Actualité économique internationale du jeudi 28 mai 2015

-NEW YORK- Wall Street a légèrement baissé jeudi, se contentant de suivre la chute de la Bourse chinoise et le déclin des places européennes, sans que l'actualité américaine ne retienne l'attention du marché: le Dow Jones a cédé 0,20% et le Nasdaq 0,17%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a perdu 36,87 points à 18.126,12 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 8,62 points à 5.097,98 points. L'indice élargi S&P 500, particulièrement surveillé par les investisseurs, a reculé de 0,13%, soit 2,69 points, à 2.120,79 points.

-BRUXELLES- Les négociations entre la Grèce et ses créanciers vont se poursuivre dans les jours qui viennent, car le compte n'y est toujours pas, a affirmé jeudi la Commission européenne, s'inscrivant en faux contre les déclarations optimistes d'Athènes qui prévoit un accord d'ici dimanche.

Nous n'y sommes pas encore arrivés, il y a des questions ouvertes à résoudre, a affirmé Annika Breidthardt, la porte-parole de la Commission en charge des Affaires économiques. De nouveaux progrès doivent être faits, a-t-elle ajouté.

-DAKAR-L'activité économique dans l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) connaîtrait au premier trimestre 2015 une décélération par rapport au premier trimestre 2014, a-t-on appris jeudi auprès du siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar.

‘'Le produit intérieur brut (PIB) s'accroîtrait de 6,2%, en glissement annuel, contre 6,4% au premier trimestre 2014'', signale l'institut d'émission.

Le secteur tertiaire a contribué pour 3,2 points à cette croissance contre 2,1 points pour le secteur secondaire et 0,9 point pour le secteur primaire. ‘'En particulier, signale la BCEAO, la hausse de l'activité dans le tertiaire est le reflet du dynamisme constaté dans le secteur des services marchands, notamment le transport, les télécommunications et les services aux entreprises''.
Quant au secteur secondaire, l'augmentation de sa valeur ajoutée est expliquée par la BCEAO essentiellement par le dynamisme dans le secteur des Bâtiments et travaux publics (BTP) et la progression des activités des industries manufacturières.

-DAKAR-Le Groupe Banque Populaire du Maroc a remporté mercredi à Abidjan le Trophée de banque africaine de l'année décerné par le magazine African Banker.

La neuvième édition des Trophées African Banker s'est déroulée lors d'un dîner de gala auquel ont participé plus de 500 personnalités.
Pour sa part, le Ghanéen Albert Essien, directeur général du groupe Ecobank, a remporté le Trophée du banquier africain de l'année.
Quant à l'Ivoirien Tidjane Thiam, le nouveau PDG de Crédit Suisse, il est nommé banquier africain modèle alors que le Nigérian Jim Ovia, président de Zenith Bank, a reçu le trophée de Carrière exemplaire.
Au titre des autres récompenses, Attijariwafa Bank du Maroc est la meilleure banque d'Afrique du Nord, Orabank du Togo, meilleure banque d'Afrique de l'Ouest.
En Afrique centrale, le Groupe BGFI Bank du Gabon a été sacré alors qu'en Afrique de l'Est le trophée est revenu à Bank of Kigali du Rwanda.
Le trophée meilleure banque d'Afrique australe est revenu à Banco de Comercio e Investimentos du Mozambique.
Le titre de meilleure banque de détail d'Afrique est allé à Standard Bank d'Afrique du Sud.

-NEW YORK-La Bourse de New York a fini en légère baisse jeudi. Elle a ainsi effacé ainsi une partie de ses gains de la veille, sous le coup notamment d'un retour des inquiétudes sur la Grèce et d'une chute des marchés actions chinois.

L'indice Dow Jones a cédé 0,2%, soit 36,87 points, à 18'126,12. Le S&P-500, plus large, a perdu 2,69 points, soit 0,13%, à 2120,79. Et le Nasdaq Composite, qui avait terminé mercredi sur un record de clôture, a reculé de 8,62 points (-0,17%) à 5097,98.
Depuis le début d'une semaine tronquée par le jour férié, lundi, de Memorial Day, le Dow accuse un repli de 0,55%, le S&P un recul de 0,2% et le Nasdaq un gain de 0,18%.

Depuis le début de l'année, les trois indices, qui ont tous inscrit de nouveaux records de clôture sur la période, affichent des progressions de respectivement 1,7%, 3% et 7,7%. Après une brève parenthèse optimiste sur l'issue des discussions entre la Grèce et ses créanciers mercredi, qui avait notamment été à l'origine de la bonne tenue des marchés actions mondiaux, les craintes ont repris le dessus ce jeudi.

-LONDRES- L'euro se stabilisait face au dollar jeudi, les cambistes peinant à choisir une direction, pris entre des espoirs d'avancées dans le dossier grec et la possibilité d'un resserrement monétaire aux États-Unis cette année.

Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,0910 dollar contre 1,0906 dollar mercredi vers 21H00 GMT. L'euro était tombé mercredi à 1,0819 dollar, son niveau le plus faible en un mois.
La devise européenne montait face à la monnaie nippone, à 135,51 yens contre 134,83 yens mercredi soir.
Le dollar aussi progressait face à la devise japonaise, à 124,21 yens contre 123,63 yens mercredi soir. Le billet vert est même monté jeudi vers 14H00 GMT à 124,46 yens, son niveau le plus élevé depuis début décembre 2002.
L'euro avait ouvert la semaine sur une note de faiblesse, lesté par des inquiétudes sur les finances de la Grèce qui attend toujours le versement de tout ou partie de 7,2 milliards de prêts entrant dans le cadre du deuxième plan d'assistance internationale au pays en cours depuis 2012.

-PARIS- Le marché obligataire en zone euro a marqué une pause jeudi, les taux d'emprunt des pays du sud bougeant assez peu après avoir profité la veille de nouvelles considérées comme rassurantes sur la Grèce.

"Le dossier grec continue d'alimenter les fluctuations du marché. Aujourd'hui, c'est plutôt calme après les commentaires un peu plus positifs sur un accord potentiel", résume Patrick Jacq, stratégiste obligataire chez BNP Paribas.
Les investisseurs sont revenus à davantage de prudence après avoir salué mercredi le fait que les équipes techniques de négociation sur la Grèce avaient commencé à rédiger un accord.

Cette annonce a toutefois été faite unilatéralement par la Grèce et n'a pas été confirmé par les créanciers du pays. Le vice-président de la Commission européenne en charge de l'euro, Valdis Dombrovskis, a seulement évoqué "un progrès graduel" dans les discussions techniques et le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a même estimé que les discussions "n'avaient pas beaucoup avancé".