Au total, 45% des co-publications de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) sont réalisées avec des chercheurs du Sénégal, qui est en même temps ''le premier partenaire'' de cet institut français, a déclaré, jeudi à Saint-Louis, son président Michel Laurent.
M. Laurent était à l’Université Gaston Berger (UGB) où il a signé avec le recteur Lamine Guèye une convention organisant les règles de fonctionnement du Laboratoire mixte international patrimoine et territoire de l’eau (PATEO) logé à Saint-Louis.
Il a insisté sur ''les relations séculaires'' entre la France et le Sénégal traduites dans le domaine scientifique par une prédominance des programmes entre les chercheurs des deux pays.
Ce partenariat prendra un nouvel élan avec la signature de cette convention qui va s’intéresser aux domaines des sciences sociales, de l’agriculture et de l’environnement.
''Cette convention de cinq ans renouvelable permettra à ce laboratoire de recevoir annuellement 32 millions de francs de l’IRD pour son fonctionnement'', a dit M. Laurent qui s’attend aussi à ce que les chercheurs de l’IRD et du LMI PATEO puissent attirer d’autres fonds en provenance de l’Union européenne (UE) ou d’autres structures de financement de la recherche.
Quant au recteur Lamine Guèye, il s’est félicité de ce partenariat qui ''ouvre de belles perspectives'' pour le laboratoire logé à l’UGB. Il a expliqué que ce laboratoire ‘’favoriser l'émergence de programmes de recherche, de formation et d'innovation aux interfaces des domaines scientifiques tels que l'environnement, la santé et le développement rural.’’
Les LMI PATEO sont des structures opérationnelles implantées dans les locaux des partenaires du Sud, pour réaliser des projets conjoints de recherche, de formation et d’innovation autour de plateformes communes.
Le LMI PATEO associe, outre l’IRD et l’UGB, l’Université de Nouakchott (UN), l’Institut scientifique et technique (ISET) de Rosso, l’Ecole normale supérieure (ENS) et le Parc national du Diawling (PND) en Mauritanie.
L’Université Assane Seck de Ziguinchor, l’Institut fondamental d’Afrique Noire-Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD) et le GRDR ''pôle littoral'' créé entre Ziguinchor et Cacheu, en Guinée-Bissau, et l’Université Autonome de Barcelona (Espagne) sont aussi partie prenante de ce projet.
AMD/AD
3 Commentaires
Pleur
En Janvier, 2014 (22:34 PM)Pensez
En Janvier, 2014 (08:17 AM)Ex Ird Manr
En Janvier, 2014 (10:09 AM)pour un même travail le blanc est plus payé que le noir c'est pas normal
Participer à la Discussion