A la tête de l'Union nationale des Chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Sénégal (Unccias), Serigne Mboup a invité le ministre en charge du Commerce à prendre à bras le corps le problème des chambres consulaires, pour leur donner plus de crédibilité. Reçu en audience, ce lundi, par Alioune Sarr, M. Mboup, par ailleurs président de la Chambre de commerce de Kaolack (Cciak) a porté la voix de ses pairs. Un plaidoyer pour demander à la tutelle de régler définitivement le problème qui sévit dans lesdites structures du fait de problème de légitimité dénoncé par certains acteurs.
«Nous souhaitons que ce dossier soit réglé pour la crédibilité des chambres. Nous devons apprendre à respecter les chambres consulaires et à ne pas les minimiser. Vu qu’elles sont honorées partout dans le monde. Elles sont la porte d’entrée de tout opérateur économique, petit ou grand, local ou international. (…). Je tiens à attirer votre attention sur le fait qu’aucune des chambres ne traverse une crise institutionnelle ou financière à part la chambre de commerce de Dakar dont la crise trouve son origine dans un conflit opposant les membres d’organisation privées ici présents qui a abouti à l’annulation par la Cour suprême des résultats du vote de certaines sections», a confié Serigne Mboup, dans son discours prononcé devant le ministre.
A la tête d’une délégation reçue en début d’après-midi, par le ministre, il a rappelé au maître des lieux que «le fait d’avoir des contentieux de vote dus à des pratiques de certains d’entre nous, ne doit pas freiner notre élan quand bien même, peut en découler une situation de blocage au niveau des tribunaux comme c’est le cas actuellement».
Pour sa part, il dit être «favorable au règlement des litiges actuels et à l’organisation de nouvelles élections pour se conformer à la légalité. La nouvelle équipe qui s’en sortira aura toute la latitude et toute la légitimité de mener des actes qu’elle jugera nécessaires». D’ailleurs, souligne-t-il au ministre en charge du Commerce, «la question ne se pose pas de savoir si nous devons réformer le cadre réglementaire actuel ou se pencher sérieusement sur son application ? A mon humble avis, les textes nous régissant sont bons, voire très bons. Il nous faut plus de moyens. Mais, nous aussi devons jouer pleinement notre rôle à l’image des chambres des autres pays de l’Uemoa».
2 Commentaires
Ipd For Ever
En Septembre, 2015 (23:00 PM)Mama
En Septembre, 2015 (09:41 AM)Participer à la Discussion