nous ordonnent de rester chez nous, nous n'avons pas le droit de sortir. J'ai entendu des tirs de 4 h du matin jusqu'à 10 h, et depuis ça s'est arrêté. J'aurais bien voulu prendre des photos mais on risque de m'arrêter."
"Ils voulaient renverser le régime"
"Des membres des forces armées gambiennes ont été impliqués dans d'importants échanges de tirs aux alentours de 3 h", a abondé une source militaire auprès de l’AFP, sans préciser leur nombre ou les unités concernées. Les assaillants "voulaient renverser le régime" de Yahya Jammeh, réélu en 2011 pour un quatrième mandat de cinq ans, a-t-on ajouté.
Un diplomate gambien, habituellement en poste dans un pays africain et qui était mardi à Banjul, a confirmé l'attaque. Selon lui, parmi les assaillants figuraient des membres de la garde présidentielle. La situation serait désormais sous contrôle", -t-il précisé.
"Selon nos informations, il y a une tentative de coup d'État cette nuit", à laquelle "auraient pris part des éléments de la garde présidentielle", a également expliqué à l'AFP une source occidentale dans la région. La tentative de putsch "aurait été mise en échec, les militaires favorables au président auraient pris le dessus", a-t-elle indiqué.
La radio nationale a été coupée pendant quelques heures mais a repris ses émissions peu avant 11 h, en diffusant de la musique. La télévision nationale, elle, était interrompue.
"Un début de mutinerie"
L'opposant gambien Sheikh Sidya Bayo a évoqué "un début de mutinerie qui s'est transformée" en une tentative de prise du pouvoir, dans une déclaration à la radio privée sénégalaise Futurs Médias (RFM).
Le pouvoir gambien a plusieurs fois annoncé avoir déjoué des complots depuis l'arrivée au pouvoir du président Jammeh par un coup d'État en juillet 1994 sans effusion de sang. L’homme fort de Banjul, qui se fait appeler depuis le mois d’août "le roi qui défie les rivières", est accusé d’étouffer l’opposition dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, enclavé à l'intérieur du Sénégal. Il est également critiqué pour sa politique répressive envers la presse et les organisations de défense des droits de l'Homme.
La France dit suivre "avec attention la situation en Gambie", selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal.
Avec AFP et Reuters
33 Commentaires
F-kkh
En Décembre, 2014 (22:08 PM)Maer
En Décembre, 2014 (22:18 PM)Linguère
En Décembre, 2014 (22:20 PM)Une plaisanterie ??? six militaires ???
Lagadian
En Décembre, 2014 (22:20 PM)sans que le président sénégalais ne sois pas courant c est impossible
F22-raptor
En Décembre, 2014 (22:21 PM)Si les gambiens veulent faire partir ce gars, ils ne doivent pas se limiter à parler au niveau des radios. Ils devront affronter ce gars, même si ce sera très difficile car Yaya est loin d'être un saint.
Ok
En Décembre, 2014 (22:42 PM)Aujourd'hui c'est raté Mais Demain sera la bonne.
Plus de dictateurs en Afrique
Badji
En Décembre, 2014 (22:43 PM)svp les autorité du monde entier pensez aux populations .
@badji
En Décembre, 2014 (23:07 PM)Tsahal
En Décembre, 2014 (23:10 PM)décidément plus con qu'un nègre ça n'existe pas.
EN Syrie ils se pressent par milliers pour aller au Paradis. Li jammeh li y être mauvais musulman
Le Voyant
En Décembre, 2014 (23:12 PM)alors qui est yaya diame un dieu non.
tout ce quil incare nexiste nul part un grand boubou apres avoir tuer et tuer encore....
mais les deux la si on ne les tue pas comme khadafi il mourront in jail for all they life.
ce sera une bonne evidence..
Faux Coup D'eta
En Décembre, 2014 (23:47 PM)Ibrahima Chongan est un avocat gambien qui réside à Londres. Sous Daouda Diawara, il était commandant de la gendarmerie.
Pour lui, ce qui se passe en Gambie depuis ce lundi matin n’est pas clair. » Il est insensé que des autorités d’un pays où il est censé s’être passé une fusillade, des tirs et des émeutes avec semble-t-il des morts, ne prennent pas la parole pour expliquer aux populations ce qui s’est passé. et le fait que le gouvernement soit invisible n’est pas un signe clair, suffisamment probant de la véracité de ce qu’avance le pouvoir en place. Les gambiens ont l’habitude de ce genre de scénarii où tous les deux ans, Yayah Jammeh parle de coup d’état et fait liquider des opposants. L’insécurité en Gambie est l’affaire de toute la sous-région, selon Ibrahima Chongan, et les états voisins sont concernés par ce qui se passe en Gambie, donc la solution doit être sous-régionale.
En tous cas, ce n’est pas clair pour cet avocat Gambien qui pense que Yayah Jammeh est acculé par les grandes nations et reçoit de moins en moins d’aide, et ne peut se permettre d’éliminer des opposants, si ce n’est sous couvert de tentative de coups d’état avortés. Il appelle à demeurer prudent dans les analyses que cette situation trouble impose
Pape Ngor Loum
En Décembre, 2014 (23:53 PM)Yayah Out ,u R Bulshitt
En Décembre, 2014 (02:09 AM)Muca
En Décembre, 2014 (02:21 AM)Malick
En Décembre, 2014 (02:38 AM)WARNING & MESSAGE TO SIDIA BAYO, I KNOW YOUR CONNECT IN SENEGAL.
I HAVE BEEN VERY HESITANT TO GIVE IT OUT, BUT SINCE YOU'RE NOW PLAYING THE NASTY GAME.
I DON'T CARE WHAT THEY DO WITH YOUR ASS. WE'RE COMING FOR YOU.
MESSAGE TO MACKY SALL, HOW CAN YOU ALLOW PEOPLE TO SUMMGLE GUNS FROM SENEGAL INTO GAMBIA
WHAT IS THE DOUANE - BORDER PATROL DOING ?? YOU SHOULD EVEN BAN SIDIA BAYO AND FRIENDS
BUT SINCE YOU DON'T WANT TO WE WILL BRING THE WAR TO SENEGAL. THIS WAS NOT ABOUT JAMMEH
BUT US SOLIDERS DEFNDING OUR OWN LIVES. LET THE SHOW BEGIN! OH BY THE WAY PA NDERRY MBAYE THANKS TO YOU THE COUP FAILED.
M Gueye
En Décembre, 2014 (06:39 AM)On s en fou c est pas notre problème
Nous cherchons à développer notre pays qui est si pauvre , parlons de notre nation et laissons les gens régler leur problème entre eux
vive le senegal
Geo
En Décembre, 2014 (08:19 AM)Lune
En Décembre, 2014 (09:12 AM)Le Sénégal joue un double jeu avec la Gambie il pousse des cris d'horreur avec les organisations des droits de l'homme et envoie des baisers d'amours à Yaya Jammeh
Inn
En Décembre, 2014 (09:16 AM)---
En Décembre, 2014 (09:56 AM)tout sa c lincapacite des Gouvernements senegalais...de tolerer des apprentis dictateurs a l'interieur de ses frontieres
Thierry12
En Décembre, 2014 (09:57 AM)Dixit
En Décembre, 2014 (10:03 AM)Yaba
En Décembre, 2014 (11:02 AM)Pour juger la politique du Président Jammey,faites la comparaison de l'état de ce pays sous la gestion de Diawara et celle de Yaya.Vous vous rendrez compte comme disent nos amis ivoiriens,qu'il n'y a pas photo.
Pronons l'intégration des peuples et des nations ,il y va de l'intérêt de tout le monde. Le Président Yaya JAMMEY comme son homologue Kagamé du Ruwanda sont de grands patriotes,ils sont une fierté pour l'Afrique.
Casamance Libre
En Décembre, 2014 (11:11 AM)Foumouna Ex
En Décembre, 2014 (11:43 AM)Diop
En Décembre, 2014 (12:02 PM)Alpha De Paname
En Décembre, 2014 (12:48 PM)Ebou Manneh
En Décembre, 2014 (16:25 PM)Tel
En Décembre, 2014 (16:25 PM)Sama Mbok Gambiens yii gno nekh dee ak sene Wolof djakhasee English
http://www.freedomnewspaper.com/
Menteur
En Décembre, 2014 (16:52 PM)Ils m'ont dit kil vt te liquider tot ou tard...amo fo diar they will kill you ma bro
Peuls,
En Décembre, 2014 (17:08 PM)Ins
En Décembre, 2014 (17:09 PM)Sakheweur Fall
En Décembre, 2014 (20:12 PM)Participer à la Discussion