Paris:Dr Papa Abdoulaye Seck a honoré le Sénégal au salon de l'agriculture.

La journée de communication  du Sénégal  au Salon de l’agriculture de Paris devrait  attirer, dans un futur proche, beaucoup d’investisseurs étrangers vers notre pays. En effet, le ministre de l’Agriculture Pape Abdoulaye Seck, a annoncé des grands projets qui vont accompagner la vision du président Macky Sall  pour un Sénégal  émergent. A l’entame de son discours de bienvenue aux nombreux participants, il a annoncé l’ouverture d’une gare de fret à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Cette nouvelle infrastructure va aider les producteurs à exporter leurs produits vers l’Europe. Il s’est ensuite appesanti sur la sécurisation des terres dans la vallée du fleuve.  Si l’Afrique est un vaste champ en chantier, avec des millions d’hectares de terres cultivables, le Sénégal  est dans la dynamique de nourrir le pays en riz local, voire d’en exporter vers l’étranger, a- t-il déclaré.

Les terres représentent aujourd’hui au Sénégal, ce que le pétrole est pour les pays arabes, d’où la nécessité de sécuriser les terres, sans le transfert de propriétaires, mais de créer un partenariat gagnant-gagnant. Dans cette optique, les investisseurs devront améliorer les conditions de vie  des villages, tout en préservant le secteur des exploitations familiales.

Le ministre s’est permis de poser la  question suivante à Samba Kanté, directeur général de la SAED : « Si je suis investisseur et que je viens dans la vallée, qu’est-ce que je dois faire, d’emblée ? ». Ce dernier, habitué à ce genre de questions, a expliqué les voies et moyens pour les porteurs de projets. Il a même cité, pour l’exemple, les émigrés sénégalais, revenus dans la vallée pour cultiver les terres dans le village de Donaye-Tarédji. De là à prédire que, d’ici  quelques années, on va assister, au Sénégal, à « un exode urbain »… Des citadins partant des villes vers les villages, à la recherche de travail.

Cette journée de communication a été orchestrée de fort belle manière, dans un cadre très professionnel. Un fait bien rare chez les Sénégalais de France.

Le correspondant