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Le gourdin électoral neutralise le gourdin « spirituel »

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Le gourdin électoral neutralise le gourdin « spirituel »

Oui, il pouvait être battu par les urnes et il l’a bien été. Il a été battu à plate couture, laminé sur toute l’étendue du territoire national. Oui, il va bouger. Plus que bouger, il va sauter, contrairement au pronostic formel de notre brillant politologue Babacar Justin Ndiaye. Il n’a pas le choix, la défaite étant cuisante, humiliante, sans appel et ne pouvant prêter à aucune contestation, à aucune velléité de résistance. Contraint et forcé, il a appelé le vainqueur pour le féliciter. Cet appel, qui a suscité beaucoup de commentaires, parfois des plus complaisantes et des plus fantaisistes, mérite d’être relativisé : il ne doit être ni surestimé, ni sous-estimé. 

On pourrait même être tenté raisonnablement de le sous-estimer, de le ramener à de plus modestes proportions. Hier, aux environs de 21 heures, les carottes étaient déjà cuites. Le vieux candidat ne se faisait plus aucune illusion : il se savait battu, pratiquement balayé dans les quatorze régions du pays. Que pouvait-il faire d’autre dans ce contexte, s’il lui restait une dernière lueur de lucidité et de réalisme ? En prenant donc la décision d’appeler le vainqueur pour le féliciter, il voulait sauver ce qui pouvait l’être encore des quelques maigres meubles qui lui restent. Il tenait surtout à laisser une dernière image de lui-même, celle à laquelle il nous a habitués pendant douze longues années ayant été particulièrement hideuse. On a prétendu ça et là qu’il a fait montre d’acte de grandeur, de fair-play, de démocratie, d’homme d’État. C’est loin d’être évident. Nous connaissons suffisamment l’homme. Il n’a jamais été capable de grandeur et ne s’est jamais comporté en homme d’État tout au long de ses douze longues années de gouvernance meurtrie. 

Les actes démocratiques n’ont jamais été, non plus, son point fort. Pendant ses vingt-quatre années d’opposition, il a travaillé davantage pour accéder au pouvoir que pour renforcer la démocratie. Une fois au pouvoir, il nous a révélé son vrai visage : il était porté davantage vers le despotisme éclairé que vers le renforcement de la démocratie. Á cet égard, de très nombreux exemples existent, des exemples qui nous ont toujours crevé les yeux, en plein jour. En prenant donc son initiative, il était plutôt préoccupé de s’aménager une porte de sortie, une sortie honorable. Son geste, même relativement beau, ne lui ouvre pas une porte honorable. Il a laissé passer derrière lui de nombreuses opportunités, dont la toute dernière pourrait être de renoncer à sa malheureuse candidature pour le mandat de trop. Il va donc partir par la petite porte, peut-être même par la fenêtre. Peu nous importe ! L’essentiel est qu’il débarrasse le plancher politique avec sa famille, son clan et son système ! Son départ est le triomphe du Peuple et de la Démocratie.

 Ce 25 mars 2012 restera un jour historique pour notre pays. Dieu fasse que ses fleurs portent tous les fruits que nous en espérons ! Dieu inspire le nouveau président de la République, pour qu’il comprenne que nous ne sommes plus prêts à être gouvernés comme nous l’avons été pendant douze longues années par les Wade et leur clan ! Nous ne nous accommoderons plus d’un président « maa waxoon waxeet ». Nous attendons du nouveau président de la République qu’il respecte ses engagements à mettre en œuvre une gouvernance sobre, vertueuse, efficace, au service exclusif des Sénégalaises et des Sénégalais, tous mis au même pied d’égalité. Et il devra nous en donner un avant-goût, dès la formation du nouveau gouvernement. « Cin bu naree neex, bu baxee xeeñ », dit le proverbe wolaf. En d’autres termes, les premiers effluves qui viennent de la cuisine nous donnent des indications sur la qualité du mets qui s’y prépare.

 Le président Macky Sall s’est engagé à mettre en place un gouvernement de changement, un gouvernement restreint de 25 membres. Au cours de la conférence-débat donnée le mercredi 7 mars 2012 à l’Hôtel Terrou bi, un intervenant lui a posé la question de savoir quels critères il allait mettre en avant pour nommer les membres de ce gouvernement. Il répondit fermement : « La compétence et la bonne moralité. » L’intervenant a été tenté d’ajouter : « Une bonne expérience de la gestion des affaires publiques. » Avant de poser sa question au candidat-président, il a attiré son attention sur la forte probabilité, qu’au lendemain de son élection, un cercle d’amis, de parents et de militants dits des premières heures se constitue autour de lui avec chacun, chacune ses attentes. Des pressions lui viendront de nombreux autres horizons. Á quelques mois de l’élection présidentielle et principalement entre les deux tours de scrutin, il y a eu de nombreux ralliements de partis politiques, de mouvements citoyens, de personnalités dites indépendantes au candidat Macky Sall. Nos compatriotes sont très forts pour flairer la nouvelle direction que prend le vent. Il y aura forcément de nombreux appelés pour très peu d’élus (25 sur une douzaine de millions). 

Le choix sera donc sûrement cornélien, mais il faudrait le faire sans état d’âme, en mettant seulement en avant les critères annoncés un peu plus haut, au détriment de l’amitié, de la parenté, de la proximité, de l’ancienneté dans le Parti, de l’appartenance religieuse, confrérique, régionale, ethnique ou autre. Le ralliement d’un parti politique-poussière ne devrait pas valoir forcément un maroquin à son chef. Il en est de même des candidats indépendants malheureux, surtout quand ils pèsent, en terme de voix, à peine plus que les habits qu’ils portent. Les partenaires de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar devraient surtout éviter de s’offrir en spectacle en discutant de postes. Ils feraient rapidement les choux gras de la presse qui est aux aguets et ce serait déjà très décevant. 

Ils devraient plutôt privilégier la discussion autours des urgences, des priorités, du mode de gouvernance. Sans doute, certains gros partenaires dont la valeur ajoutée est incontestable dans l’élection du nouveau président de la République s’attendront-ils légitimement à quelques postes. Monsieur Moustapha Niasse, pour ne prendre que son exemple, ne sera pas membre d’un gouvernement. Mais, il fera sûrement des propositions. Avec sa connaissance approfondie des rouages de l’État, de la gestion des affaires publiques et privées, ainsi que son appréciation correcte des défis que le nouveau gouvernement aura à relever, il proposera sans aucun doute ce que son ex-coalition a de meilleur. Il en sera sûrement ainsi avec Monsieur Ousmane Tanor Dieng. On dit que le Pr Éva Marie Coll Seck fait partie du Brain-trust de Macky Sall. Je ne connais pas de près le Pr Coll Seck. Je connais, cependant, des gens qui la connaissent bien (excuses pour cette répétition nécessaire !). Nous avions un ami commun qui a été rappelé prématurément par notre Créateur. On la présente comme une femme de caractère, très compétente, expérimentée dans la gestion des affaires publiques (nationales et internationales), familière avec les luttes syndicales, etc. Elle a été la Directrice (ou Coordonnatrice) du Programme de l’Oms « Roll Back Malaria ». Ayant terminé son mandat, elle a décidé de rentrer au pays, dit-on, malgré l’offre que lui aurait faite le Conseil d’administration du Programme de le conduire pendant encore sept ans. 

Je la verrais volontiers membre du premier gouvernement de Macky Sall, comme – je vais plus loin dans mes rêves –, Ministre d’État, Ministre de la Santé, de la Population et de la Solidarité nationale. Elle a été déjà Ministre de la Santé dans un des nombreux gouvernements du vieux président. Elle ne ferait sûrement l’objet d’aucune réserve sérieuse. Il en est de même de Monsieur Samba Diouldé Thiam, lui aussi de l’entourage immédiat du nouveau président de la République. Personne ne lui conteste sa compétence et son sérieux, et on ne lui connaît, jusqu’à preuve du contraire, aucun antécédent de mauvaise gestion. Pour rester parmi les hommes et les femmes autour de Macky Sall, je ne nommerais pas Mbaye Ndiaye ministre. Son profil le prédestine davantage à l’Assemblée nationale, où il peut se prévaloir d’une bonne expérience. Le gouvernement serait, évidemment, constitué d’autres hommes et d’autres femmes venus d’autres horizons : partis politiques ou coalitions de partis politiques, mouvements citoyens, personnalités indépendantes, etc. Toujours dans mes rêves, j’aurais fait appel à Monsieur Mamadou Lamine Loum. Le nouveau président en ferait difficilement un Premier ministre, pour des raisons qu’on peut comprendre.

 Mais il serait à la station idéale de Ministre d’État, Ministre chargé de la Reconstruction de l’Économie nationale. Des ressources humaines de qualité comme celles-là (âgées de 35 à 60 ans ou un peu plus), il en existe dans tous les secteurs de la vie nationale. Le premier gouvernement de Macky Sall devrait être constitué des meilleures d’entre elles. Nous avons terriblement souffert, moralement et physiquement des ministres du vieux président, venus de nulle part et ternissant gravement l’image de marque de notre pays. Le président Macky Sall est très attendu sur ce premier gouvernement qui donnera déjà une idée de ce que sera son magistère de cinq ans. Un second acte, un second chantier, ce sera sûrement l’audit des comptes de la Nation, des engagements de l’État dans les différents chantiers (terminés ou en cours), de la dette publique, de la gestion des deniers publics à tous les niveaux de l’Administration. J’y reviendrai probablement dans une prochaine contribution au débat national. En attendant, nous devons rendre encore hommage au peuple sénégalais, surtout aux électeurs et aux électrices qui ont fait montre, le 25 mars 2012, d’une remarquable maturité politique et citoyenne. En se mobilisant et en défendant leurs suffrages contre vents et marées, ils ont sonné le glas du ndigël qui était déjà moribond au Sénégal.

 Ils ont surtout, avec leurs gourdins électoraux, neutralisé les gourdins alimentaires et nous ont épargné le péril d’une République où des milices fanatisées feraient la loi. Un autre mythe en a eu pour son grade : l’argent, que le vieux candidat a toujours considéré comme un instrument infaillible, qui ouvre toutes les portes et a raison de toutes les résistances. Il est d’ailleurs convaincu que chacun d’entre nous, chacune d’entre nous à un prix. C’est pourquoi il a arrosé le pays de millions, de milliards de francs Cfa, pour rien. Un témoin privilégié, le député « néo-libéral » Me Abdoulaye Babou, convoyeur de 15 millions de francs en Gambie, nous a permis d’en avoir le cœur net. Il nous révèle ceci : « Des milliards et des milliards de francs ont été détournés dans la campagne parce que cela a été exactement la même chose avec les 20 millions que les responsables (libéraux de Gambie) se sont partagés en catimini. » Ce qui a amené, poursuit le député libéral, ancien Baay Faal de Moustapha Niasse, « les militants à voter contre le président ». 

 Le partage de ces premiers 20 millions avait donc fait beaucoup de frustrés et le vieux président l’a envoyé en Gambie au second tour pour « rectifier le tir », avec 15 autres millions qui ont connu le même sort que les premiers, sans plus de succès. Nous devons renouveler nos remerciements insignes au peuple et rendre grâce à notre Seigneur, de nous avoir débarrassés de ce vieil acheteur de consciences. Il nous a fait mal, tellement mal qu’il ne devrait mériter ni notre égard, ni notre pitié. En particulier, son âge ne saurait le mettre à l’abri d’un audit approfondi de toutes les énormes sommes d’argent qu’il a dû soustraire frauduleusement du Trésor public, avec le silence coupable du Ministre de l’Économie et des Finances, de ses différents Ministres délégués chargés du Budget et de tous leurs services compétents. Le nouveau président de la République gagnerait à toujours avoir en mémoire la fin pitoyable de ce vieux politicien sans foi ni loi.



33 Commentaires

  1. Auteur

    Momla

    En Mars, 2012 (10:08 AM)
    Message de Cheih Béthio aux Talibés

    Serigne bi nèna naniou khamni nioune Serigne Saliou moniou diguel ndakh koleré bimou am ak Wade.

    Néna dieufé nanouko wathie naniou ! nèna gueureum naniou té bégna lol si nioune.

    Nèna doggal yi naniou nékh niou khamni li ruse divine la (khérégnou souniou borom), khamni liy nieuw dina gnou atté ak Sénégal té moy dakh. Aussi bouniou mérr, bouniou khékh té bouniou khouloo.

    Nèna samedi thiant amna Ndiouroul, niou wane Abdoulaye Wade niko mom Serigne Saliou rék laniou andéwone ak mome.
  2. Auteur

    Sw

    En Mars, 2012 (10:10 AM)
    bethio.ak.aye.taloubeme.sen.tounou.ndaye
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    Auteur

    Mouride

    En Mars, 2012 (10:12 AM)
    Cheikh Béthio est Serigne Saliou.

    [Ces propos, j’ose les emprunter non pas pour

    leur donner une raison mais pour en faire bonne

    leçon.]

    Nous voilà dans une ère nouvelle, Cheikh Béthio

    est Serigne Saliou. Notre attribut d’aspirant vient

    d’être convoqué. Le Grand Maître administre un

    nouveau cours magistral. Nouveau par la

    manifestation mais plus vieux que notre création -

    Oui, en effet nous avons été créés les derniers

    bien-entendu.

    Ô Grand maître! Combien juste est ton élocution.

    Cheikh Béthio , être au présent, Serigne Saliou. Le

    verbe E T R E. Être et non devenir, être et non

    demeurer, être et non représenter...Tellement de

    feintes dans ton verbe. La première pour échapper

    à une contradiction dans un passé aussi loin que

    récent, la suivante pour ne laisser doute à aucun

    potentiel changement d’état. Toutes les autres

    pour rester le plus explicite dans un champ lexical

    pas des moins riches, en ce sens que nous

    abordons une unité d’enseignement propre à la

    filière des seuls étudiants à l’assaut même de La

    Connaissance [avec un grand C].

    La Connaissance. Point une érudition, mais le

    savoir utile. Le seul qui vaille dans notre quête. Il

    constitue notre seule provision dans ces chemins

    qui mènent tous là-bas. Lorsque le sentier est mal

    éclairé ou juste parsemé d’embûches, il fait office

    de guide. Lorsque le ciel qui le recouvre est

    ténébreux et n’inspire que le doute, il s’offre en

    rempart et nous rassure. Il nous sert aussi de

    nourriture bien-entendu.

    Cet être [verbe] n’est donc pas dans son état

    passager. Cet être est présent, ni plus que parfait

    ni si simple. D’ailleurs, remarquons aujourd’hui

    c’était demain et il sera hier. En toute logique

    demain sera aujourd’hui pour qui en avait reçu la

    prophétie ou choisi pour en témoigner ; hier aussi

    était aujourd’hui pour qui vivra et y prête la

    moindre attention. Les temps changent certes mais

    pas l’Être. Donc je me reprends, aujourd’hui

    c’EST demain et c’EST aussi hier.

    Les noms que l’Être porte sont Ses attributs.

    Parfois même juste assimilés à sa fonction. Il est

    ce pourvoyeur de dons, Il est Serigne Saliou mais

    Il est … juste LUI. Cet Être défiant le temps. Cet

    Être qui se déverse dans Son semblable tel le

    contenu du récipient par le biais d’un pot dans un

    autre pas forcément de la même forme, ni de la

    même couleur encore moins du même âge.

    Cheikh Béthio est Serigne Saliou. Lui, un jour il fut.

    Accompagné de Cheikh Béthio, Il a été pour sans

    doute être apprécié à sa juste valeur. Cheikh Béthio

    il est maintenant. Lui, il est pour toujours.

    Puissions-nous être tes compagnons pour

    aujourd’hui, ce jour qui se répète sans cesse.
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    Auteur

    Xx

    En Mars, 2012 (10:13 AM)
    svp.numero.data.thioune.labouga.kham
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    Auteur

    Mouride

    En Mars, 2012 (10:20 AM)
    Cheikh Béthio est Serigne Saliou.

    [Ces propos, j’ose les emprunter non pas pour

    leur donner une raison mais pour en faire bonne

    leçon.]

    Nous voilà dans une ère nouvelle, Cheikh Béthio

    est Serigne Saliou. Notre attribut d’aspirant vient

    d’être convoqué. Le Grand Maître administre un

    nouveau cours magistral. Nouveau par la

    manifestation mais plus vieux que notre création -

    Oui, en effet nous avons été créés les derniers

    bien-entendu.

    Ô Grand maître! Combien juste est ton élocution.

    Cheikh Béthio , être au présent, Serigne Saliou. Le

    verbe E T R E. Être et non devenir, être et non

    demeurer, être et non représenter...Tellement de

    feintes dans ton verbe. La première pour échapper

    à une contradiction dans un passé aussi loin que

    récent, la suivante pour ne laisser doute à aucun

    potentiel changement d’état. Toutes les autres

    pour rester le plus explicite dans un champ lexical

    pas des moins riches, en ce sens que nous

    abordons une unité d’enseignement propre à la

    filière des seuls étudiants à l’assaut même de La

    Connaissance [avec un grand C].

    La Connaissance. Point une érudition, mais le

    savoir utile. Le seul qui vaille dans notre quête. Il

    constitue notre seule provision dans ces chemins

    qui mènent tous là-bas. Lorsque le sentier est mal

    éclairé ou juste parsemé d’embûches, il fait office

    de guide. Lorsque le ciel qui le recouvre est

    ténébreux et n’inspire que le doute, il s’offre en

    rempart et nous rassure. Il nous sert aussi de

    nourriture bien-entendu.

    Cet être [verbe] n’est donc pas dans son état

    passager. Cet être est présent, ni plus que parfait

    ni si simple. D’ailleurs, remarquons aujourd’hui

    c’était demain et il sera hier. En toute logique

    demain sera aujourd’hui pour qui en avait reçu la

    prophétie ou choisi pour en témoigner ; hier aussi

    était aujourd’hui pour qui vivra et y prête la

    moindre attention. Les temps changent certes mais

    pas l’Être. Donc je me reprends, aujourd’hui

    c’EST demain et c’EST aussi hier.

    Les noms que l’Être porte sont Ses attributs.

    Parfois même juste assimilés à sa fonction. Il est

    ce pourvoyeur de dons, Il est Serigne Saliou mais

    Il est … juste LUI. Cet Être défiant le temps. Cet

    Être qui se déverse dans Son semblable tel le

    contenu du récipient par le biais d’un pot dans un

    autre pas forcément de la même forme, ni de la

    même couleur encore moins du même âge.

    Cheikh Béthio est Serigne Saliou. Lui, un jour il fut.

    Accompagné de Cheikh Béthio, Il a été pour sans

    doute être apprécié à sa juste valeur. Cheikh Béthio

    il est maintenant. Lui, il est pour toujours.

    Puissions-nous être tes compagnons pour

    aujourd’hui, ce jour qui se répète sans cesse.
    Auteur

    Lune

    En Mars, 2012 (10:22 AM)
    ELHADJI MODY DIEUREUDIEUF LONGUE VIE ET UNE SANTE DE FER

    VOUS AVEC SOULEYMANE DIOP AVEZ ETE LES PORTE VOIX DES SANS VOIX AUX HEURES SOMBRES DU WADISME VOUS N'AVEZ JAMAIS ACCEPTE DE VOUS SOUMETTRE AU POUVOIR DE L'ARGENT

    J'AI BEAUCOUP DE PEINE EN PENSANT AUX 5 MAGISTRATS DU CONSEIL CONSTITUTIONEL LEUR DECISION A OCCASIONE LA MORT DE 7 SENEGALAIS CAR IL CROYAIT POUVOIR CONTINUER A PERCEVOIR LE SALAIRE DE 5 MILLIONS DE FCFA POUR 7 ANS ENCORE

    JE DEMANDE AU PRESIDENT MACKY SALL DE METTRE FIN A CETTE INSTITUTION QUI EST LE CONSEIL CONSTITUTIONEL CAR IL A PERDU TOUTE LEGITIMITE CAR COMPOSES D'INDIVIDUS VILS ET CORROMPUS
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    Auteur

    Borom Keur Gui

    En Mars, 2012 (10:23 AM)
    Analyse complaisante, partisane et hors sujet.

    1) Je ne sais pas ce qu'enseigne M. Niang, mais la rigueur de la démonstration n'est pas son fort. Je ne vais pas analyse le texte ca va etre long et penible. Juste que l'on se doit d'etre disctancié et un brin objectif dans une analyse. Maintenant s'il est acteur politique, rien a dire

    2) Ce gars analyse al situation telle qu'il la vroudrait, trés loin de ce qu'elle est. Il emet des voeux (qui resteront Pieux) sur ce qui devrait se faire, aulieu de donner la plage de ce qui pourrait se faire etc.. Bref, on dirait un jorunaliste mediocre a la senegalaise..

    3) Dire que Wade n'a jamais fait oeuvre de gandeur est faux. Un contre exemple, il a envoye le president Diouf le representer a un sommet. Juste un contre exemple suffit a démonter son faux theoreme.

    4) Dire qu'un gouvernement de 25 membres est "RESERRE" me fait sauter de mon siege. Sait il ce que coute un ministre ? Pour en avoir 25 ? mMinistres de quoi ? De la faune marine ? Soyons sérieux, si gouvernement serré Macky voulait ca ne depasserait pas 10 membres.

    Arretons de cautionner cette gabégie. Donc si je suis bien, Macky ne réduira pas le train de vie le l'Etat ? Le Sénat etant maintenu.

    Cette analyse est trés trés légère.
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    Auteur

    Ibou

    En Mars, 2012 (10:31 AM)
    Monsieur Niang,merci mille fois de vos analyses aussi pertinentes que personne ne peut contester c'est vraiment claire
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    Auteur

    Pif

    En Mars, 2012 (10:33 AM)
    Momla@

    Laisses SERIGNE SALIOU en paix tes propos n'engage que toi!
    Auteur

    Saakhré

    En Mars, 2012 (10:34 AM)
    Belle contribution. Je suis tout à fait d'accord avec vous sur deux points :

    - Il a reconnu sa défaite parce que ni le conseil constitutionnel, ni les militants réfléchis, encore moins l'armée n'étaient à l'aider à s'accrocher au pouvoir. Il n'avait pas d'autre choix donc il n'a aucun mérite de ce point de vue.

    - Les sénégalais ont besoin de savoir où sont passés les milliards de francs que son fils et lui ont gérés. S'il est avéré qu'ils en ont planqué quelque part ils devront rendre des comptes ainsi que leurs complices. Evitons de tomber dans son piège car il continue d'occuper les média comme s'ils ne devaient pas - son fils et lui - nous dire où est-ce qu'ils ont planqué nos sous.

    Si les milliards qu'ils ont dilapidés passent pour pertes et profits, le peuple ne le pardonnera pas à Macky et 2017 n'est pas loin.

    Wassalam.
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    Auteur

    Nts

    En Mars, 2012 (10:34 AM)
    CE MYTHOMANE EST IVRE DE POUVOIR!IL NE S'EST PAS ENCORE REMIS DE SA DEFAITE,Mr NIANG TU AS PARFAITEMENT RAISON, CE SINGE N'AVAIT PAS LE CHOIX DE NE PAS RECONNAITRE SA DEFAITE IL Y ETAIT CONTRAINT.PENDANT 12ANS IL DIRIGEAIT COMME LES DICTATEURS ,IL EST SORTI PAR LA PETITE PORTE ET SON IMAGE EST TERNI A JAMAIS, PLUS JAMAIS UN PRESIDENT MENTEUR PLUS JAMAIS UN PRESIDENT SECTAIRE PLUS JAMAIS UN PRESIDENT ARROGANT PLUS JAMAIS UN PRESIDENT CORRUPTEUR PLUS JAMAIS UN PRESIDENT QUI VIOLE LES LOI ET REGLEMENTS PLUS JAMAIS UN PRESIDENT QUI DIVISE SES SEMBLABLES PLUS JAMAIS UN PRESIDENT QUI ORGANISE DES GAMOUS ET MAGALS PLUS JAMAIS UN PRESIDENT CRIMINEL.MEME ETANT DEVENU UN SIMPLE CITOYEN LAMDA TU CONTINUES A NS DEGOUTER AVEC TES SORTIES STUPIDES.TON BILAN SERA AUDITE ET TOUTES LES PERSONNES QUI ONT EU A DETOURNER DE L'ARGENT PUBLIC SERONT TRADUIT DEVANT LA JUSTICE Y COMPRIS MEME TON FILS BIOLOGIQUE QUE TU CHERCHES A BLANCHIR,LA VICTOIRE DE MACKY EMANE DU PEUPLE PARCONSEQUENT ALLER CHERCHER DES WALLOUS AUPRES DE CES GOUROUS CONFRERIQUES NE SERVIRONS A RIEN,REVEILLES TOI! LE NDIGUEL N'A PAS SA PLACE DS NOTRE NOUVELLE JUSTICE,UNE NOUVELLE ERE A VU LE JOUR AU SENEGAL,RIEN SERA PLUS COMME AVANT ET LE PEUPLE SENEGALAIS EST DEVENU UN WATCHDOG POUR QUE L'EQUIPE DE MACKY APPLIQUENT LES ASPIRATIONS DU PEUPLE
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    Auteur

    Mariama Ndiaye

    En Mars, 2012 (10:41 AM)
    Niang Mbalo,



    Dieureudieuti, you did it again nicely said. Je suis fiere d'etre Senegalaise..........

    le Peuple Senegalais vient de donner une bonne et belle leçon de démocratie à l’Afrique et au monde entier.



    Cheers!!!!!!!
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    Auteur

    Abdou Diouf

    En Mars, 2012 (10:42 AM)
    *** Le frere de la femme du Président, Mansour FAYE de Saint Louis, inculte et indiplomé de surcroit, est en train de gater le nom et l'espoir que les Sénégalais et Sénégalises, ont porté en le Président Macky. N'est pas la raison pour laquelle on a geté WADE et sa bande dehors.

    *** El Pistoléro de Touba ne peut qu'etre nuisible. Farba N°2 si on n y prend pas garde;

    *** Sache, Macky, que l'opposition te brisera si ...

    *** Macky a su éviter certes les enfantillages de Idy Seck par ses entrees et sorties dans le Vieux Wade, Qu'il sache éviter les erreurs et errements de de ce derniers et de son entourage.

    *** On t'attend
    Auteur

    Diop

    En Mars, 2012 (10:49 AM)
    Ce type qui a écrit cet article m'a l'aire rempli de haine contre wade à tel point qu'il ne prend pas assez de recule dans ses analyses. On n'a pas besoin de type comme ça pour nous apprendre du nouveau sur la vie politique et économique du sénégal. Donc cet article est inutile. Wade n'est plus président donc il faut avoir un peu de dignité et de descence au lieu de le poursuivre encore avec des insulte à ne plus en finir. C'est tout simplement de la folie. Gardez votre haine pour vous et ne l'imposez pas aux autres
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    Auteur

    [email protected]

    En Mars, 2012 (10:49 AM)
    "En prenant donc son initiative, il était plutôt préoccupé de s’aménager une porte de sortie, une sortie honorable. Son geste, même relativement beau, ne lui ouvre pas une porte honorable": il n'a pas pris l'initiative il y a été contraint par ceux qui sont allés le voir pour le mettre en garde contre toute véleité de confiscation du pouvoir! Wade n'a aucun mérité! l'exemple du Mali lui a fait prendre peur.
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    Auteur

    Insa

    En Mars, 2012 (10:49 AM)
    Merci Mody, nous veillerons à vos côtés pour qu'en toutes circonstances l'intérêt du Sénégal soit sauvegardé dans toutes les décisions du nouveau président.



    Avec Souleymane Jules Diop, le peuple vous doit beaucoup. Par vos contributions constructives, vous avez apporter des éclaircissements sur nombres de points obscurs du magistère de A. Wade.
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    Auteur

    Rivily

    En Mars, 2012 (10:52 AM)
    Inss Niang.pourkoi t'acharnes-tu tant sur Me Wade.té impitoyable, rancunier
    Auteur

    Béthiioo

    En Mars, 2012 (10:58 AM)
    Béthio risque d'être a l'enfer car il use du non de Serigne Saliou; je suis mouride et je sais ce que je dis . Moi je m'apel Serigne Saliou Sylla mais franchement béthio tu ne connais pas le Cheikh et bientot tu vas mourir et aller aux enfers car tu est un escroc hors pairs ; tu sais bien que le Khalif de Serigne Saliou t'a tourné le dos depuis car un soi disant mara qui ne prie pas ; Billay guissa guoo dara ; niep la beur geul dax féthi ; lék ak féne rék thi tourou Serigne bi . So touboul dou baax thi yaw !
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    Auteur

    Macky Sall

    En Mars, 2012 (11:04 AM)
    Merci Mody,! J'ai pris note, je te ferai signe un de ces jours. Maintenant, faut laisser Wade en paix. Je lui réglerai son compte c'là. Va te reposer comme lui. Tu m'as l'air très, très fatigué et rancunier . Tu peux vendre tranquillement tes livres interdits par ce maudit Wade. A très bientôt pour 1 poste de Pdt Conseil d'Administration. Dis, ça te va? Merci de laisser vos contacts à Abel Thiam , mon futur Dir Cab.
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    Auteur

    Yatt

    En Mars, 2012 (11:06 AM)
    Hormis les propositions de personnes à des postes ministériels, qui nous semblent aventureuses et surtout aux antipodes des principes récusant des « pressions aux fins de partages du gâteau des deniers publics et des positions sociales», le texte nous parait correct.

    Cependant, la remarque « il était porté davantage vers le despotisme éclairé que vers le renforcement de la démocratie» mérite d’être précisée : il a opté pour le despotisme tout court, pas du tout « éclairé » mais plutôt nébuleux (contrats secrets), opaque (financement des différents plans les uns plus malhonnêtes que les autres), ruineux (totem de la renaissance) bref une gigantesque escroquerie à quoi il fallait la force du despotisme pour se dérouler.

    En tout état de causes, il n’a jamais été porté vers le renforcement de la démocratie.

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    Takou

    En Mars, 2012 (11:17 AM)
    Analyse objective et pertinente !!!



    N’oublions pas que de valeureuses vies ont été perdues grâce à son entêtement



    D’ailleurs, il continue à s’acharner sur l’opposition comme cause de sa defaite



    Il a une mauvaise lecture de sa défaite. Il n’a pas encore accepte ses erreurs et errements



    Merci pour cette brillante contribution

    Auteur

    Wekh Dounk

    En Mars, 2012 (11:21 AM)
    Très bonne contribution
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    Auteur

    Pepes

    En Mars, 2012 (11:40 AM)
    MODY NIANG,PDS ECONDUIT PAR WADE QUI N'AVAIT PAS APPRECIE SON DOGMATISME ET SA RIGIDITEAINSI QUE SON ARROGANCE N'EST QU'UN REVANCHARD,UN PETIT MONSIEUR!!!
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    Auteur

    Xalass2

    En Mars, 2012 (11:58 AM)
    Merci Mody tu as été de tous les combats pour le triomphe de la démocratie et des valeurs de justice sociale

    Tu pourras demain te regarder dans les yeux ,car tu as contribué à ta manière à léguer à tes enfants un pays où ils pourront s'épanouir.

    Merci encore
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    Auteur

    Sawarrak

    En Mars, 2012 (12:17 PM)
    Merci ,Mody je me rappelle tout jeune à coki vous nous disiez toujours d être honnête dans la vie ,travailleur,et évitez les mauvais compagnonnages.Félicitation vous avez contribué à l'éveil des consciences, rendez vous un de ces jours à coki ou a gallé Quand on est fils de Ndiaga Sode Niang on ne vit qu'a la sueur de son front.En passant mes condoléances suite à la disparition de feu Mamadou Diop de la RTS
    Auteur

    Hjklm

    En Mars, 2012 (13:11 PM)
    la constance personifiée c est bien MODY.. Macky devra t ecouter s il veut reussir
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    Auteur

    Le Ziar

    En Mars, 2012 (13:28 PM)
    VOUS DITES QUE DES THIANTAKOONES TOURNENT LE DOS QU CHEIKH C EST PAS VRAI NOUS CROYONS AU CHEIKH JUSQU ALA FIN DES TEMPS - ON S EN FOUT DES ELECTIONS ET BIENTOT VOUS SAUREZ OU EST LA VERITE- NOUS SOMMES FIERS DE NOTRE CHEIKH QUI A EU LE COURAGE D ALLER JUSQU AU BOUT AVEC WADE - IL A MONTRE SA BRAVOURE -SON COURAGE - IL NE S EST JAMAIS CACHE POUR SOUTENIR ABLAYE WADE - UN CHEIKH LOYAL JUSQU AU BOUT - MALHEUREUSEMENT LES SENEGALAIS NE SAVENT PAS LES MOTS COMME BRAVOURE ET COURAGE - IL EST PLUS COURAGEUX QUE TOUT LE MONDE ICI - DES GENS QUI NE PENSENT QU A LEURS INTERETS

    NOUS SPOMMES ET RESTERONS THIANTAKOONES.
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    Auteur

    Cool

    En Mars, 2012 (15:19 PM)
    Savez vous une chose ? SERIGNE SALIOU n'a jamais fait de béthio un cheikh. lors de la première entrevue avec SERIGNE SALIOU, mr thione a décliné son prénom "BETHIO", par pudeur, le SAINT HOMME ne voulait pas prononcer ce mot et l'a aussitôt appelé cheikh-bi. Ce dernier, truand comme il est, a sauté sur l'occasion pour dire à tout le monde que LE MARABOUT avait fait de lui un cheikh. Je pense que vous comprenez maintenant la supercherie ?
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    Sidamagna

    En Mars, 2012 (18:01 PM)
    Est-ce que Seneweb a censuré mon commentaire?
    Auteur

    Pointilleux

    En Mars, 2012 (23:22 PM)
    Excellent! Seulement pour le titre, je ne mettrais pas 'spirituel' mais "politicard", "manipulard" ou "sectariste" ou quelque chose comme ça... Ces ndigel n'avaient rien de sprituel ou avaient tout de terrestre
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    Auteur

    Thiedel

    En Mars, 2012 (00:26 AM)
    YAKHAM MBAYE ET CHEIKH YERIM SECK SONT DE VERITABLE DOOM HARAM MENTEURS ET CALOMNIEURS QUI FONT HONTE A LA NOBLE PROFESSION JOURNALISTIQUE.

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    Auteur

    Wadisout

    En Mars, 2012 (07:28 AM)
    Je me permets de rectifier; ce n'est pas avec un silence coupable mais avec la COMPLICITÉ ACTIVE et INTERSSEE de l'inamovible ministre des finances que le vieux singe et sa bande ont mis à genoux le pays
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    Auteur

    Ngor Njaay

    En Mars, 2012 (14:41 PM)
    Il y a souvent de la pertinence dans les contributions de Mody Niang. Malheureusement, il est tellement aveuglé par une haine tenace presque irrationnelle qu'il en oublie toute objectivité. Même si personne ne peut nier des erreurs, voire des fautes dans la gestion de Me Wade, comment peut-on passer sous silence son apport décisif dans la mise en place de la démocratie au Sénégal; et ce, depuis 1974, au moins. Il n'est pas seul évidemment.

    Il est indécent de continuer à s'acharner sur Me Wade, que le monde entier a félicité. M Niang les sénégalais sont lucides et responsables. Ils refuseront de se laisser entraîner par votre hargne. Ils décideront de se tourner résolument vers l'avenir pour accompagner le président Macky Sall.

    Cela dit, j'ai été déçu par M Niang et par le comportement de toute la "société civile "nationale comme internationale ayant fait preuve d'une complaisance coupable vis-à-vis de Youssou Ndour . Celui-ci s'est livré en effet à un achat de consciences en public à travers ses médias, et à travers tous les autres. Il a promis une entée gratuite à ses concerts à tous ceux qui lui prouveraient qu'ils ont voté contre M Wade. Et c'est sa télé, la TFM qui nous a servi courageusement un reportage filmant un domicile où, dit-on une dame favorable au président Wade se livrait à un achat de consciences. On ne comprend pas que ces gardiens de nos vertus démocratiques se soient tus et n'aient pas dénoncé ce scandale dont l'auteur a failli être candidat à la présidentielle et est, paraît-il pressenti pour devenir ministre de la culture.L'envergure de son forfait est de loin sans commune mesure, tout le Sénégal, avec les quelques cas isolés notés ailleurs. Ngòor Njaay

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