La Banque mondiale a profité de la journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté, pour rendre public son rapport intitulé «Pauvreté et Agriculture». Rencontre lors de laquelle l’institution financière a démontré les liens qui existent entre la pauvreté et l’Agriculture. En effet, ses agents ont expliqué qu’en Afrique subsaharienne, le nombre de pauvres a baissé de 4 millions entre 2012 et 2013. «Et Malgré cette avancée, l’Afrique subsaharienne a l’indice de pauvreté le plus élevé au monde, soit 41%. C’est-à-dire que l’Afrique subsaharienne abrite aujourd’hui la moitié des pauvres du monde », a indiqué Pablo Fajnzylber Manager de la Banque mondiale, qui a présenté le rapport. Puis, l’institution financière qui a dressé le profil démographique des pauvres, a révélé que les pauvres, dans leur écrasante majorité, vivent dans les zones rurales et s’adonnent à l’agriculture.
Qui sont ces pauvres ?
«Les données de la Banque mondiale sur un groupe de 89 pays permettent de dresser un profil démographique des pauvres. Ce profil révèle que la plupart des pauvres vivent dans les zones rurales. Ce sont des jeunes, des personnes peu instruites, et qui sont employées notamment dans le secteur agricole. 80% des pauvres dans la planète vivent en milieu rural. 64% travaillent dans l’agriculture», renseigne M. Fajnzylber. Mieux, le manager de la banque mondiale renseigne qu’« en Afrique subsaharienne, ce sont 75% des pauvres qui travaillent dans l’Agriculture». Ce qui prouve clairement donc, que «la performance du secteur agricole joue un rôle très important dans la réduction de la pauvreté en Afrique et dans les autres régions où les pauvres sont concentrés dans ce secteur». Mais, pour le moment, l’Afrique subsaharienne souffre d’une absence de gains de productivité agricole robuste qui est à la base de la pauvreté rurale généralisée.
Le maux et les défis
La banque mondiale est bien d’avis qu’il a d’énormes potentialités qui s’offrent à l’Afrique pour le développement de son agriculture. En effet, le continent détient près de la moitié des terres agricoles disponibles ainsi que d’énormes ressources hydrologiques qui continuent à être largement sous utilisées. Cependant, beaucoup de défis restent à relever. Par exemple, en Afrique subsaharienne, «les dépenses dans le secteur agricole ne représentent, à peu près, que 3% des dépenses publiques totales alors qu’en Asie du Sud et de l’Est, elles sont à 5% ». Pis, le fonctionnaire de la banque mondiale souligne que «ce qui est plus préoccupant, ce n’est pas la quantité, mais la qualité de ces dépenses. Le rendement de ces dépenses est très faible ».
Que faire ?
Et l’une des recommandations phares de la banque mondiale, c’est d’intégrer les subventions dans des programmes plus holistiques d’investissement, visant l’augmentation de la productivité agricole. Puis, augmenter les dépenses dans la recherche, utiliser de nouvelles technologies, résoudre les problèmes de gouvernance des terres, améliorer les infrastructures matérielles et immatérielles dans les régions rurales. Pour davantage lutter contre la pauvreté, il faudra étendre les actions dans d’autres secteurs. En effet, selon la banque mondiale, les pays africains se doivent de stabiliser leur cadre macroéconomique. Aussi, «il est fondamental que les pays d’Afrique continuent à investir dans les infrastructures de base avec une action importante sur l’amélioration de l’accès dans le monde rural. Investir dans le capital humain, sur la petite enfance et la nutrition, investir sur l’accès universel pour l’éducation de qualité, la couverture médicale universelle sont aussi importantes».
6 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (23:36 PM)@poste 1
En Octobre, 2016 (00:58 AM)AU LIEU D EPARGNER ET D INVESTIR. .
GROSSO MODO. .CE SONT DE GROS BEBE QUI Y ONT BESOIN DU TEMPS POUR COMPRENDRE
Anonyme
En Octobre, 2016 (05:00 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (06:17 AM)Innocent
En Octobre, 2016 (07:24 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (07:43 AM)Participer à la Discussion