Le harcèlement sexuel est le fait de harceler autrui de manière persistante et répétitive en usant d’ordres, de gestes, de menaces, de paroles, d’écrits ou de contraintes dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l’autorité que lui confère ses fonctions. Au Senegal le phénomene prend de plus en plus de l’ampleur . Ce qui fait que les associations féminines sont décidés à dénoncer
L’harcèlement sexuel gagne de plus en plus du terrain. Le phénomène est latent au niveau des entreprises publiques comme privées. Une situation qui irrite les associations et mouvement de femmes qui relèvent que le phénomène est même courant dans les multinationales. Ainsi pour barrer la route à ce phénomène diverses actions de protestations et de dénonciations seront envisagées dans les jours à venir. Il s’agit de sit-in et d’interpellations directes non sans compter des campagnes d’information et de sensibilisation auprès des autorités administratives, politiques et religieuses.
Tout le monde peut être victime de harcèlement sexuel : Un homme ou une femme, quel que soit son niveau d’éducation, sa classe sociale, ses fonctions dans l’entreprise, etc. dès l’instant qu’il ou elle travaille sous les ordres d’une autre personne qui, de par ses fonctions, exerce l’autorité. Un patron refuse une gratification, avancement, augmentation de salaire, maintien dans l’entreprise, etc. parce que l’employé(e) refuse ses « avances ». Tout le monde peut se rendre coupable d’harcèlement sexuel : un homme ou une femme, quel que soit son niveau d’éducation, sa classe sociale, ses fonctions dans l’entreprise, etc. dès l’instant qu’il ou elle exerce une autorité sur la victime. Les conséquences du harcèlement sexuel sont multiples. La victime se trouve piégée parce qu’en l’avouant à son conjoint ou à son entourage, elle risque la dislocation de son ménage, de ternir sa réputation (ce qui peut la contraindre au silence) et, dans le même temps, en refusant les avances de son patron, elle risque de perdre des avantages tels qu’une augmentation de salaire, un avancement, et risque même d’être licenciée (ce qui peut la contraindre à accepter). Les autres conséquences sont des troubles psychosomatiques, une possible dépression nerveuse, de l’anxiété, un sentiment de culpabilité, etc. La preuve du harcèlement sexuel est très difficile à apporter. C’est l’une des raisons pour laquelle les victimes ne sont pas toujours motivées à saisir la justice. Les auteurs prennent le soin de s’entourer de toutes les précautions possibles et sont, en général, des personnes au-dessus de tout soupçon. Les sanctions encourues par les auteurs de harcèlement sexuel sont une peine d’emprisonnement de 6 mois à 3 ans et une amende de 50 000 FCFA à 500 000 FCFA.
Victimes et témoins sont protégés par la loi
L’employeur a le devoir d’assurer la sécurité physique et morale de ses employés. Si l’on dénonce des faits de harcèlement, on est automatiquement protégé contre le licenciement. Le supérieur devra ainsi prouver l’intention nuisible de la personne s’il veut la licencier. Les témoins des faits sont également protégés. Il existe donc des instruments juridiques pour assurer la sécurité des victimes. Si l’employé-e craint de révéler les faits en interne, il existe également un intermédiaire pour cela : le médecin du travail, qui peut lancer une enquête. Des obligations très lourdes pèsent sur l’employeur. Il ne doit surtout pas prendre la dénonciation à la légère, puis agir vite et sans précipitation. Il a le devoir de protéger la victime avant même de savoir si les faits sont vrais ou faux. Il doit aller voir le médecin du travail pour lancer une enquête, le tout sans précipitation vis-à-vis de l’employé accusé : le harceleur est présumé innocent. Si le rapport d’enquête démontre des faits de harcèlement, le supérieur doit prendre des mesures. Il n’y en a pas 50 aux yeux de la jurisprudence : il doit licencier le harceleur pour faute grave. La question du harcèlement sexuel au travail est donc complexe, à la fois pour les victimes, les auteurs et les employeurs.
Ousseynou Fall Déme
14 Commentaires
From Zion
En Septembre, 2014 (13:44 PM)Évitement
En Septembre, 2014 (13:47 PM)Test
En Septembre, 2014 (14:08 PM)Johnstone
En Septembre, 2014 (14:24 PM)Liiiiiiiiiiiiiiiiii
En Septembre, 2014 (14:27 PM)Biabab
En Septembre, 2014 (14:31 PM)Toriano
En Septembre, 2014 (16:01 PM)Pilin
En Septembre, 2014 (16:22 PM)Africa De Chez La Bank
En Septembre, 2014 (16:26 PM)quand j'ai vu la fille j'ai voulu la saluer et des qu'elle m'a vu venir vers elle , elle s'est levée et venant a ma rencontre me dire soutourale ma sama patron leu !!!! j'avais reconnu amou....so
je ne savais plus comment faire .... au bout de 3 mois j'ai donné l'info a mon cousin via un sms d'une puce etrangere a mon entourage
maintenant la femme a quitté mon cousin et s'est remarié avec un cousin d'un pote Diop vers liberté 6
quand elle me voit .... purée ces femmes sont des damnées
Utret
En Septembre, 2014 (17:21 PM)Pro
En Septembre, 2014 (17:54 PM)STOP AUX PROMOTIONS CANAPÉES SURTOUT DANS L'ARMEE!
STOP AUX PROMOTIONS CANAPÉES SURTOUT DANS L'ARMEE!
Il y a que les filles qui avancent dans l'armée, les chefs laissent en rade les hommes à cause de leur accointance avec les filles. Beaucoup de chefs ont des maitresses parmi ces filles.
Nit
En Septembre, 2014 (23:20 PM)Je Suis Une Victime
En Septembre, 2014 (08:59 AM)on y reflechi à deux fois
comme on dit, le Senegal est un pays de soutoura et aucune femme n'a envi de voir sa vie étalée devant la place publique
tout ce qu'on peut faire pour nous proteger c'est refuser au chercher un autre travail
c'est dur, mais avons nous une autre alternative ?
Tipsu
En Septembre, 2014 (13:08 PM)qui ne reculent devant rien pour coucher avec leur employee
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