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Afrique

Une Force d’Intervention Rapide composée de soldats sénégalais et commandée par le Colonel Nguirane N’Diaye

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Une Force d’Intervention Rapide composée de soldats sénégalais et commandée par le Colonel Nguirane N’Diaye

Le colonel Nguirane N’Diaye, le commandant du contingent sénégalais de la Misma à Mopti, rassure quant à leur détermination à réussir leur mission de force d’intervention rapide, comme vous pouvez le lire dans l’interview qu’il nous a accordée lors de notre passage dans la région.

 

L’Enquêteur : Mon commandant, pouvez-vous nous donner la mission principale du contingent sénégalais à Mopti ?

 

Le Colonel Nguirane N’Diaye : Il s’agit pour nous, en tant que force d’intervention rapide de la force Misma, de nous déployer là où le commandement décide et pense, qu’à partir de là nous pouvons intervenir au profit de toutes les forces qui sont déployés au Mali. Il s’agit d’abord de San, la zone de mise en condition opérationnelle et  de Sévaré qui est le Poste de Commandement de la force de réaction rapide confiée au Sénégal.

 

L’Enquêteur : Concrètement, en quoi votre action sur le terrain participe-t-elle à la réussite de la mission des autres contingents déployés à Mopti ?          

 

Le Colonel Nguirane N’Diaye : La force d’intervention rapide est une force qui est déployée sur un théâtre des opérations pour venir en aide sous forme de soutien ou d’appui aux forces qui sont engagées aux combats. Donc à partir d’un certain moment du combat, il peut y avoir besoin d’un appui quelconque sous forme de manœuvre ou sous forme de feu. C’est pourquoi, il y a le génie militaire et l’artillerie, qui peuvent aller donner un peu plus de force aux troupes amies pour faire infléchir l’ennemi au cas où, il parviendrait à avoir de l’ascendance sur les troupes alliées. Voilà la mission d’une force d’intervention rapide.

 

L’Enquêteur : A combien d’hommes s’élève le contingent sénégalais ?

 

Le Colonel Nguirane N’Diaye : Au stade où nous sommes, le contingent sénégalais est à 502 hommes. Il est renforcé de deux compagnies extérieures, à savoir une compagnie guinéenne et une compagnie béninoise.

 

L’Enquêteur : La France a réaffirmé son intention de réduire son effectif militaire au Mali. Comment la MISMA a accueilli cette décision ?

 

Le Colonel Nguirane N’Diaye : Dans tous les cas, les forces de la Misma, qu’il s’agisse du contingent sénégalais ou des autres contingents, sont disposées à aller là où le besoin se fera sentir.

 

L’Enquêteur : D’aucuns pensent que vous serez plus utiles au Mali, soit à Gao ou àKidal plutôt qu’à Mopti. Que répondez-vous à cela ?

 

Le Colonel Nguirane N’Diaye : Moi, je suis une force d’intervention rapide, je peux intervenir partout dans le territoire malien.

 

L’Enquêteur : Merci mon Colonel et bonne chance.

 

Ange De VILLIER

 

L’enqueteur



13 Commentaires

  1. Auteur

    Caporal

    En Avril, 2013 (21:18 PM)
    ABIBIB POUR LES JAMBARS HEUS CHOC. LE REPLI EST UN ACTE DE COMBAT............... REGARD2 A VOS 12H A VOS 3H A VOS 6H ET A VOS 9H
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  2. Auteur

    Lakh

    En Avril, 2013 (21:23 PM)
    bonne chance à nos jambars yalla are len ak tous vos compatriotes sur le

    terrain
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    Auteur

    Wisso

    En Avril, 2013 (21:47 PM)
    Grade gueule c'est une farce action lente, ils devaient être les premiers au Mali.
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    Auteur

    Tiit

    En Avril, 2013 (22:16 PM)
    J'ai froid au dos en entendant que notre commandant compterait sur un contingent Guinéen en cas de besoin. Ces NDring sont tout sauf fiables. On les a vus en Guinée Bissau. Au plus dur des combat sous la forte pression des troupes d'Ansoumané Mané ils avaient tout bonnement déserté leurs positions pour traverser la frontière et rentrer chez eux. C'est en reconquérant ces zones abandonnées que nos soldats y avaient subi les plus grandes pertes.
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    Auteur

    Xaare

    En Avril, 2013 (22:32 PM)
    Des réserves sont permises sur cette force d'intervention rapide.

    D'abord que viennebt faire des artilleurs avec des canons de 155 dans une guerre de guérilla ou l''ennemi en petits groupes est trè mobile et souvent on ne peut les distinguer des civils.



    Les sstratèges de l'armée auraient du refuser d'engager l'artillerie qui dans une certaine mesure est statique et difficile à déplacer.

    Une force d'intervention rapide doit etre doté d'hélicoptères de combats et d'avions d'appui au sol avec une bonne puissace de feu afin de faire face à des ennemis se déplaceant vite en véhicules qui connaissent bien le terrain;

    Malheureusement les hélicoptères de combat et les avions d'appui sont une denrée rare dans nos armées.

    La leçon qu'on doit tirer de ce conflit c'est de réorganiser nos forces armées et de fédérer nos moyens pour assurer nous memes notre propre défense.



    Malgré tout le bruit fait autour de l'intervention française il a fallu la contribution importante de l allemagne, la belgique, le danemark, le canada, l'espagne, l'anglerette et la location d'antonov pour résoudre le défi logistique. Pour le ravitallement en vol il a fallu l'intervention des USA pour le renseignement les drones US et un awacs.

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    Auteur

    Soldabi

    En Avril, 2013 (22:56 PM)
    bonne chance jambaars, yalla na lène yalla are!! déme ak jam, gnibissi ak jam! du courage

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    Auteur

    West African

    En Avril, 2013 (22:59 PM)
    Le neo-colonialisme a de beaux jours devant lui car les africains ne semblent pas etre capables de prendre en mains leur propre destinees et de cesser a croire que les blancs interviennent en Afrique pour notre bien et nous protegent contre des ennemis fantoches( islamistes) qui cherchent a nous tuer.
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    En Avril, 2013 (23:04 PM)
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    Auteur

    Homme De Troupe

    En Avril, 2013 (00:30 AM)
    Mais mon oeil, les combats se déroulent dans les ifoghas, non pas à Mopti.... allez y au front, depuis combien de temps on nous parle de déploiement de la MISMA, que des tapettes, avec les militaires Africains qui ne s´entrainent pas avec des gros ventre, sous équipé, c´est du bluff tout ça Commandant, allez dans les massifs de Ifoghas, sur la planete MARS, on saura que nous avons des Diambar



    Pour le retour des militaires Sénégalais à la maison, c´est tout
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    Auteur

    Boulawayo

    En Avril, 2013 (09:39 AM)
    MAIS LA GUERRE N'EST PAS Á MOPTI.LA VRAIE ARMÉE EST CELLE DU TCHAD QUI AFRONTE LES COMBATTANTS ISLAMISTES DÉS LE DÉBUT DU CONFLIT.LES SENEGALAIS FONT TROP DE BRUIT

    ALORS QU'ILS N'ONT JUSQU'ICI PAS CROISÉ AUCUN COMBATTANT ISLAMISTE SUR LEUR CHEMIN.

    UNE FORCE D'INTERVENTION RAPIDE SANS AUCUN MOYEN LOGISTIQUE,MAL ÉQUIPÉE.

    CE COMMANDANT VOUS RACONTE DES SOTTISES.SI LA FRANCE ET LE TCHAD QUITTENT LE MALI,

    LE MONDE ENTIER VERRA BAMAKO ,DAKAR,CONAKRY PASSER SOUS CONTROLE DES BARBUS.

    MÉME LE NIGERIA EST INCAPABLE FACE Á UNE FACTION DES BARBUS (boko-haram)

    IL EST BON DE CHANTER LES ÉLOGES POUR SON ARMÉE, MAIS IL FAUT VOIR SI CETTE ARMÉE EST

    Á LA HAUTEUR DE SA MISSION.SI NOTRE ARMÉE EST AU MALI POUR FAIRE LA CUISINE DU THIEBOU DIEUNN Á CELLE DE LA FRANCE ET DU TCHIAD,IL NE FAUT PAS AVOIR HONTE DE LE SOULIGNER Á NOTRE PEUPLE. :sn: 
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    Auteur

    Niit

    En Avril, 2013 (11:06 AM)
    Revolta Dos Mais Bisao



    je suis senegalais mais je completement d'accord avec toi. Mon statue ne me permet pas de dire certaines choses ....
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    Auteur

    Wah Deug

    En Avril, 2013 (13:54 PM)
    je crois que vous devriz etre cense de comprendre que dans des missions de la sorte ,les chefs d etat major s organise a tel point que chacun aura un role a jouer ,ce qui fait que tous le contingents engages au mali sont places chacun dans un zone strategique ,et puis et surtout c est la france que organise tout ce qui fait que sils avaient besoins des senegalais dans les massifs des ifigas eh ils seraient la bas ,alors maintenant s agisssant de l equipement ,il reste la responsabilite des puissances engagees dans ce conflit ,d autant plu que tout le monde sait qu en afrique de l ouest les armees sont sous equipees.



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    Auteur

    Nit

    En Avril, 2013 (17:46 PM)
    Il devrait s'appeler force d'appui rapide...
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