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Afrique

Gambie : le syndicat de la presse condamne l’agression d’un journaliste par des militants pro-Barrow

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Un Gambien tient dans ses mains l'affiche de campagne d'Adama Barrow, élu président de la Gambie, à Banjul, le 29 novembre 2016.

Le Syndicat de la presse gambienne (GPU) a protesté ce mardi contre l'agression récente d'un journaliste par des militants de la coalition soutenant le président Adama Barrow à Banjul. Il a aussi réclamé des poursuites contre ses auteurs.

Kebba Jeffang, du journal privé Foroyaa, a été pris à partie dimanche 05 mars lors d’une conférence de presse à laquelle participaient les ministres des Affaires étrangères Ousainou Darboe, de l’Intérieur Mai Fatty et du Tourisme Hamat Bah, appartenant à trois partis de la coalition présidentielle, selon plusieurs témoignages recueillis par l’AFP et le récit du journaliste lui-même.

D’après eux, Kebba Jeffang aurait été agressé pour avoir posé une question, laquelle aurait déplu aux militants de ces partis, sur un éventuel éclatement de la coalition du président Barrow à l’approche des élections législatives. Le journaliste a ensuite été frappé puis sorti de la salle par un groupe de militants, selon son récit.

« L’attaque contre le journaliste Kebba Jeffang du journal Foroyaa est une attaque contre la liberté d’expression, en particulier la liberté des médias », a déclaré à l’AFP le secrétaire général de GPU, Saikou Jammeh, dénonçant un « acte barbare et illégal » n’ayant « pas sa place dans une société démocratique ».

« Justice doit être rendue »

Dans un communiqué diffusé mardi après-midi, « le Syndicat de la presse gambienne condamne fermement » l’agression du journaliste « et demande que le gouvernement du président Adama Barrow traduise ses auteurs en justice ».

« Nous demandons en particulier au ministre de l’Intérieur, qui était présent sur les lieux, d’aider les policiers » en charge du dossier à identifier les agresseurs de Kebba Jeffang, ajoute le GPU.

« Justice doit être rendue dans ce dossier. Nous demandons aux partis concernés de s’exprimer, de condamner publiquement l’attaque et de présenter des excuses » au journaliste, poursuit-il.

Il exhorte par ailleurs les formations politiques à faire en sorte que leurs conférences de presse soient réservées exclusivement aux journalistes, et ne soient plus ouvertes aux militants comme c’est actuellement le cas.

Depuis dimanche, plusieurs journalistes et blogueurs ont dénoncé l’agression du reporter de Foroyaa. Beaucoup ont invité le président Barrow, élu à la présidentielle du 1er décembre 2016 face à Yahya Jammeh, à éviter les travers de son prédécesseur.



4 Commentaires

  1. Auteur

    Boye

    En Mars, 2017 (20:03 PM)
    Tu sera nomme le president de lafrique puular car tu le merite . Ta premiere phrase le montre (( insulter)) ne sort que de la bouche dun pervers. Merci davoir reconnu comment le pays est gouverne par (( NEDDO KO BANDUUM)) wait and see.



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  2. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2017 (23:18 PM)
    Barrow naime pas les journalistes qui disent a vérité
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    Auteur

    Et Si C T Sous Babili Mansa

    En Mars, 2017 (23:23 PM)
    Le traitement un poids deux mesures de la presse est surprenant. Cette agression se passe sous l'ère Barrow et on parle de militants de sa coalition avec honni soit qui pense à une quelconque responsabilité de Barrow.

    Sous l'ère babili mansa, même si c'etait une fourmi qui mourait à banjul alors que Jammeh serait aux îles Kerguelen, on affirmera sa responsabilité direct comme s'il a écrase de lui même la fourmi.

    Qui croyez vous être aux commandes en Gambie? Certainement pas de nouvelles personnes. Ils sont, pour une grande partie, des anges déchus du paradis de Jammeh.

    Mais bon, devant un audimat abyssalement abruti, aucun espoire de reveil.

    Cette audimat fermera les yeux et sa bouche, qu'on a rendu puante d'insultes, sur les crimes des uns, et se ruera s'acharnera massacrera les actions des ennemis qu'on lui donnera en pâture, à la vindicte populaire.
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    Auteur

    Aan

    En Mars, 2017 (11:57 AM)
    80 pour cent ont travaille sur l ere yammeh, donc ils n ont rien a dire a yammeh, car tous ceux qui ont fait des crimes en gambie , voler l argent public et fuire en occident sont revenus et sont inserer soit dans l armer soit dans le gouvernement. Est ce que c est ca que les Gambiens ont chercher. CELUI qui a l habitude de voler ou de faire des coup d etat est ce qu il peut ne pas penser a cela? Tous les criminels du senegal vont aller en gambie maintenent. CA serai bientot la pouriture en gambie
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