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Djibo Leïty ka, l’autre virtuose de la tortuosité qui ne peut plus se passer de l’oxygène du pouvoir.

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Djibo Leïty ka, l’autre virtuose de la tortuosité qui ne peut plus se passer de l’oxygène du pouvoir.

Me Oumane Ngom et Djibo Leïty ka sont de parfaits jumeaux, tous les deux des virtuoses de la tortuosité. Le 10 octobre 2016, nous avons dédié une contribution au premier, pour rappeler à nos compatriotes qui il est vraiment. Celle-ci s’inscrit dans la même perspective : elle remonte en surface le vrai visage du second, un visage hideux si on devait le qualifier. Elle passera en revue les épisodes de la longue « odyssée » politique de « l’homme du 14 mars 2000 ».

L’homme a été pendant de longues années un apparatchik du Parti socialiste (PS). Il a été ainsi Directeur de cabinet du président Senghor puis, sans désemparer, Ministre du président Diouf de 1981 à 1995. Il rompra définitivement les amarres avec le PS, après que le président Abdou Diouf l’eut traité publiquement d’hypocrite, le 14 mars 1998,  un 14 mars prémonitoire. Les conséquences du Congrès dit sans débat du 30 mars 1996 étaient passées par là. Un peu moins de trois mois après, le 5 juin, il créa l’Union pour le Renouveau démocratique (URD). Aux élections législatives du 24 mai 1998, il fait élire onze députés, sous la bannière de l’Alliance Jëf-Jël de Talla Sylla, son parti n’étant pas encore reconnu. Ragaillardi par ce score fort encourageant, il se présente à l’élection présidentielle du 27 février 2000. S’ouvre alors, devant lui, une longue et tumultueuse aventure.

De la date de la création de son Parti, le 5 juin 1998, au 14 mars 2000, M. Djibo Ka proclamait sans équivoque son appartenance au camp de l’alternance, du changement. Nous invitons le lecteur à suivre patiemment cet épisode de sa vie politique mouvementée.

Le 11 septembre 1999, à l’occasion de la cérémonie d’installation du « Comité de pilotage, de gestion et de coordination » de son Parti pour la campagne électorale de février 2000, il déclarait nettement :

« Nous voudrions réaffirmer solennellement que si par extraordinaire, dans une hypothèse irréelle, le candidat du Ps était présent au deuxième tour, et que celui du Renouveau n’y était pas, nous apporterions notre soutien au candidat de l’opposition, donc celui de l’alternance. »

Engagement sans équivoque, à retenir par le lecteur. Moins de deux mois plus tard, il réaffirmera, avec la même « détermination », son appartenance au camp de l’alternance et du changement. Il s’exprimait alors fermement ainsi :

« Nous luttons pour l’alternance et le changement. L’alternance se fera par le Renouveau et les forces du progrès, les forces démocratiques. J’ai dit que tous ceux qui luttent pour l’alternance et le changement sont nos alliés naturels. » (Sud quotidien n° 1974 du 2 novembre 1999).

 

Pendant qu’il proclamait urbi et orbi son attachement sans faille au camp de l’alternance, il menait secrètement des négociations avec le Premier Ministre d’alors Habib Thiam, en vue de son retour dans le giron socialiste, avant la date fatidique du 27 février 2000. M. Thiam confirme ces négociations dans son excellent livre (« Par devoir et par amitié », pp. 206-207). Il écrit ceci :

« Depuis plus de six mois, par l’entremise de mon neveu, Mayoro Wade, j’avais pu établir le contact avec Djibo Ka. Je voulais le rapprocher d’Abdou. Je l’ai reçu plusieurs fois chez moi, en présence de Mayoro. Finalement, il a donné son accord pour laver le linge sale en famille, Djibo étant un parent d’Abdou et m’ayant dit que ce dernier serait le meilleur président pour le Sénégal ainsi que sa détermination à voter et faire voter pour lui au second tour… »

Un véritable jeu de yoyo, qui va permettre à cet homme de respirer à pleins poumons l’oxygène du pouvoir avec les quatre présidents qui se sont succédé au Sénégal.

Le Premier Ministre Thiam a indiqué également que de nombreuses autres personnes avant lui avaient tenté d’organiser sans succès une rencontre Abdou-Djibo. L’homme insaisissable accepta finalement la rencontre et M. Thiam de préciser : « Le président Abdou Diouf fixa la date, l’heure et toutes les procédures pour amener M. Ka, la nuit, au palais de la République en ma présence et celle de Mayoro Wade. La veille, exactement la veille, Djibo m’appela pour me dire qu’il fallait renoncer à la réunion, des fuites ayant eu lieu ». Le Premier Ministre Thiam et d’autres personnalités tenteront tout, sans succès : « L’homme du 14 mars » campa sur ses positions, non sans avoir donné toutefois l’assurance, devant l’expert comptable Mayoro Wade, que « si lui n’était pas au second tour, il se rallierait à Abdou Diouf ».

Voilà notre ondoyant homme d’avant le 27 février 2000 ! Il proclame sur tous les toits son ancrage sans équivoque dans le camp de l’alternance et donne en même temps, entre quatre murs, l’assurance qu’il voterait pour Abdou Diouf au second tour.

Les électeurs se rendent donc aux urnes le 27 février 2000. A l’issue de ce premier tour de scrutin, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade sortent respectivement premier et deuxième. Pendant que les tractations allaient bon train, Djibo Ka réaffirmait toujours son attachement au camp du changement. Il entra en négociations avec Me Wade. Celles-ci ne donnant apparemment pas les résultats escomptés, il est reçu en audience le 2 mars 2000, à 19 heures, par le président Abdou Diouf. Au sortir de cette audience, il fit la déclaration suivante, qui donna la chair de poule aux Socialistes et à leurs sympathisants :

« Je lui ai demandé de ne pas se présenter au second tour, ….parce que c’est la demande populaire la plus partagée. » « Le pays a besoin de changement », poursuivit le renversant Djibo Ka qui ajouta, comme pour donner le coup de grâce à Abdou Diouf et aux siens :

« Son départ est le premier acte de changement dans ce pays. C’est le meilleur service qu’il peut rendre au pays. »

La cause semblait donc entendue et le Premier Ministre Habib Thiam en resta coi. « Je fus rarement aussi stupéfait que ce jour-là », reconnut-il, désabusé, vraiment désabusé.

Le Premier Ministre Thiam et ses compatriotes n’étaient pas d’ailleurs au bout de leur peine et de leur surprise car, en ce mémorable 14 mars 2000, ce mardi funeste qui a marqué d’une pierre noire l’histoire politique de notre pays, la virtuose de la tortuosité est de nouveau reçue par le président Diouf. Au sortir de cette audience, il lâche sa terrible bombe, une de plus :

« Je demande aux militants et aux sympathisants du Renouveau démocratique,  aux électeurs et aux électrices qui m’ont accordé leur confiance le 27 février 2000, de porter leurs suffrages sur le candidat Abdou Diouf le 19 mars, pour que nous apportions la preuve que le Renouveau est la clé du changement dans notre pays. »

Le changement chanté sur tous les toits depuis le 14 mars 1998, était désormais incarné par le Renouveau, à côté du Président Diouf.

Malgré ce retournement spectaculaire de notre caméléon, le candidat Abdou Diouf fut nettement battu au second tour, le 19 mars 2000. Le Sénégal connut alors la première alternance par les urnes de son histoire. Une page était tournée et nous allions découvrir, dans la période qui va du 19 mars 2000 au 21 avril 2004, d’autres facettes de l’homme-caméléon.

Nous découvrons d’abord un Djibo Ka assumant son choix du 14 mars 2000 et très critique à l’endroit de la gouvernance du tout nouveau Président Wade. Ce sera ensuite un Djibo très accommodant et tout d’un coup très amoureux de Me Wade et de son Parti. Au cours de cette dernière période, le très  versatile et très renversant leader de l’URD s’est signalé par des déclarations renversantes, aussi contradictoires les unes que les autres. Nous en évoquerons seulement quelques-unes, pour ne pas trop nous attarder sur cette page sombre de l’histoire politique du Sénégal.

Dès l’installation du Gouvernement dit de l’alternance, Djibo Ka se délecte des premiers couacs, trébuchements et maladresses des nouveaux gouvernants. Dans une interview accordée au quotidien national Le Soleil du vendredi 17 mai 2002, il parlait d’« overdose électorale », pour caractériser l’attitude du Gouvernement qui ne travaillait pas. « Or, ils (les nouveaux gouvernants) étaient là pour régler les problèmes des Sénégalais. Leurs problèmes sont intacts ; ça s’aggrave. Les paysans, les pasteurs, les pêcheurs et les travailleurs le savent. » M. Ka aborde ensuite les Finances publiques qu’il qualifie d’exsangues, puis le malheureux (le qualificatif est de lui) taux de croissance qui a été bouffé par l’inflation, etc. Le leader de l’URD poursuit son réquisitoire et ses railleries, en mettant en cause la compétence de Me Wade et sa capacité de gouverner.  « C’est la manière de gouverner de Me Wade qui pose problème. Il a beaucoup de bonnes idées, trop nombreuses à mon goût et qui s’entrechoquent pêle-mêle. Il n’y a pas de fil conducteur », lâchait-il.

On en apprend encore sur Djibo quand il parle du Cadre permanent de Concertation (CPC). Pour rappel, ce Cadre regroupait les partis de l’opposition la plus significative, y compris l’Urd. Et voici en quels termes « forts » il en parlait :

« Je considère que le CPC est aujourd’hui comme une alternative possible au pouvoir en place (sic). Nous allons donc travailler à son renforcement et à sa cohésion, pour que cette nouvelle espérance puisse s’incruster dans un projet politique majeur (…) Nous sommes aujourd’hui une opposition démocratique qui montre aux Sénégalais l’alternative. Parmi ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, il y a des individualités remarquables, mais il y a un problème de ligne politique et de gestion. Celui qui gouverne ce pays n’a pas de ligne (sic). Avec le CPC, demain, il fera jour. »

Que le lecteur retienne bien ces critiques acerbes contre le Président Wade et son gouvernement ! Qu’il n’oublie surtout ces mots « prophétiques » de Djibo Ka : « Avec le CPC, demain, il fera jour. »

Donc, le leader de l’URD ne ratait aucune occasion pour clouer au pilori la gestion des Libéraux et les traiter de « cuune » (d’amateurs, d’incompétents). Il reprochait souvent au Président de la République « son manque d’orientation et de vision politique et économique », comme nous venons d’en avoir l’illustration. Dans une interview à Walfadjri du mercredi 31 décembre 2003, il déclarait, à propos de son fameux choix du 14 mars 2000 :

« Lorsque le 14 mars 2000, j’avais pris la décision historique de ne pas m’embarquer  dans une aventure (sic), beaucoup de Sénégalais n’avaient pas perçu le sens de mon message. Ceux qui ont gagné les élections de 2000 ne pouvaient pas gouverner, les Sénégalais ne pouvaient pas le comprendre. Ils étaient si fatigués qu’ils voulaient du "jooni jooni". Mais la politique, ce n’est pas le jooni jooni, c’est la réflexion, la prospective ; c’est le sens du réel (…) Aujourd’hui, les faits m’ont donné raison puisqu’on constate avec regret que ceux qui nous gouvernent sont incapables de faire face… »

M. Ka se faisait aussi le plaisir de brocarder la politique économique du Gouvernement libéral. L’agriculture en particulier était, à ses yeux, mal en point. Il réfutait tous les résultats qu’il considérait comme « tripotés ». Celui concernant le maïs (500000 tonnes) « aura été une arnaque officielle ». Rien d’étonnant, puisque le gouvernement « a distribué aux paysans des semences fourragères », semences qui ont donné « beaucoup de plantes longues de trois mètres, mais sans épi ou avec des épis hybrides ». Le « petit berger peul » constatait surtout que « l’élevage (était) oublié (et) même en voie de disparition ». Dans Walfadjri du 6 janvier 2003, il trouvait « ridicule » le taux croissance de 6,6 % et le considérait, lui aussi, comme « une arnaque officielle ».

A l’avant dernière question (du même quotidien) portant sur la gauche sénégalaise dont il se réclamait – que le lecteur le note bien – il répondit, après un rire moqueur : « Vous savez, moi, j’aime bien le président Wade. Vous savez pourquoi ? Parce qu’il est clair. Il a dit l’autre jour, très clairement et c’était peut-être la première fois, en parlant de ses ministres, que le programme qui est appliqué, c’est le programme du Pds, un programme libéral. Il (Wade) ajoute : ″Il ne faut pas l’oublier″. Tout de suite, j’ai enlevé mes lunettes pour me demander comment vont faire les gens de gauche qui sont avec Me Wade. Il y a des formations politiques qui, pendant longtemps, nous ont fatigués avec leur pôle de gauche et qui, aujourd’hui, sont au pouvoir pour appliquer le programme du libéralisme qui est l’antithèse de la gauche. » Notre caméléon ajoute, et c’est ce qui est plus intéressant encore : « Moi, Djibo Leyti Ka, je ne connais que la Social-démocratie qui va nourrir le monde. La gauche est l’avenir du monde, surtout avec l’alter mondialisation. C’est le régime de partage et il est opérationnel. » C’est clair et net : c’est un homme de gauche qui n’appliquera pas un programme libéral ! Le lecteur a bien compris et sera attentif pour la suite.

Un peu plus d’un an après, le 21 avril 2004 exactement, nous découvrons un autre Djibo Ka, à la faveur de la formation d’un nouveau Gouvernement, avec Macky Sall comme Premier Ministre. Promu Ministre d’État, Ministre de l’Économie maritime, il devient tout autre et tient un tout autre discours sur Me Wade, devenu entre-temps « un très grand visionnaire que l’Afrique et le monde reconnaissent ». A une question sur son nouveau compagnonnage avec Me Wade, il répond sans sourcilier :

« Nous l’admirons beaucoup, nous travaillons à ses côtés parce qu’il est l’exemple de la ténacité, le type modèle d’endurance et de patience…. Quand je lis Léopold Sédar Senghor et j’écoute Me Abdoulaye Wade, j’avoue, je suis ému, je retrouve des voix et des voies de salut. » Quel jeu de mots !

Quelques mois plus tard, en procédant à la réouverture de la permanence de son Parti à Thiès fermée depuis belle lurette pour défaut de paiement (sic), il renvoie la balle à qui de droit en ces termes :

« Me Wade est un gor (loyal) qui ne sera pas plus gor que nous. Aujourd’hui, il s’est fait jour. Nous nous sommes retrouvés avec le chef charismatique (depuis quand ?) du Sopi qui se battait aussi pour le changement. Notre convergence programmatique avec le président Wade est une convergence philosophique, structurelle et de méthode (« Taxi Le Journal » du mardi 14 septembre 2004, page 4).

Le lecteur se rappelle qu’il avait prédit ceci : « Avec le CPC, demain, il fera jour ». La prédiction s’est révélée exacte : « Aujourd’hui, il s’est fait jour ». Il a atteints ses objectifs politiciens. Sacré personnage qui déclarera, par la suite, que « jamais le Sénégal n’a été aussi bien gouverné que du temps de Me Wade ».

Terrible tout cela ! Le lecteur se rappelle-t-il encore les méchantes railleries à l’endroit du Président Wade et de son Gouvernement, du 19 avril 2000 à cette période de quelques mois avant le 21 avril 2004, quand il préparait sa reconversion ? J’ai toujours du mal à m’imaginer le face à face Wade-Djibo, lors de la réunion de leur premier Conseil des Ministres.

En tous les cas, voilà Djibo Leïty Ka, dont quelques morceaux  choisis – parmi de très nombreux autres –, viennent d’être passés en revue pour illustrer les volte-face, les revirements, les reniements et les renoncements qui ont jalonné toute sa trajectoire politique. L’homme est incapable de vivre hors du pouvoir, dont il ne peut manifestement pas se passer de l’oxygène. Ses interminables va-et-vient ne devraient donc plus étonner, surprendre ou indigner personne. C’est ainsi  que DIEU l’a créé.

C’est cet homme sans autre conviction que ses intérêts, que le président Macky Sall est allé chercher pour lui confier une commission-bidon, et lui payer pour rien, à lui et à ses militants, l’argent du contribuable dont nous avons pourtant tant besoin ailleurs. Le problème, ce n’est donc pas lui, ni Ousmane Ngom, ni les nombreux autres transhumants qui passent d’une gouvernance à l’autre sans vergogne. Le problème, c’est plutôt le président-politicien Macky Sall, qui a béni sans état d’âme la détestable transhumance et l’a pratiquement érigée en méthode de gouvernement. Ses électeurs du 25 mars 2012 comme tous les autres compatriotes ont mal, très mal de retrouver dans son entourage immédiat des têtes connues, les mêmes qui ont mangé à tous les râteliers et fait leur temps. Dans toute autre démocratie qui se respecte, tout ce « beau » monde serait plongé pour de bon dans l’oubli. La politique nauséabonde que nous vivons depuis bientôt une quinzaine d’années et, en particulier, depuis le 2 avril 2012, est carrément insoutenable. Il faut beaucoup de courage pour la vivre et continuer de prendre part au débat qu’elle suscite. Cette contribution est, en tout cas, la toute dernière que j’envoie aux journaux. Ce qui ne signifie point pour moi la fin du combat.  Le reste de mes forces sera consacré à d’autres activités militantes et citoyennes, notamment en m’employant à rapprocher toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais qui ne traînent pas de casseroles matérielles, politiques ou morales, pour faire face à la machine électorale du politicien Macky Sall en juin 2017.

 

Dakar, le 02 novembre 2016

MODY NIANG



37 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (22:06 PM)
    dja
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  2. Auteur

    Lemeilleur

    En Novembre, 2016 (22:14 PM)
    Ce monsieur a un don de l'histoire politique et culturelle du SENEGAL. Un jour vous saurez .. ce serait peut etre trop tard.. Profitez en... il a beaucoup a nous enseigner
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (22:43 PM)
    Quand allez-vous arrêter de publier ces attaques personnelles, indignes de notre pays ?
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (22:43 PM)
    ce gars vraiment nous pompe l'air il passe tout son temps à tirer sur tout ce qui bouge! Senegal mo nekh dé
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    Auteur

    Moi

    En Novembre, 2016 (22:45 PM)
    Djibo et diouf sont des mbocks autrement de la même famille. Vous serez 'emblématique ignorer ce détail qui a bien pèse en 2000
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (22:52 PM)
    Faut pas oublier Iba der Thiam , Ousmane ngom, Aida Mbodji,
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    Auteur

    Royoukaye

    En Novembre, 2016 (22:57 PM)
    Mody est un "royoukaye". C'est vrai qu'il est un surdoué de l'histoire politique sénégalaise récente. Il dit la vérité telle qu'elle est, sans calcul, sans hypocrisie, sans arrière-pensées. Nous t'aimons bien tonton Mody Niang. Que Dieu le Grand te garde encore longtemps et en bonne santé parmi nous pour que tu puisse accomplir la mission dont tu t'es assigné et que tu annonces dans les dernières lignes de ta chronique. La fin du texte est la meilleure: rapprocher les citoyens et citoyennes sans casseroles.

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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (23:00 PM)
    Merci pour la pertinence de tes contributions . On en a encore besoin. Il ne faut surtout pas s'arrêter mr niang
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (23:18 PM)
    Tous nos dirigeants depuis les indépendances jusqu'à aujourd'hui de par leurs façons façons de gouverner ont juste confirmé leur petitesse d'esprit et leur allégeance a la France c'est honteux. Le Sénégal émergera certes mais ce ne sera pas avec le pouvoir actuel car étant incapable de gérer les priorités économiques gages d'un developpement durable. Leur seul et unique souci consiste à se maintenir au pouvoir et du coup leur préoccupation majeure qui devait être préparer le peuple l'éduquer l'encadrer est bafoué ignoré jeté aux oubliettes et substituer par un programme bidon dont le seul but est de les aider à amasser des richesses.

    Pauvre Sénégal

    En effet demain fera jour comme le disait ce petit homme ce moins que rien DK

    Mais retenez que ca sera sans vous car la récréation finira bien par se terminer

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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (00:19 AM)
    Et son mentor Moustapha NIASS, il est virtuose de quoi ? :baby-crawl: 
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    Auteur

    Rimbo

    En Novembre, 2016 (00:38 AM)
    Merci Monsieur NIANG pour cette contribution digne d un homme libre et fraternel. Reste a esperer que vous ne subissez pas la vengeance de celles et ceux qui ne supportent pas la verité, cest dire les moutons du gouvernement. Tant qu il existe des humains capables de s indigner face a l inacceptable, persiste l espoir de trouver des solutions. :frustre: 
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    Auteur

    @maudignan

    En Novembre, 2016 (00:43 AM)
    Qu'est ce qu'il cherche ce Maudit Niang? Je me pose la question et je ne trouve pas la réponse ! :nohope: 
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    Auteur

    Djibo Et Oussou Bébé

    En Novembre, 2016 (00:47 AM)
    Girouettes politiques tournant au gré des vents de l'opportunisme.
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    Auteur

    Citoyen

    En Novembre, 2016 (01:56 AM)
    Toujours aussi insipide

    Texte très long inutilement comme d'habitude.

    Cela doit être la 10ème contribution de Mody Niang sur Djibo Ka, et pour nous redire les mêmes choses

    Des textes toujours empreints de haine, de frustration

    L'oisiveté fait qu'il nous pond 1 ou 2 textes par semaine, au lieu de se rendre utile autrement



    Citoyen
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    Auteur

    Galsen Canada

    En Novembre, 2016 (03:56 AM)
    BRAVO MODY PERTINENTE CONTRIBUTION.

    HEUREUSEMENT QUE VOUS ETES LA POUR NOUS FAIRE REVIVRE LES MOMENTS INOUBLIABLES DE LA POLITIQUE SÉNÉGALAISE AVEC DES POLITICIENS VAUTOURS QUI NE VEULENT PAS LAISSER LA PLACE A LA JEUNE GÉNÉRATION







     :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (04:08 AM)
    nous ne voulons pas de ces contributions. raler, raler pour dire des choses que tout le monde sait. ou est l'utilite. En bon intellectual, tu devrais aussi aujouter que Djibo Leyti Ka reste l'homme politique le plus competent de toute l'histoire politique senegalaise. Le Senegal n'a pas encore pondu in administrateur plus compentque Djibo. Il a fait ses preuves dans tous les ministeres. Si Djibo avait eu la chance de diriger le Senegal, ce pays se serait developpe car il a les competences, et la rigueur requises. Toi Mody, Tu n'as pas fait le 1/5 de ce que Djibo a fait. Djino dou sa morom. Pa bou niakk fayda
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (04:52 AM)
    de ce texte j'apprends que Djobo Ka est un homme intelligent et integre. Ses idees , a la limite philosophiques, sont argumentees. Un politicien senegalais qui a fait plus de trente ans dans la haute admintration et voit sa permanence a Thies fermee pour defaut de paiement, est un politicien integre, honnete.... Djibo n'est pas un voleur :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2:  :taz-smile:  :taz-smile: 
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    Auteur

    Zeuss

    En Novembre, 2016 (06:51 AM)
    Ni Djibo ni ousmane dou gniou sama problème mais macky . Qu'est ce qu'il cherche pour oser nous récupérer toute cette poubelle politique ? Amou gniou Diom amou gniou respect thi le peuple sénégalais thia ba gniou nous humiliation. En plus ils ont même pas de poids politique. Il nous déçoit ce macky.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (07:26 AM)
    Ce vieux domouxathie la

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    Auteur

    Latsabetcha

    En Novembre, 2016 (08:11 AM)
    Se serait vraiment dommage mody que tu ranges tes maudits mots sans en dépeindre le tout nouveau pdt OTD. Wade serait-il ton unique inspirateur ?
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    Auteur

    Latsabetcha

    En Novembre, 2016 (08:11 AM)
    Se serait vraiment dommage mody que tu ranges tes maudits mots sans en dépeindre le tout nouveau pdt OTD. Wade serait-il ton unique inspirateur ?
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (08:23 AM)
    les hommes pôlitiques sont à l'image du peuple Sénégalais : sans honneur , grande gueule , beaucoup de promesses mais menteur , voleur , égoîste , aucun sens du bien public , prêt à tout pour se remplir les poches de xaliss .......ce pays n'a aucun avenir !
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (08:55 AM)
    Ce qui est sûr Djibo dirige aujourd'hui une commission-bidon comme vous l'avez si bien dit dans votre texte. Le partage de nos maigres ressources continue de plus bel. Merci encore Monsieur Niang de nous avoir rafraichi la mémoire sur l'hypocrite Djibo tel que qualifié par l'ancien Président Abdou Diouf.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (10:07 AM)
    Du courage et bonne chance pour ton nouveau combat
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    Auteur

    Sday

    En Novembre, 2016 (10:35 AM)
    Pertinent Mr NIANG!

    Et je vous rajoute une petite précision: Quand Djibo sortait du palais lors de cette audience du 14 Mars; à la question des journalistes il a d'abord répondu :"Chut! vous êtes trop nombreux, je donnerai une conférence de presse demain chez moi, vous y êtes conviés". Le soir, un détachement de la Gendarmerie est venu boucler le quartier et protéger son domicile aux Almadies; avant qu'il ne fasse ce spectaculaire volte face, demandant à ses militants de voter Diouf au 2° tour. Son calcul se révéla faux car c'était sans compter avec le "refus de le suivre" de certains des ténors de son parti l'URD, à savoir Abdou Aziz Sow et Diégane Sene, qui ont fait dissidence et crée l'URD-FAL, qui a ralliera Maitre Wade; la suite on la connait....

    Merci encore Mr Niang, pour ce rappel historique, qui nous éclaire sur la moralité de nos politiciens. Tous pareils "bonnet blanc et blanc bonnet"

    Vivement un président issu de la société civile.

    Vive la PATRIE!

     :sunugaal: 
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    Auteur

    Soigneur De Fous

    En Novembre, 2016 (10:51 AM)
    J'aimerais bien avoir la position de mon grand frère Mody NIANG sur ces fonctionnaires qui violent allègrement les dispositions du Statut Général de la Fonction Publique du Sénégal en cumulant des emplois rémunérés dans le public et dans le secteur privé. Cette interdiction est toujours en vigueur et permettrait de trouver des emplois à ces milliers de jeunes Sénégalais aujourd'hui sans emploi.

    Je ne peux m'empêcher de lui rappeler que ces pratiques que je dénonce sont le fait de ses anciens collègues enseignants et du corps médical.

    Ce débat social, ainsi que sur les questions économiques sont plus attendus que les diatribes qu'il verse chaque jour sur des adversaires politiques ciblés parce qu'ils sont certes tordus mais surtout dans le camp de Macky SALL.

    A croire que les opposants, ses nouveaux alliés objectifs, sont exempts de toute faute et hyper clean.
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    Auteur

    Toup's Bebey

    En Novembre, 2016 (11:30 AM)
    oh non! s v p continuez à publier. vos contributions je m'en délecte. déjà le niveau de langue et la parfaite maîtrise du français rek... bilahi je guette vos publications.. continuez nguir yalla
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (11:44 AM)
    M. Niang vos analyses sont pertinentes et excellentes même puisque vous réécrivez l'histoire en faisant du update, mais:

    -elles sont TRES longues et souvent ennuyant à lire puisque trop longues



    S'il vous plaît continuez dans la lancée mais en réduisant les textes par exemple, les citations sont souvent très longues, il faut les réduire et insister sur les dates.



    Par ces temps qui courent, on doit écrire bref, percutant et court. Merci



    C'est tt juste une suggestion



    Mais quand bien même chapeau!!!!
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    Fatiq

    En Novembre, 2016 (11:50 AM)
    Doyen Mody VOUS AVEZ TELLEMENT DONNE DE Leçons QUE VOUS PENSEZ QUE............je crois que ça suffit et propose à la place des solutions même si on ne vous suivrez pas .
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    Alou

    En Novembre, 2016 (13:35 PM)
    Mody Niang, DJIBO NEST PAS TON EGAL. CEST TON PROF. IL PEUT TENSEIGNER. RESPECTE LE POUR LE BON SERVICE QUIL A ABATTU POUR CE PAYS.

    TA RIEN COMPRIS MODY NIANG. DJIBO DOU SA CLASSE DOU SA MOROOM
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    Mbidou

    En Novembre, 2016 (14:57 PM)
    Cette contribution est un refresh pour les amnésiques et un enseignement pour les plus jeunes afin que personne n'oublie qui est qui et qui a fait quoi.

      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  
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    Anonyme

    En Novembre, 2016 (15:46 PM)
    Contenu documenté et très belle plume dommage que vous ayez l'intention de la ranger dans les tiroirs. Félicitation pour vos contributions pertinentes
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    Ibou

    En Novembre, 2016 (17:11 PM)
     :taala_sylla:  :taala_sylla:  Texte clair, bien argumenté avec des faits et dates incontestables !!!!!

    Merci Mr NIANG de nous avoir éclairé sur ce tortueux personnage qu'est Djibo Ka.

    Nos "politichiens" ignorent que leurs actes et comportements immondes sont bien confisqués dans des archives bien gardées que l'on sortira tôt ou tard pour les confondre.

    Nous encourageons donc la presse locale de bien garder ses archives et de les rendre facilement accessibles aux citoyens afin qu'ils puissent s'en servir pour nous rappeler les faits et comportements de chacun nous évitant ainsi de faire des erreurs sur le choix de ceux qui président à la destinée de notre chére Sénégal.

    Mr NIANG, nous restons donc à votre écoute et seront trés attentifs à vos écrits et discours.

    Bon courage et bonne chance pour vos nouveau challenge!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (17:15 PM)
    merci
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (17:26 PM)
    Ce serait bon de continuer à écrire dans les journaux. S'arrêter en si bon chemin sera un coup dur pour vos nombreux supporters et admirateurs.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (20:25 PM)
    Le vieux Niang est simplement in eternel egri
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    Anonyme

    En Novembre, 2016 (04:42 AM)
    Foulbés le fourbe ,où es tu??? Hypocrite wa!Questeur de....

    Viens remercier " l'illustre Mody Niang" si tu croies sincèrement à un Sénégalais archi pluriel .

    Tu vas sûrement nous dire que "le virtuose de la tortuosité" a été "certainisé".





    ps: Monsieur Niang !Merci d'avance pour toutes les contributions passées.Elles nous ont permis de garder intact l'espoir d'une rupture ,pas immédiate mais possible.

    Grand def nga sa liguey! DIEUREDIEUF
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