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Agriculture

Un enseignant-chercheur suggère une méthode de gestion du surplus d'oignon

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Un enseignant-chercheur suggère une méthode de gestion du surplus d'oignon
L'enseignant-chercheur Michel Bakar Diop a préconisé, samedi à Saint-Louis, l'utilisation d'une méthode de séchage indienne consistant à transformer l'oignon en poudre, pour éviter les pertes de production. La production nationale d'oignon se caractérise ces cinq dernières années, par un surplus qui "pourrit dans les magasins même dans ceux financés par l'Etat au profit des producteurs", al soutenu l'enseignant-chercheur au sein de l'Unité de formation et de recherches des Sciences agronomiques, de l'Aquaculture et des Technologies alimentaires (UFR S2ATA), de l'Université Gaston Berger (UGB). Michel Bakar Diop traitait du thème "Appui au développement de la productivité de poudre d'oignon séché au Sénégal : rôles potentiels de l'Université Gaston Berger et des autres acteurs du secteur agricole". 

 Il a prôné l'utilisation d'une méthode venue d'Inde et expérimenté avec ses étudiants pour venir à bout de ce problème, soulignant qu'une bonne partie de la production nationale d'oignon "pourrit dans les magasins" alors que le Sénégal continue de faire appel à l'importation de denrée. Cette situation peut être évitée si de "bonnes dispositions'' sont prises avant et après récolte, à travers par exemple l'utilisation des séchoirs de bulbes d'oignon découpés en fines lamelles destinées aux industries agro-alimentaires pour lesquelles elles servent d'intrants pour la cuisson des bouillons alimentaires. 
 Cette méthode impact toutefois sur le coût de production en ce qu'elle nécessite de l'énergie électrique en grande quantité, a relevé Michel Bakar Diop. Il dit avoir initié à cette expérience des groupements d'intérêts économiques des femmes de villages environnants de Saint-Louis.


13 Commentaires

  1. Auteur

    Kurk

    En Janvier, 2015 (21:16 PM)
    des chercheurs qui cherchent à trouver des solution adaptées aux problèmes des sénégalais.

    félicitation.
  2. Auteur

    Bamaane

    En Janvier, 2015 (21:43 PM)
    Les maliens les burkinabés et les ivoiriens ont des méthodes de séchage des oignons qui datent de l'époque pré coloniale Pourquoi ne pas nous inspirer de ce que font les autres africains avant de voir ailleurs
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    Auteur

    Le Claire

    En Janvier, 2015 (22:29 PM)
    Tres bonne initiative monsieur Diop, il faut les decideurs accompagne ce projet. Il suffit seulement d'une volonte politque on serait en mesure d'installer de petits unites de transformation comme en Cote d'Ivoire. Ca ne coute pas cher et ca creera de l'emploi.
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    Auteur

    Era

    En Janvier, 2015 (22:36 PM)
    Era koy ki ndut .Du courage M.DIOP,le développement du SENEGAL passera par des initiatives
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    Auteur

    Latika

    En Janvier, 2015 (23:03 PM)
    Sa fait plaisir d'avoir ce genre de nouvelles: faudra aussi se demander à quoi ça servirait d'acheter de la poudre d'oignons si on peut se procurer de l'oigon qui sort juste de des champs : ainsi il serait pas mal d'en exporter une partie.

    ET felicitations aux producteurs, j'aimerais cet abondance se repercute dans d'autres secteurs agricoles tel que : le riz , l'arachide et la petite / L'objectif de cette decenie doit etre l'autosuffisance elementaire . Tous les pays developpés ont gagné ce pari ....vive le senegal
    Auteur

    Iceberg

    En Janvier, 2015 (23:22 PM)
    LA ou le bas blesse "celà nécessite une grande quantité d'energie" donc la plus part des pauvres paysans ne pourons pas appliquer ce système.Le séchace dans de grands magasins aerrés a température ambiante sur des clayettes peuvent résoudre ce problème de stockage et de commercialisation.Les commerciales pourront réguler a leur guise le debit de la production sur le marché locale et même externe .VIVE L'AGRICULTE,LA PECHE ET L'ELEVAGE.
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    Auteur

    Frez

    En Janvier, 2015 (09:51 AM)
    ATTENTION. :cry: 

    J'AI UTILISE DE LA POUDRE D'AIL...

    MAIS LE GOÛT N'EST PAS FAMEUX.

      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Barbara Kaufmann

    En Janvier, 2015 (11:05 AM)
    Nous sèchons depuis longtemps des oignons en rondelles, poireaux,feuilles de sellerie, sur des cadres de bois, couverts d'une vieille moustiquaire. Il faut un endroit bien ventillé et sèche, après une ou deux journées c'est parfaitement sèché. On pile les legumes et on mélange tout avec du sel fin fin, et voilà: c'est notre Jumbo fait à la maison!Essayez, ça sera un succès... :sn: 
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    Auteur

    M

    En Janvier, 2015 (14:05 PM)
    Félicitations. Mais cette technologie n'est pas transférable dans les conditions économiques du paysans sénégalais qui ne peut supporter les coûts de production. Mais pour des industriels qui veulent se lancer dessus, c'est une bonne opportunité. Du courage et e la persévérance.
    Auteur

    Mounos

    En Janvier, 2015 (15:49 PM)
    Il n' y a qu'au Sénégal où un PDG d'une grande industrie cache son chiffre d'Affaire qui ailleurs constitue un motif de fierté s'il est important ! LE PDG DE NESTLE-SENEGAL l'a fait lors d'une question qui lui a été posée au mois d'août dernier au sujet de l'éventualité de créer une usine pour la transformation de notre oignons en poudre pour sa société !Cela prouve que décidemment, ces étrangers qui investissent chez-nous en faisant de très gros bénéfices se fichent des Africains ! Jamais ce monsieur n'aurait été évasif pour évoquer le chiffre d'affaire de sa société ! Si cela n'interpelle pas nos autorités, en particulier celles chargées de recouvrer l'impôt sur les bénéfices des sociétés installées au Sénégal, je n'y comprendrais rien !
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    Auteur

    Pepperet

    En Janvier, 2015 (16:25 PM)
    Allez voir les Dogons à Bandiagara au Mali, ils font cela depuis la nuit des temps sur les falaises.
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    Auteur

    Zeus

    En Janvier, 2015 (21:58 PM)
    rien de nouvezu. Tout le monde sait que Nestle appuie presentement un industriel local a mettre en place une unite de production de poudre d'oignon. Je dis bien un industriel local! C'est peut etre la raison pour laquelle le DG de Nestle Senegal ne s'est pas peononce sur le chiffre d'affaire. Car l'unite qui se met en plqce n'est pas proprietaire de Nestle mais d'un industriel local.



    Par ailleurs, cela pose encore la question de l'information des chercheurs locaux. Le Pr pose la question comme si la technologie qu'il propose etait nouvelle alors qu'elle est eprouvee.

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    Auteur

    Ablayeseck

    En Janvier, 2015 (23:40 PM)
    a partir du soleil on peut secher tous les produits agricoles/ voir exemple du niger

    au senegal on peut trouver la poudre de gombo etc

    l'oignon pourrit au senegal car on le recolte avant qu'il soit sec en terre . le paysan veut gagner en poids

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