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Une administration meurtrie. La rupture promise toujours attendue

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Une administration meurtrie. La rupture promise toujours attendue

Dans ma dernière contribution, j’ai passé en revue quelques maux qui gangrènent notre administration et m’étais engagé à poursuivre cet exercice. Il convient d’ores et déjà de rappeler l’engagement ferme du candidat à l’élection présidentielle du 25 mars 2012 à « réduire de façon drastique » les agences nationales d’exécution, une fois élu. Depuis bientôt quatre ans de magistère, cet engagement est loin d’avoir été totalement respecté. Certes, des agences ont été supprimées,  mais d’autres s’y sont au fur et à mesures ajoutées. Ces agences, les anciennes comme les nouvelles, traînent de graves anomalies, parfois par ignorance, parfois consciemment entretenues


. En outre, nombre d’entre elles n’ont pas de contenu précis. Pendant qu’on y est, on ne sait pas qui est qui et qui fait quoi dans certaines agences. Pas l’ombre d’un organigramme qui est pourtant un instrument d’organisation efficace. Quand, dans un service, l’organigramme est bien fait, en bonne place et respecté, on se fait une idée exacte de ce service dès qu’on y met les pieds. C’est malheureusement loin de ce qui existe dans ces structures administratives. Dans bien des cas, les recrutements se font à la tête du client avec, parfois, des écarts de salaires que rien ne justifie, et qui créent de grosses frustrations.


Il convient de signaler également, qu’à la tête de la plupart de ces agences, même les plus squelettiques, trônent des directeurs généraux. Un directeur général suppose des directeurs à son service. Ce qui alourdit et renchérit l’agence, sans efficacité prouvée. Il y a aussi que nombre de ces directeurs généraux en sont à leur première expérience : ils n’ont jamais dirigé le plus petit service dans leur vie. Parfois, nous avons du mal à mettre un nom sur leurs visages.


Cette remarque est valable pour les directions des ministères. De nombreux directeurs généraux y sont nommés avec, à sous leur tutelle, de nombreux directeurs. Cette tendance à faire toujours plus grand, plus important, s’est étendue aux régions où les chefs de services régionaux ont disparu, pour laisser la place à des directeurs de services. Ce qui entraîne, évidemment, plus de conséquences financières : l’indemnité payée au directeur de service régional n’est sûrement pas la même que celle payée à un chef de service régional.


Avant le 19 mars 2000, l’administration sénégalaise n’était pas aussi lourde qu’elle l’est aujourd’hu. Jusqu’à cette date, le nombre des agences d’exécution se comptait pratiquement sur les doigts d’une main.  Il y avait certainement des directions générales, mais de grosses directions générales, qui en valaient vraiment la peine. Elles comportaient, naturellement, des directions subdivisées elles-mêmes en services. Puis venaient les divisions et les bureaux. On me rétorquera facilement : « Mais, c’est ce qui existe aujourd’hui. » Ce n’est pas tout à fait exact. D’abord, il y en avait beaucoup moins à l’époque, et elles n’étaient pas créées à tout bout de champ. Sans compter que les hommes et les femmes qui dirigeaient ces structures en avaient le profil, pour l’essentiel tout au moins. 


Loin de moi, l’idée que l’administration était sans faute du temps des présidents Senghor et Diouf. Elle avait certainement ses faiblesses, ses failles, ses manquements. Ce que je peux affirmer, par contre, c’est que, malgré tout, nous avions en général une bonne administration, une bonne fonction publique. Nous avions de bons fonctionnaires, parfois d’excellents qui nous honoraient dans les institutions internationales publiques et privées. Je n’avance pas, évidemment, qu’ils étaient tous honnêtes. Cela, c’est une autre affaire.


Pour revenir à l’administration  post 19 mars 2000, elle est de plus en plus lourde et, partant, de moins en moins efficace. On y nomme, à des fonctions importantes et parfois stratégiques, des compatriotes qui sont loin d’avoir le profil de l’emploi. Je pense, par exemple, à la fonction de Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE). On se permet d’y bombarder des « juristes », des « économistes », des « planificateurs » et que sais-je encore. Les meilleurs profils pour occuper cette fonction, ce sont sûrement les énarques (administrateurs civils, inspecteurs du Trésor, commissaires aux enquêtes économiques, inspecteurs des impôts). Comme l’a fait remarquer d’ailleurs l’IGE dans son Rapport public de juillet 2014, « on ne nomme pas une personne n’ayant aucun lien avec l’administration au poste de DAGE et donc à un poste de responsabilité au premier plan, de la gestion des ressources publiques (page 33) ». Cette interdiction devrait être aussi étendue – si elle ne l’est déjà – à la fonction d’inspecteur aux Affaires administratives et financières (IAAF). Les mêmes personnes qui sont nommés DAGE devraient l’être ici. 


Il convient aussi de le souligner : pratiquement, tous les ministères, même les plus malingres, sont dotés de DAGE, alors qu’il ne devrait pas en être ainsi. Un Service de l’Administration générale et de l’Equipement (SAGE) suffirait largement pour certains ministères, qui se réduisent à quelques directions sans importance particulière. Pendant plusieurs années, la Primature et la Présidence de la République avaient un SAGE plutôt qu’une DAGE. C’est donc une raison supplémentaire de réhabiliter ce service dans l’administration centrale et, en même temps, les fonctionnaires de la hiérarchie B qui perdent de plus en plus du terrain dans la Fonction publique. A la tête des SAGE, devraient être nommés, prioritairement, des secrétaires d’administration, des secrétaires municipaux, des contrôleurs des Impôts, des contrôleurs du Trésor, etc. Ce sont aussi les premiers (les secrétaires d’administration) qui devraient être nommés sous-préfets et /ou adjoints aux préfets. Ils sont bien formés pour cette fonction. 


Que constate-t-on aujourd’hui ? Que des infirmiers d’Etat, des assistants sociaux, des agents techniques de l’élevage, de l’agriculture, des eaux, forêts et chasse, etc, sont nommés à ces fonctions pour lesquelles ils ne sont manifestement pas préparés. Il convient d’y remédier rapidement en augmentant sensiblement le nombre de candidats à admettre dans les Sections A et B de l’Ecole nationale d’Administration (ENA) – il me semble que l’idée fasse son chemin. 


J’ai choisi de réserver les dernières lignes de cette contribution à un très haut fonctionnaire sénégalais qui est l’âme, la mémoire du ministère où il est en fonction. Il s’agit du secrétaire général qui perd de plus en plus de sa superbe depuis le 2 avril 2000, et n’est pas sur le point de la retrouver avec la seconde alternance. Je me suis toujours intéressé à cette fonction prestigieuse au point de l’avoir passée souvent en revue aussi bien dans mes contributions que dans mes livres. Ainsi, aux pages 73-74, Chapitre V, de mon dernier livre « Le Clan des Wade : accaparement, mépris et vanité », publié en septembre 2011, j’écrivais ces mots à propos de cette prestigieuse fonction : « (…) Arrêtons-nous d’ailleurs un peu sur ce poste stratégique de Secrétaire général de ministère! C’est un très haut fonctionnaire, en principe l’un des plus gradés, des plus compétents et des plus expérimentés de sa hiérarchie. Nommé à ce poste, il est la mémoire du ministère dont il assure la permanence et la continuité des services. Quand le département change de titulaire, il reste sur place et accompagne le nouveau ministre tout le temps nécessaire pour le familiariser avec les dossiers. 


Ce haut fonctionnaire est donc caractérisé par sa stabilité. Il ne devrait pas être n’importe quel agent qu’on affecte à tout bout de champ et à la moindre incartade. On ne devrait pas en rencontrer dans tous les coins de rue, dans tous les ministères, y compris les plus insignifiants et surtout à durée de vie limitée (….) ». Je rappelais aussi (page 74) qu’au moment où les Socialistes quittaient le pouvoir le 19 mars 2000, seuls quelques gros ministères en étaient dotés. Ils devraient être entre trois et cinq. J’en ai cité quelques-uns à la même page (74), bien connus pratiquement du grand public, car ils étaient loin d’être nés de la dernière pluie.


Aujourd’hui, ce haut poste perd de plus en plus de son prestige et est pratiquement à la portée du premier venu. Chaque nouveau ministre s’empresse de faire nommer son secrétaire général, sans se soucier le moins du monde de son profil. Avec l’instabilité gouvernementale que nous connaissons depuis le 2 avril 2000, on assiste régulièrement à des valses de secrétaires généraux, dont la majorité trouveraient difficilement un poste de conseiller technique dans un gouvernement normal


J’ai publié « Le Clan des Wade  . . . . », en septembre 201I. Bien avant d’ailleurs, la banalisation de la « station » de secrétaire général de ministère me navrait. Je suis heureux de constater que, dans son Rapport public de 2014, l’IGE regrette la prise de certaines mesures individuelles contraires à la réglementation en vigueur. Ainsi, elle pointe du doigt « la nomination, par décret, à de hautes fonctions, de personnes ne remplissant pas les critères requis, notamment la qualité de fonctionnaire et l’appartenance à la hiérarchie exigée ». Parmi ces nominations, figure en bonne place celle « en qualité de secrétaire général de département ministériel, de contractuels ou d’agents non fonctionnaires de la hiérarchie A, en violation de l’article 2 alinéa 2 du Décret n° 2002-1173 du 23 décembre 2002 instituant un secrétaire général  dans certains ministères ».


Donc, il ne devrait pas être donné à tout le monde d’accéder à la fonction de Secrétaire général de ministère, ni à tous les ministères d’en être dotés. L’IGE met aussi en évidence d’autres mesures individuelles contraires à la réglementation. Je cite pour exemple « la nomination de consuls généraux n’ayant pas une formation appropriée en matière administrative et financière ». Pourtant, de tels consuls sont légion dans les ambassades. Pour d’autres cas similaires de nominations non respectueuses de la réglementation, je renvoie le lecteur aux pages 33 et 34 du Rapport de juillet 2014 de l’IGE.


Compte tenu donc de ce qui précède, l’administration sens dessus dessous que nous avons héritée de l’alternance I,  attend encore les mesures de ruptures promises pour être remise à l’endroit. Elle ne le sera sûrement pas tant que les meilleurs profils ne seront pas nommés à ses postes les plus importants. N’importe qui ne devrait être pas nommé à une fonction importante sans y avoir été préalablement préparé. Sans doute, la Constitution permet-elle au Président de la République de « nommer à tous les emplois civils et militaires ». Dans son livre « Portraits, souvenirs, 50 ans de vie politique », Edition PLON, page 91, Alain Duhamel qualifie ces nominations individuelles de « jouissance suprême du pouvoir présidentiel ». Toutefois, une lecture républicaine de cette importante prérogative devrait retenir parfois le Chef de l’Etat et lui éviter de ne pas toujours abuser de cette « jouissance suprême ». En abuser, c’est permettre au parti au pouvoir d’avoir une avance confortable sur la Nation, contrairement à la promesse qui nous avait été fermement faite. Il y a  surtout que, une administration efficace, qui gagne, c’est celle qui place à ses avants postes les meilleures d’entre nous. Des femmes et des femmes qui travaillent plus qu’ils (elles) ne parlent, avec méthode, rigueur et honnêteté.


Ces derniers temps, comme souvent d’ailleurs, nous avons entendu beaucoup discours, trop de discours. Nous avons été témoins d’interminables balades politiciennes pour inaugurer des blocs scientifiques. Nos oreilles ont été rabâchées par des engagements fermes à construire des infrastructures dans tous les foyers religieux du Sénégal. De tels foyers, combien y en a-t-il dans le pays ?  Combien de milliards les engagements pris nous coûteront-ils ? Est-ce pour la réalisation prioritaire de ces engagements que nous avions voté sans équivoque pour le candidat qui dirige aujourd’hui le Sénégal ? ? En outre, qu’en sera-t-il de nous autres, qui habitons dans les autres centres urbains et surtout dans les bourgs les plus reculés ?  Quand aurons-nous notre part du gâteau avec la même célérité ? Suis-je en train de rêver, d’oublier que nous  ne sommes pas des donneurs de ndigël de vote ? Toutes ces questions méritent quand même d’être posées, en attendant d’autres qui le seront probablement dans nos prochaines contributions, dans le seul souci de savoir si les engagements pris, et pour lesquels nous avons donné 65 % de nos suffrages, sont en conformité avec ce qui se fait sous nos yeux depuis le 2 avril 2012. 


Dakar le 31 Décembre 2015 


Mody NIANG





30 Commentaires

  1. Auteur

    Tartuffe

    En Janvier, 2016 (23:40 PM)
    Bof. N'y a t-il pas plus urgent a denoncer?
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  2. Auteur

    Deug

    En Janvier, 2016 (00:28 AM)
    VRAIMENT ce gars est inspire et bien inspire d'ailleurs. on peut ne pas l'aime pour des considerations politiciennes de bas etage, mais on doit lire ses ecrits et s'en inspirer. de l'eleve du primaire a l'etudiant en maitrise ou doctorat ou plus loin, du plus petit responsable politique au president de la republique, n'importe qui un tant soit peu soucieux de la republique et d'une gestion responsable , equitable et transparente de la chose publique ,doit lire les ecrits de MODY NIANG.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (00:30 AM)
    Les hauts fonctionnaires fénéants sont les plus riches du senegal. Ils nous coutent tres chers et ne font rien
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    Auteur

    Kid

    En Janvier, 2016 (00:45 AM)
    Faire une rubrique sans parler de Wade c'est comme interdire a un de se gratter.Bilahi Pa Modi laisse Pa Wade en paix et parle nous du nouveau president.
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    Auteur

    Doc

    En Janvier, 2016 (02:09 AM)
    mody niang mange et tais toi , si wade n'exister pas tu l'aurais créer. ta haine des wade te tuera!! wade est parti , j'espère qu'à sa mort,tu le poursuivra dans sa tombe ?

     :taala_sylla:  :taala_sylla:  :taala_sylla:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (03:40 AM)
    Ce model Français d'Ecole D'administration est obsolète et pas du tout adapte.

    Dans toute organisation il faut de l’innovation. Meme en France il est prouve que leur retard économique est une des conséquences de cet immobilisme dans l’administration....Ce n'est pas une mauvaise chose de mettre a ses postes de décision des gens venant du prive et comme une nouvelle bouffée d'air. Seulement faudrait-il que ce soit des gens avec une compétence prouvée....Mais les gens qui se référent encore aux méthodes Napoléonienne, ce n'est pas une garantie pour une administration innovante et de qualite.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (03:59 AM)
    Mocy, dame de compagnie, ecrit et se jette des fleurs. C'est lui qui fait certains commetaires. Son style est archi connu. Inspire et bien inspire commente-t-il. C'est son style. Il doit savoir qu'il est debusque. Ce n'est rien d'autre qu'un mange mil. Un vendu manaaam. Nous ne sommes pas dupes. Demain, quand il se levera pour nous faire ses commentaires, on lui rappellera son present actuel de dame de compagnie de la dynastie qui mene le senegal sur les sentiers de la gouvernance sombre et voleuse. Tais toi Mody. Maudit. :emoshoot:  :fbhang: 
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    Auteur

    Gaelle Gaye

    En Janvier, 2016 (05:26 AM)
    Toujours avide de vos contributions, qui, je l'espère seront lues et appliquées à la lettre par nos gouvernants. En effet, outre leur pertinence, elles brillent par leur impartialité, leur manque de complaisance, de coloration politique. Ce qui est une denrée rarissime. En attendant vos prochaines contributions, bonne année.
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    Auteur

    Administration émergente

    En Janvier, 2016 (06:04 AM)
    A l'heure de l'émergence, nous voulons une administration émergente pour un Sénégal émergent et qui gagne.
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    Auteur

    Sekou

    En Janvier, 2016 (06:20 AM)
    Bjr , mais tu nous apprends rien vraiment dans cette analyse c'est dommage.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (07:21 AM)
    Il a juste peur de critiquer ouvertement Macky et son regime qui sont très limités. Pour atténuer le choc il faut qu'il dilue la période du 19 mars 2000 dans ses critiques. Quelle courage....
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    Auteur

    Dynastie Faye Sallmody Niang M

    En Janvier, 2016 (07:38 AM)
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    Auteur

    Dynastie Faye Sall

    En Janvier, 2016 (07:40 AM)
    mody niang mange dans le creux de la main de maky, il s égosille pour son ventre
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (07:41 AM)
    Certains fonctionnaires représentent l'Etat dans les conseils d'administration et sont souvent à la solde des privés . Ils ont coule toutes les sociétés . Ils doivent rendre compte pour avoir participé au pillage des ressources .
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (08:02 AM)
    c est toujours un plaisir de lire les contributions de Mody Niang,Il a tellement raison que je lui tire le chapeau
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (08:21 AM)
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    Auteur

    Pape

    En Janvier, 2016 (09:49 AM)
    Quand je lis Mody Niang je me dis que ce pays n'est pas encore foutu et qu'il nous manque de vrais patriotes a la tete de l'état pour faire marcher les choses.

    C'est une vraie respiration et un grand plaisir de lire ce type avec ses phrases sans fautes

    Un régal

    Bravo Mr Niang
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    Auteur

    Senegalais

    En Janvier, 2016 (09:52 AM)
    Un homme de cet acabit devrait être au premier cercle du pouvoir si l'intention était de developper ce pays

    Le sénégal a un grand besoin de ce type, un oiseau rare.

    L'école sénégalaise ne forme plus ce type de profil malheureusement.

    Un seul mot a ce Mr Niang: Bravo
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    Auteur

    Foulbés,

    En Janvier, 2016 (09:54 AM)
    NOUS avons tous les ouvrages et presque tous les articles de M. Mody Niang. Mody Niang, un Citoyen sénégalais que NOUS considérons être un Patriote pur. À savoir celui qui sait librement penser-réfléchir-analyser-comparer-confronter avant de donner son point de vue franc sur des questions précises-cruciales qui touchent directement la République du Sénégal éternellment archi-pluriel en tout de tout en tout depuis les nuits de tous les temps et pour l'éternité. Tout le contraire des grandes-puantes gueules-exhibitionnistes-incompétents-incapables-malhonnêtes-traitres, des sinistres menteurs-tricheurs-usurpateurs-falsificateurs-bavards-méchants-corrompus-prédateurs-trafiquants racistes ataviques, qui usent-abusent de l'ignorance-l'inculture affligeantes de certains-es pour distiller leurs torrentiels torrents de foutaises-crétineries crétines. Toutefois, NOUS avons toujours mis en exergue que les points de vue de M. Mody Niang sont teintés d'un parti pris flagrant quand il met en évidence, justemen, les vrais problèmes tout en négligeant de remonter à leurs sources vraies afin de mettre en évidence la complexité complexe de leurs résolutions définitives dans le seul intérêt de la Nation sénégalaise. La peste des pestes pestilentielles à enraciner-amplifier une abjecte mentalité dans le pays dès son arrivée accidentelle au pouvoir. Sous le PS la corruption était manifeste et endémique. L'administration n'était pas toujours gérée par des compétents-capables-expérimentés-honnêtes-loyaux, avec une discrétion qu'implique leurs fonctions républicaines. Mais sous la peste des pestes pestilentielles il n'y avait plus d'administration, des nullards-analphabétes-illettrés-incompétents-incapables-malhonnêtes-traitres-corrompus-détourneurs-trafiquants-fainéants--voyous-bandits-criminels-paresseux-arrogants-ignorants-incultes-bornés-limités sont engagés souvent sur des critéres d'ordre ethnique-clanique-tribal-confrérique-régional. En outre, une abjecte mentalité déjà presente dans le ays depuis le 01.01.1963 s'est, d'une manière inouie, répandue partout. Les archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux-affluents avaient tous les droits, faisaient ce que leur semble, quand et où ils veulent, usent-abusent de la République, crétinient leurs tarés semblables, combinent-complotent-pactisent avec des fausses élites corrompues-prédatrices. Voilà, en bref, le Sénégal que Macky Sall a repris un éternel 25 mars 2012. Tout le monde sait que pour mettre hors d'état de nuire une abjecte mentalité, deux générations sont nécessaires, si bien sûr les mesures prises dans ce sens sont rigoureusement suivies en permanence. M. Mody Niang et autres devraient donc avoir le courage ou le Patriotisme pur pour pointer publiquement leurs doigts sur les vraies causes-sources des drames du Sénégal: l'abjecte-crétinisante-avillissante mentalité en vogue depuis le 01.01.1963, les archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux-affluents, les pseudos élites corrompues-prédatrices-malhonnêtes-traitres-racistes, au lieu de rester à la surface des cruelles questions qui souillent-déchirent--abîment le Sénégal. Foulbés.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (10:55 AM)
    Mode Niang Baalo it's a pleasure to know that there still remain great Patriots like you in the country. Teyy gorr akke wakhe Deug daffa rare Sénégal. Long life with good health to you.
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    Auteur

    Saliou

    En Janvier, 2016 (11:08 AM)
    merci Monsieur Mody Niang, c'est toujours un plaisir ou plutôt un régal de vous lire. Meilleurs voeux de santé, longue vie et bonheur à vous et à vos proches. Et ne vous lassez jamais de rappeler nos gouvernants à l'ordre. Vos contributions sont une bouffée d’oxygène

    dans cet océan de politique politicienne. MERCI!
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    Auteur

    David

    En Janvier, 2016 (12:01 PM)
    Un grand merci a Mr Mody Niang.Je me donne toujours la peine de lire vos contributions pertinentes.Tous nos encouragements. Anonyme.
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    Auteur

    David

    En Janvier, 2016 (12:01 PM)
    Un grand merci a Mr Mody Niang.Je me donne toujours la peine de lire vos contribu



    tions pertinentes.Tous nos encouragements. Anonyme.
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    Auteur

    David

    En Janvier, 2016 (12:01 PM)
    Un grand merci a Mr Mody Niang.Je me donne toujours la peine de lire vos contributions pertinentes.Tous nos encouragements. Anonyme.
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    Auteur

    David

    En Janvier, 2016 (12:01 PM)
    Un grand merci a Mr Mody Niang.Je me donne toujours la peine de lire vos contributions pertinentes.Tous nos encouragements. Anonyme.
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    Auteur

    David

    En Janvier, 2016 (12:01 PM)
    Un grand merci a Mr Mody Niang.Je me donne toujours la peine de lire vos contributions pertinentes.Tous nos encouragements. Anonyme.
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    Auteur

    M23

    En Janvier, 2016 (12:45 PM)
    Mody Niang, l'une des plus grande déception de l’ère moderne Avant 2012 j'étais loin d'imaginer que ce "samaritain" avait plus d'appétit que de dignité. Tais -toi , suce ton fromage et les laisse les Agences en paix ,elles sont une réponse à la lourdeur et l’inefficacité de l'administration centrale. Parle de la corruption qui a gangrené notre administration et la magistrature et même.........................du monde politique pour renverser un régime démocratiquement élu. SET TALK OFF
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (14:24 PM)
    LAISSE WADE EN PAIX. IL PEUT PLUS ETRE TON FOND DE COMMERCE. WADE, IL EST PARTIE DEPUIS LONGTEMP. PARLE NOUS PLUTOT DU FAINEANT INCOMPETENT QUI FAIT RECULER SON PAYS PARMIS LES PLUS PAUVRE DU MONDE.
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    Auteur

    Anonymelune

    En Janvier, 2016 (14:46 PM)
    Mody Niang je ne t’appelle plus Elhadji Mody tu nous dèçois les maux de l’administration depuis Senghor en passant par Abdou Diouf, Wade et le petit Macky Sall sont : la corruption, absentèisme, bureaucratie.

    La première entitè de l’administration (centrale ou decentralisèe ou locale) est la mairie elle est le premier contact des citoyens avec l’administration car c’est elle qui fournit les actes de naissance,les certificats de domicile, les actes de dècès, les certificats de mariage, les autorisations de construire,les dèlibèrès pour les terrains en zone rurale ect… Elle est la plus corrompue car dirigèe par des politiciens bandits en gènèral anciens nervis du parti au pouvoir

    L’autre est la justice les juges sont pourris et corrompus l’Etat le sait mais il a besoin de ces fonctionnaires pourris et corrompus pour installer une dictature c’est ce que nous vivons sous Macky Sall

    La police et la gendarmerie sont aussi pourries et corrompues que l’administration douanière

    Donc ce ne sont pas des faits nouveaux JE VOUS ATTENDAIS SUR UN AUTRE SUJET L’AFFAIRE LAMINE DIACK QUI EST PLUS GRAVE ENCORE CAR ELLE REMET EN CAUSE NOTRE SYSTEME DEMOCRATIQUE:L’ARGENT DE LA POLITIQUE tous les senegalais ont toujours pensè que les partis au pouvoir comme de l’opposition utlisaient ou ont utlisè l’argent public pour financer leurs activitès l’affaire Lamine Diack a rèvèlè un fait grave que l’argent sale est prèsent dans l’arène politique et cela risque de fragiliser la jeune democratie senegalaise

    Aucune mesure n’est prise pour èclairer l’opinion aucune enquete sinon des arrestations d’opposants et d’intimidations de journalistes qui ont osè èvoquè cette affaire une tentative d’ètouffement honteuse

    C’est sur cela qu’on vous attendait mais tu nous parles des choses que memes les derniers nès connaissent et j’ajoute si s’ètait sous WADE tu nous ferais un livre sur cet scandale je te conseille MANGE TON FROMAGE OFNACIEN ET RANGE TA PLUME

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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (16:33 PM)
    Merci Mody.je rapelle que tu es Inspecteur de l'education et non ENARQUE comme le pensent certains. Du courage car l'engagement dans le droit chemin entraine toujours des blessures, des frustrations et des deceptions chez les gens dont les interets sont touches.C'est regretable de constater des confusions enormes dans les commentaires, mais la majorite t'encourage et reconnait ton ompartialite dans l'analyse et les conclusions apportees. une etude n'est jamais exhaustive ni parfaite. Parmi les facteurs de recul de notre pays vers une veritable justice et equite sociale figurent la question des lobbies religieuses, syndicales et parentales. Tant que le favoritismeet le clientellisme seront privilegies dans la gestion du pays, aucun regime ne pourra apporter de rupture favorable a son Developpement ou Emergence. Merci encore et du courage.
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