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Renforcement du Systeme D’alimentation en Eau Potable de Dakar

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Renforcement du Systeme D’alimentation en Eau Potable de Dakar

 MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

  SOCIETE NATIONALE DES EAUX DU SENEGAL (SONES)     

RENFORCEMENT DU SYSTEME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE DAKAR

D’importants travaux d’urgence en 2014-2018 en attendant la mise en service des solutions durables (KMS3 et du Dessalement) en 2020-2021

LA SITUATION

Capitale du Sénégal, Dakar, à elle seule, consomme 70% de la production d’eau potable sur l’ensemble du périmètre affermé, confié à la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) par le Gouvernement. Cette courbe ascendante des besoins s’explique par la croissance démographique, le développement de l’activité économique et l’extension de la ville vers les Nouveaux Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose. En effet, la capitale est marquée par une forte concentration humaine : sur 0,3% de la superficie nationale, vivent 23,2% de la population sénégalaise, soit 3,2 millions d’habitants au dernier recensement réalisé en 2013.

Pendant longtemps, le système d’alimentation en eau potable de Dakar a été marqué par un accroissement des besoins. Dans un passé récent, cette situation impactait sensiblement les quartiers hauts de Dakar et en bout de réseau (Jean Jaurès, Niayes Tiocker, SIPRES, Gentaba, Parcelles Assainies, Nord Foire, CPI, SIPRES, Cité Alternance, Scat Urbam Grand Yoff, Liberté 6 Extension) et de Rufisque comme zone d’extension de Dakar (Darourahmane, HLM Rufisque, etc.).

LES TRAVAUX

Pour faire face à cette situation, le Gouvernement est en train de mettre en œuvre des actions visant à apporter une solution durable à l’approvisionnement en eau potable des grands centres urbains par la réalisation d’ouvrages structurants (la première unité de dessalement d’eau de mer des Mamelles, la troisième usine de KMS). En attendant la mise en service de ces infrastructures hydrauliques majeures, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement met en œuvre un dispositif d’urgence pour  renforcer la production à Dakar.

En réalité, la mise en service des forages réalisés dans le cadre des programmes d’urgence successifs 1 et 2 financés par l’Etat et la SONES a permis d’augmenter la  production journalière de pointe qui a atteint 374 666 m3/j en 2016 contre 363 445 m3/j en 2015. Il s’agit de :

- 13 forages en 2015 ;
- 8 forages en 2016 ;
- et 3 forages en 2017 (un 4e forage à Bayakh est attendu avant juin 2017).

Ces nouveaux forages ont permis d’améliorer la disponibilité de l’eau dans plusieurs quartiers de Dakar qui étaient naguère très déficitaires : Nord Foire, Ouest Foire, CPI, Cité Alternance, Scat Urbam, Grand Yoff, Liberté 6 Extension, Keur Damel, SOCABEG, cité Léopold Sédar Senghor,  Toubab Dialaw.

UN RENFORCEMENT NOTABLE DE LA PRODUCTION

Grâce à ces infrastructures hydrauliques, la production globale en eau à Dakar a atteint 129,385 millions de m3 au 31 décembre 2016 contre 124,21 millions de m3 en 2015, soit une augmentation de +4% par rapport à 2015. La production quotidienne d’eau potable a augmenté, passant de 363.445 m3/j en 2015 à 374.66 m3/j en 2016. Globalement, ces dernières années, la réalisation d’ouvrages hydrauliques a permis d’accroître de l’ordre de 95.000 m3/j la capacité de production de Dakar.

Ce renforcement de la production a nettement amélioré de la disponibilité de l’eau dans plusieurs quartiers de Dakar qui étaient jadis très déficitaires : Nord Foire, Ouest Foire, Cpi, Cité Alternance, Scat Urbam, Grand Yoff, Liberté 6 extension, Mixta, Keur Damel, Socabeg, citée Léopold Sédar Senghor, Hlm Grand Yoff et Toubab Dialaw.

DES BESOINS SUPPLEMENTAIRES, MALGRE CES AMELIORATIONS

Malgré ces nettes améliorations de la production, il y a des besoins supplémentaires de 30.000 m3/j à prendre en charge. Cet accroissement de la demande s’explique par 15 années de retards d’investissements.  En effet, le dernier investissement sur un ouvrage majeur date de 1998, avec la construction de l’actuelle station de traitement de Keur Momar Sarr. Pendant ce temps, la demande évolue sous l’effet de l’accélération de l’urbanisation et de la démographie dans les zones d’extension de Dakar autour du Stade Léopold Sédar Senghor et du département de Rufisque, en particulier à Diamniadio.

LES DIFFERENTES REPONSES A LA DEMANDE

Pour faire face à cette situation, la SONES a mis en œuvre trois types de solutions : les solutions immédiates (forages de Dakar), les solutions intermédiaires (forages de Tassette) et les solutions durables (KMS3 et Dessalement):

SOLUTIONS IMMEDIATES : Un système de renforcement de la production à Dakar : des forages ont été réalisés dans les champs captant de Pout (Nord, Sud, Kirène) et du Littoral Nord (Kelle, Guéoul) :

- 6 forages en 2013 - 2014 ;
- 13 forages en 2015 ;
- 8 forages en 2016 ;
- 3 forages en 2017 (un 4e forage à Bayakh est attendu avant juin 2017).

Ces mesures d’urgence vont être confortées au plus tard en juin 2017 par les travaux de renforcement de réseaux dans les quartiers déficitaires notamment aux Parcelles assainies et à Rufisque. Il y aura également des travaux de sectorisation et de pose d’appareils de régulation pour gestion des flux d’eau et d’amélioration de la distribution dans le réseau afin de mieux impacter l’ensemble des abonnés.

Les travaux enregistrent un taux de réalisation de 65% ; ce qui a permis d’améliorer sensiblement l’alimentation en eau de quelques quartiers de Rufisque naguère confrontés à une manque d’eau chronique (MTOA, HLM Rufisque, Cité MECS, ZAC, Sébi-Ponty, ZAC Mbao, Darou Rahmane, Diamniadio).

Perspectives : 20 forages, particulièrement dans les zones de Pout (2), Dakar (4), Bayakh (11), Thiès (2) et Diourbel (1) dont dix-sept (17) forages concernent exclusivement au renforcement u renforcement de l’AEP de Dakar (Rufisque).

SOLUTIONS INTERMEDIAIRES : En attendant la mise en service de KMS3 et de la première usine de dessalement, le Sénégal s’est fixé un objectif intermédiaire de mobiliser des ressources additionnelles d’eau à partir du casier de Tassette, une zone potentiellement favorable à la réalisation d’une batterie de forages pouvant fournir un débit journalier de l’ordre de 20.000 à 30.000m3/jour à partir de 2018.

En outre, il y a la réalisation des conduites de transfert des eaux à partir des nouveaux forages vers les châteaux d’eau à Mbodiène, Pointe Sarène et Nguékhokh de capacités respectives 2.000m3, 1.500m3 et 1.100m3 et les réseaux de distributions associées pour soutenir le développement du Tourisme, de la pêche et améliorer les conditions de vie des populations.

SOLUTIONS DURABLES : La demande évolue proportionnellement aux facteurs démographiques, économiques et urbanistiques. La construction d’une troisième usine de traitement d’eau à Keur Momar Sarr (KMS3) fait partie des options destinées à prévenir un déficit de l’ordre de 300.000 m3/j dans les vingt prochaines années.

En effet, la mise en service de la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr (KMS3) et de la première unité de dessalement des Mamelles permettra, à l’horizon 2021, d’injecter respectivement 200.000 m3/j et 50.000 m3/j (extensible à 100.000) dans le réseau.

La construction de ces ouvrages structurants permet d’apporter une réponse durable à la question de l’alimentation en eau potable de Dakar et des nouveaux pôles urbains de Diamniadio, du Lac Rose et de Diass.

Société Nationale des Eaux du Sénégal

LA COMMUNICATION

Mai 2017



5 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Mai, 2017 (06:05 AM)
    Derriere les chiffres, detournement de millards
  2. Auteur

    Sde/sones

    En Mai, 2017 (13:04 PM)
    Ne nous emmerdez pas avec vos chiffres erronés. Vous trompez le peuple sénégalais particulièrement les habitants de Dakar et Kédougou où les populations vivent u quotidien les manques d'eau et la mauvaise qualité de l'eau ( banlieue de Dakar). J'accuse les autorités (étatiques et Sones) de détournements et d'incompétences notoires. J'en veux pour preuve le programme d'urgence (2014-2018) que SONES devait exécuter à hauteur de 3.5 milliards et qui a été réalisé par la sde pour 7.5 milliards soit 4 milliards de plus. Depuis quand une phase

    d'urgence dure 4 ans. Pour le bien du Sénégal, l'état doit procéder à l'audit de la SONES dont les dirigeants se sucrent sur le dos de la population.
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    Auteur

    Mamadou Diagne

    En Juin, 2017 (22:49 PM)
    Dans tout ce bla bla qui contient l'idée la plus saugrenue, comme pour me répéter depuis 2013, sur un post de cette date, c"était lors des événements de KMS. Je parle de dessalement.

    La région du Cap Vert croule sur la nappe phréatique, et les ressources sont inestimables, tous les bassins de rétention sont le fruit de la remontée de la nappe qui n"est plus pompée, suite à l'infiltration des fosses sceptiques.

    Cela est aussi du à un défaut de politique d'assainissement, nous sommes dans une zone sablonneuse où les eaux de ruissellement disparaissent au bout de quelques minutes.

    Dans tout ce qui a été dit par la SONES montrent à souhait que l'on passe à coté de la solution. Tout cela qui peuplent les services de l'Hydraulique sont des natifs des années 1970 et 80, donc n'ont pas de vécu et les connaissances livresques ne donnent pas toujours les bonnes solutions.

    Je demeure convaincu que le dessalement n'est pas opportun, la JICA n'a qu'a nous financer la modification de l'usine de Thiaroye pour un traitement Bactériologique en

    pompant la nappe qui est la source des inondations dans la région de Dakar.

    Je note aussi l'absence criarde de réservation de terrain dans toute la Zone de Guédiawaye, parcelles assainies, keur massar, Tivaouane Peul et jusqu"aux Parcelles assainies de Rufisque, il n'y a aucun reservoir Tampon couplé avec un réservoir en hauteur, ce qui aura pour utilité d'avoir de la réserve qui va diminuer les longues coupures car les populations sont directement alimentée par les suppresseurs.

    Je ne vois pas la présence de la Sones sur le site de Diamniadio car je parie que la conduite venant de KMS 3 ne devrait pas arriver à Dakar, car il n'y a pas de réservation pour pouvoir traverser la Banlieue, aussi on devrait créer un nouveau Dispatching pour la grande Banlieue. Je ne vois pas dans ce qui décrit ci dessus cet aspect du problème.

    Le réseau actuellement exploité est hérité de la colonistation avec la défunte CGES ( Compagnie Générale des Eaux du Sénégal ) avec Mr Jacques Lellier comme Directeur.

    A la SONES on vous demande rien d'autre que de recopier à l'identique ce qui a toujours marché et qui marche encore. On ne vous demande pas de réinventer l'eau chaude.

    Tonton Diagne
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (13:24 PM)
    Venez partager vos problématiques de l'eau avec des ingénieurs spécialisés en eau et assainissement sur www.comafreau.org  :bindeu: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (10:08 AM)
    en tous cas, le mieux sera tellement apprecie par la population du camp sekou mballo. meme pas une goutte d'eau. nos braves femmes se levent chaque fois en ce mois de ramadan tous mes 2h a 3h du matin pour trouver de l'eau boire

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